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j'veux des moulures au plafond Kevin.
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 outcasts ✗ miki

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Imoarai Kuma
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MessageSujet: outcasts ✗ miki   outcasts ✗ miki EmptyMer 9 Déc - 22:21

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((ootd)) L’alcool le fait tanguer, un peu. Il a de toute évidence trop bu Kuma. N’est pas non plus si ivre que ça, juste assez pour être plus détendu, plus audacieux aussi. Et ah, il en avait besoin. Ce genre d’endroit n’est pas fait pour lui, ça ne fait aucun doute. Trop jeune, trop innocent, infiniment trop introverti et timide pour parvenir à se mêler à tous ses gens qui semblent tant dans leur élément. Eux discutent tous entre eux, rigolent beaucoup, dansent un peu, certains font plus que ça, le poussent à détourner le regard. Oh pourtant lui aussi il en a embrassé, des garçons ce soir. En voir d’autres faire reste toujours néanmoins assez inconfortable pour lui et sa pudeur trop prononcée. Et puis il ne connaît personne ici hormis celui qui l’a invité, Reo, qui est introuvable. Peut-être est-il parti, omettant de l’en prévenir au passage. Peut-être a-t-il suivi quelqu’un ailleurs pour plus d’intimité. En tout cas, il n’est pas là, et Kuma doit se débrouiller tout seul, livré à lui-même. Ce n’est pas l’envie d’aller parler à ce garçon avec qui il a échangé beaucoup trop de baisers dans ce placard qui lui manque, non c’est le courage de le faire qui n’est pas au rendez-vous. Il est entouré de son groupe de toute façon, il ne peut pas aller les déranger. Alors à défaut de savoir quoi faire, il continue de boire. Enchaîne les verres, grimace à chaque gorgée. Bon sang, l'alcool a si mauvais goût. Tellement qu’il s’arrête finalement d’en consommer, réalise enfin que ça n’aide en rien sa situation, ne le rend même pas assez fort pour aller vers les gens. Il est juste là, assis sur un coin du canapé, seul. Et si cette soirée lui a permis de passer quelques minutes à braver les interdits là, loin du regard de sa tante ou de ses camarades du lycée, au final rien n’a changé : Kuma est toujours seul.

Difficultés évidentes pour se mélanger aux autres, se faire des amis. Et dès qu’il croise un regard, le gosse ne parvient à lire que du jugement à son égard. Tous ici doivent le trouver ridicule. Joues trop rouges, vêtements trop sérieux, voix trop tremblante, silences trop longs. C’est trop. Il doit s’en aller, partir loin d’ici et ne plus jamais revoir ces gens. Ils l’oublieront tous d’ici quelques minutes de toute façon, c’est toujours comme ça que ça se passe. C’est aussi comme ça que ça l’arrange, lui qui rêve d’être invisible, de n’exister aux yeux de personne. Alors il se décide, se relève, déterminé à rentrer chez lui. Il ne salue personne, ne prévient personne, se faufile simplement entre les silhouettes, file dans le couloir pour ouvrir les portes une à la fois à défaut de se souvenir de celle qui renferme toutes les vestes. Certaines sont verrouillées, et Kuma décide de ne pas imaginer ce qu’il s’y passe. Puis il y a cette porte qu’il ouvre, lui fait faire face à ce garçon au visage inondé de larmes. « Oh désolé. » Il pense un instant à refermer la porte, se dit que s’il est seul ici, c’est qu’il n’a pas envie qu’on le voit. Seulement ce que lui voit, c’est son manteau là, à quelques centimètres de lui. Alors il entre, ferme la porte derrière lui, s’approche timidement pour récupérer son butin, s’arrête devant l’inconnu. « Est-ce que… ça va ? Enfin- » évidemment que non, quelle question stupide. « Tu veux en parler ? Ou un verre d’eau ? Ou euh… autre chose, ce que tu veux ? Je sais pas. »
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Nakano Miki
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MessageSujet: Re: outcasts ✗ miki   outcasts ✗ miki EmptyJeu 10 Déc - 16:29

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((ootd)) Le regard dans le vide, la bouteille à la main, Miki observe aux alentours pour essayer de trouver quoique ce soit qui puisse l’intéresser. En réalité, il veut surtout retrouver Ringo et s’en aller. Il aime pas cet endroit. Et si quelques moments dans le placard étaient agréables, il a aucune envie cependant de rester dans la maison maison que le mort vivant chef des Kyudo. Il sort son téléphone et envoie un message à Hotaru, dont il a le numéro (toute personne qui a un jour eu besoin de tuer quelqu’un a son numéro) pour lui dire qu’il a vu son frère, et qu’il pensait qu’il était mort. Il devrait probablement pas s’en mêler mais Ringo est tombé sur lui sur un des tours. Et s’il lui a clairement dit qu’il allait bien en sortant, ça lui suffit clairement pas pour relativiser et penser qu’en effet, tout s’est bien passé. Il le connaît bien, Erin. Il sait qu’il se joue de lui. Il sait qu’il sait des choses sur ses parents (les vrais) qu’il ne veut pas lui dire. Et il sait qu’il n’a aucun moyen de lui soutirer des infos. Il aurait pu lui dire qu’il garderait le silence sur sa résurrection contre des infos. Mais cette connasse de Shinju avait déjoué cette idée par sa seule présence. Une fille, connue des mafias comme étant la deuxième tueuse la plus redoutable des Kyudo. Et la meilleure amie d’Hotaru. Il cherche Ringo des yeux mais ne le voit pas. Et lorsqu’il finit par l'apercevoir, il n’est pas seul. Alors Miki se détourne de la scène et marche comme une âme en peine vers un endroit, il sait pas vraiment où. Quelqu’un l'arrête, lui demande s’il va bien, et Miki lui demande si y’a un endroit où il pourrait être seul. Le type semble réfléchir, pas même surpris de sa question et lui pointe l’étage. Regarde les chambres, y’en a peut-être une de libre. Miki écoute pas la suite, monte les escaliers. Entend pas le “pense à fermer à clé” qu’il lui lance.

La première chambre de libre qu’il trouve est plutôt spacieuse. Et la première chose qu’il voit, ce sont les manteaux sur le lit. Qu’importe. Qu’importe. Miki a pas vraiment envie de chercher plus. Il a juste envie de s’assoir, et de laisser le temps défiler le temps que Ringo finisse ses discussions pour rentrer chez eux. Adosser au lit, il lève les yeux vers le plafond. Et comme s’il laissait enfin tomber le masque qu’il avait porté toute la soirée, il laisse la réalité de sa vie s’insinuer dans son esprit. Les plus de milliers de danses qu’il a effectuées devant des yeux désireux de vieux pervers ces cinq dernières années. Les centaines de danses privées à essayer d’expliquer tout en gardant son charme pourquoi il ne pouvait pas faire de lapdance, cette dernière année. Puis. Cette seule fois, ce seul soir, y’a un mois. Sa fuite, son refuge chez Ringo. Cette impression de n’être pas grand chose d’autre qu’un enfant dans ses bras, ou même dans son esprit. La mort de son paternel. La mort de Takeji, la seule personne de cette famille qui n’ait jamais montré une once d’amour à son encontre. Puis cette soirée. Et Erin. La peur qu’il a ressenti en voyant Ringo entrer dans ce placard avec lui. Sa main dans le pantalon de ce gars, et cette dernière rencontre. Cette habitude du sexe, lui qui n’a jamais réellement ressenti d’amour avant. Lui qui n’a jamais fait, ne fait toujours pas, le lien entre l’un et l’autre. Lui qui, de par son éducation et son intelligence n’a jamais eu, n’a pas, n’aura jamais une vie comme les autres jeunes de son âge.
Et avant même qu’il ne s’en rende compte, les larmes coulent sur ses joues. Mais son visage n’exprime pas de tristesse. Il n’est pas du genre à s'apitoyer sur son sort. C’est la colère de la reconnaissance de ce qu’il a manqué, par la faute d’autres personnes, qui le met en rogne. Ses pleurs sont des pleurs de haine, envers celui qui l’a élevé, qui l’a jeté au loup. Contre celui qui l’accueille maintenant, qui accepte de se mettre en danger comme ça, prenant le risque de le laisser seul. Et cette incapacité évidente qu’il a, à être seul. Lui qui pourtant l’a toujours été.

Lorsqu’il entend la porte s’ouvrir, il sèche pas ses larmes, mais tourne la tête violemment vers l’intrus. Le garçon qui se tient à la porte est grand. C’est ses jambes qui attirent d’abord les yeux de Miki. Elles sont immenses. Il s’excuse, et Miki s’intéresse alors à sa voix. Il a une belle voix. Mais de ce qu’il dégage, il n’a pas l’air d’un mec sur de lui. Ou en tout cas, il ne ressemble pas aux barbares que Miki a l’habitude de croiser, dans tous les cercles de sa vie. Le gars s’approche, et Miki le regarde faire. Les larmes ont cessé de couler. C’est une chose de se faire prendre en train de pleurer, c’en est une autre de continuer à pleurer face à un inconnu. Jusqu’à aujourd’hui, la seule personne à l’avoir vu pleurer, c’est Ringo. Et pour Miki, ça fait déjà une personne de trop. Il récupère un manteau sur le lit, et s'arrête ensuite devant lui. Lui demande si ça va. Et Miki a presque envie de ricaner. Est-ce que ça va ? Est-ce que ça a l’air d’aller ? Le garçon semble se rendre compte de l’idiotie de sa question et reformule ça autrement. Il lui demande s’il veut en parler, ou s’il veut un verre d’eau, lui propose “n’importe quoi”. Et Miki secoue la tête. Pas comme une façon de lui dire non. Mais d’une manière moqueuse, désabusée. Il finit par le lâcher, son ricanement de côté. “Ce que je veux ?? Tu peux pas me donner ce que je veux. Casse toi. J’suis venu ici pour rester seul.” Il se lève, changeant d’avis. “Non, tu sais quoi, c’est moi qui vait partir. J’en ai assez de cette soirée d’merde.” Il se lève, prenant appuie sur le lit. Puis avance, regardant devant lui. Au sol, un manteau est tombé, probablement lorsque l’intrus a pris le sien. Et ça glisse. Et Miki perd l’équilibre. Il a pas le temps de comprendre ce qu’il se passe, encore moins de se retenir à quelque chose qu’il tombe en avant. Et s’il s’attend à tout, même à s’éclater la gueule par terre, il s’attend certainement pas à atterrir sur le torse chaud du garçon face à lui.
Merde.
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Imoarai Kuma
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MessageSujet: Re: outcasts ✗ miki   outcasts ✗ miki EmptyLun 14 Déc - 21:29

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((ootd)) La seule chose qui motive Kuma à se lever chaque jour, c’est la conviction que bientôt il sera libre. Qu’après toutes ses années de mauvais traitements infligés par sa tante qui est sa seule tutrice légale, il aura bientôt l’âge requis pour s’en aller, partir loin d’elle, loin de tout. Refaire sa vie ailleurs, tout recommencer, repartir de zéro. Se découvrir des loisirs, des passions, penser à ses études et inévitablement à son avenir. Et en attendant ce jour, le gosse se contente de survivre. Il cache les marques sur ses cuisses, cache ses larmes, ses sentiments, son homosexualité. Il cache tout. Personne ne le connaît car jamais il n’enlève son masque. Mais bientôt tout va changer, dans un tout petit peu moins d’un an il pourra s’en aller, et bien qu’étant mineur il sera toujours sous la responsabilité de Tama, au moins il ne vivra plus sous son toit, et tous les problèmes liés à l’indépendance lui semblent bien futiles en comparaison. Mais mine de rien Kuma tente de se préparer à tout ça, essaye de trouver des repères, imite les gens de son âge pour savoir quoi faire. Sa présence à cette fête ce soir n’y fait pas exception. Oui c’est l’occasion de se mélanger aux autres, de goûter aux folies indécentes de la jeunesse. L’alcool, les baisers, les rires, les amitiés. Ce soir, il a presque l’air d’avoir une vie normale. Presque.

La vérité c’est que l’alcool l’écoeure, que chaque gorgée se fait supplice lorsqu’elle coule dans sa gorge brûlée. Il n’en supporte tellement pas le goût, ni les sensations. Ni cette chaleur, ni les vertiges, ni le monde qui bouge tout seul devant ses yeux saturés de petites paillettes blanches. La vérité c’est qu’il a aimé, à l’inverse, s’enivrer des milles baisers partagés dans ce placard si étroit, à l’abri des regards, sait pourtant qu’il n’en n’aurait jamais eu le courage là, à la vue de tous. Peur terrible à l’idée d’être jugé, que son secret ne soit exposé, qu’il parvienne jusqu’aux oreilles des autres élèves de son lycée, ou même de sa tante qui a toujours promis de n’avoir aucune pitié si tout ça venait à se savoir. La vérité c’est qu’il ne s’est fait, au final, pas le moindre ami. De nouvelles expériences certes, mais rien qui ne lui servira vraiment plus tard. Quoi qu’il fasse, Kuma est toujours au niveau zéro. Progrès inexistants, étapes qui ne se franchissent pas. Parce qu’il a beau faire comme tous les autres, ça aussi, c’est un masque. Ce n’est pas lui, il n’est pas à l’aise, pas naturel, pas confiant. Alors il abandonne, décide de s’en aller.

Il ne s’y attendait pas cependant, à trouver ce garçon en larmes dans cette pièce qu’il pensait vide. Oui il pensait être le seul à ne pas être à sa place ici, à ne pas s’amuser. À ces yeux tous les autres étaient dans leur élément, et ce genre de soirées ressemblait bien plus pour eux à une routine qu’à une découverte. Et peut-être qu’il ne devrait pas se mêler de ce qui ne le regarde pas Kuma, peut-être devrait-il simplement l’ignorer, récupérer son manteau et s’en aller. Après tout, si cet inconnu est seul ici, c’est sans doute parce qu’il ne veut pas être vu, ni dérangé. Mais ah, il ne peut rester insensible face à des larmes, face à une détresse évidente. Et ce n’est peut-être pas grand chose, quelque chose qui pourrait lui faire moins mal s’il partageait sa peine. Alors il ose la poser, sa question. Et il comprend aux mots de son interlocuteur qu'il n’aurait pas dû. Il semble de toute évidence agacé, loin d’avoir envie de discuter avec quelqu’un, de parler de ce qui le fait souffrir. C’est compréhensible après tout, et le lycéen ne peut que baisser la tête, un peu honteux. « Désolé, je voulais juste… » Il voulait quoi, aider ? Mais ce garçon ne veut pas de son aide, ça crève les yeux. Alors il le laisse se lever, ne comprend pas trop, lorsqu’il se retrouve ainsi accroché à lui, vacille un peu avant de se stabiliser. « Euh… » Et l’instinct prend la relève, lui intime de serrer ce garçon contre lui. C’est ce qu’il veut ,non ? « Si c’était un câlin que tu voulais, je peux te le donner tu sais » Il baisse les yeux vers lui, lui essuie ses joues. « Sois pas triste, t’as les joues toutes rouges »

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Nakano Miki
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MessageSujet: Re: outcasts ✗ miki   outcasts ✗ miki EmptyMer 6 Jan - 22:38

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((ootd)) Il pourrait difficilement être dans une situation plus pitoyable. Ce garçon face à lui, il l’a vu pleurer. Il l’a découvert dans un de ses moments les plus fragiles. Et voilà qu’il se retrouve à dire bonjour à son torse à cause d’un manteau mal tombé et de son manque d’attention. Il a aucun souci à être proche des gens, Miki. Absolument aucun. Ça s’est parfaitement montré ce soir, à plusieurs reprises. Et ça faisait partie intégrante de sa vie, d’être proche des gens. De pousser des gens à être proches les uns des autres. La seule fois où Miki a eu un problème évident à être proche de quelqu’un a été ce soir-là, il y a environ un mois, quand son père ne lui a pas laissé le choix. Mais en général, y’a pas de souci. Et cette situation n’est en aucun cas différente. Ce qui le dérange, c’est pas tant d’être proche du garçon. Mais d’être tombé la tête la première. D’être tombé, tout court. Ça devait être ridicule. Tellement ridicule. Il a plus de dextérité que ça putain. Le garçon s’est excusé. Ou en tout cas a commencé. Probablement qu’il savait pas exactement quoi lui dire. Mais Miki sait bien qu’il n’y aurait pas eu d’excuses possible dans cette situation là. Qu’est-ce qu’il aurait bien pu lui dire ? “Pardon d’avoir essayé d’être un bon gars” ? Non. Miki sait que le gars qu’a débarqué est pas le fautif de la situation. Oh, loin l’idée de se dire que c’est lui le fautif pour autant hein. Non. Miki est rarement fautif de quoique ce soit. Mais là. Là il s’en veut juste de pas avoir su, comme le grand garçon qu’il est, mettre un pied devant l’autre. Il déteste quand ses émotions prennent le dessus sur son corps et qu’elles s'affaiblissent. Que ce soit psychologiquement, comme il y a quelques minutes encore, ou physiquement, comme là en lui faisant perdre sa balance juste à cause d’un maudit bout de tissu. Il a pas l’air de comprendre ce que Miki fout la tête sur son torse, mais Miki est certain, dès qu’il sent les bras du mec se fermer sur son dos, qu’il a mal compris la situation. Miki pourrait penser que le gars veut profiter du moment pour qu’ils se pécho, mais quelque chose, il se dit que ça doit pas être le cas. Peut-être parce qu’il s’est intéressé à lui quelques secondes plus tôt. Et que s’il avait été du style à être un fuckboy, il aurait directement fait un move. Et lorsqu’il parle, Miki se rend compte que non seulement ce garçon est pas un fuckboy, mais il est complètement à l’autre opposé du spectre. Il lui parle de câlin avec une voix qui parlerait pas du style de “câlins” auxquels Miki est habitué. Et lorsqu’il passe sa main sur ses joues pour essuyer le reste de ses larmes, Miki a un très léger mouvement de recul. Pas assez pour s’échapper de ses mains sur ses joues, mais assez pour que le type comprenne que la réaction le surprend. Qu’il ne s’y attendait en tout cas pas.

Il pourrait le repousser, lui dire d’aller se faire foutre. Sortir de la pièce et retrouver Ringo pour enfin s’en aller. Mais il le fait pas. Parce que ses bras sont longs. Si longs. Et qu’ils sont confortables. Et que Miki parfois, se laisse aller aux conforts inattendus. Il relève la tête vers lui par contre, essayant de regarder son visage, qui lui paraît si loin d’en bas. Ce gars fait trois têtes de plus que lui. Et il se tord quasiment la nuque à essayer de le regarder. Il lui semble compliqué de le regarder de haut, pour essayer de l’intimider, alors il abandonne l’idée et décide de concentrer finalement son regard sur la porte. “J’suis pas triste. J’suis en colère.” Il veut pas lui parler. Enfin, il va pas lui parler de sa vie, il va pas lui déballer ses problèmes. Mais il veut pas que le type puisse s’imaginer qu’il n’est rien d’autre qu’un pauvre type triste à qui on a brisé le cœur et qu’est venu se réfugier comme un faible pleurer dans une chambre tout seul. Non. Il laissera jamais personne ne serait-ce qu’imaginer qu’il puisse être faible. Miki fait aucun geste pour se débattre, pas pour le moment. Ni pour rejeter sa main qui essuie le reste des larmes. Sa main est chaude. Comme son torse. Et Miki est surpris de constater que ça l’apaise.
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MessageSujet: Re: outcasts ✗ miki   outcasts ✗ miki EmptyDim 17 Jan - 19:29

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((ootd)) Il n’a pas vraiment d’amis Kuma, non ils se comptent sur les doigts d’une main. La majorité n’ont pour statut que de simples connaissances, des gens qui ne le connaissent pas vraiment, et que lui non plus ne connaît pas vraiment. Alors il n’est pas vraiment habitué à consoler quelqu’un de malheureux. Pas habitué à ce qu’on cherche du réconfort contre son épaule, qu’on lui demande des conseils ou même juste d'écouter. Ce n’est pas vers lui que les gens se tournent. Jamais. Ni lorsqu’ils sont tristes, ni lorsqu’ils veulent rire, s’amuser, sortir, discuter. Kuma il est grand mais il est invisible, il ne compte pour personne, n’existe même pas aux yeux du monde. Et ce soir, ce garçon semble de toute évidence ne pas vouloir de lui. Il est même hostile, et le lycéen ne peut s’empêcher de le prendre personnellement, de sentir sa gorge se nouer. Parce que où qu’il aille, il ne sera jamais à sa place, jamais le bienvenu. Alors ce n’est pas la faute de ce garçon non, si l’histoire se répète tant c’est bien que le problème vient de lui-même. Et il se demande parfois ce qu’il a bien pu faire de mal. Ce qui le rend si invisible, si insignifiant. Il se demande de quoi il a l’air, aux yeux des autres. Pourquoi il ne semble mériter aucun amour, pas le moindre instant de bonheur. Mais finalement, il les comprend. Après tout, lui-même se déteste. Donc il ne peut qu’accepter que tous ces gens ne l’aiment pas, il ne peut qu’accepter que ce garçon ne veuille pas de sa compagnie, de ses mots. Qu’il veuille le chasser loin. Et il n’aurait pas insisté Kuma, désireux malgré tout de ne pas le déranger, de ne pas être détesté plus encore. Il avait abandonné tout espoir de pouvoir réconforter cet inconnu dès ses premiers mots, car même avec tous ces verres, même si proche de l'ivresse, il ne veut pas faire de vagues, il ne veut pas déranger.

Mais ah, que peut-il faire maintenant que le garçon s’accroche ainsi à lui ? Le lycéen ne le comprend pas vraiment, contraste évident entre ses paroles froides et son étreinte soudaine. C’est le flou total. Mais qu’importe. Il n’a pas envie de perdre son temps à chercher une quelconque logique, il n’a pas envie de se perdre plus encore dans les méandres de ses pensées fouillies. Pas quand on lui réclame du réconfort, une affection qu’il ne demandait qu’à offrir. Douceur dans ses gestes lorsqu’il l’enlace, caresse délicate comme une plume contre le dos du malheureux, paume affectueuse qui glisse sur la joue humide, happe les larmes de la pulpe de ses doigts pour les chasser. Mimétisme inconscient de tous ces petits gestes qu’il aurait aimé recevoir dans sa vie. Volonté solide de ne laisser personne vivre ce que lui doit subir. Kuma il connaît mieux que n’importe qui cette sensation de solitude, ces cris de détresse muets que personne ne remarque. Oui Kuma il sait ce que c’est, de pleurer jusqu’à s’en déshydrater, de trembler sous le poids d’émotions trop lourdes à porter seul. Il ne connaît rien de ce garçon, refuse malgré tout de le laisser seul. Mais ses mots le surprennent, ont le mérite de sortir le jeune homme de ses pensées. Il ne s’attendait pas à ça. « En colère ? » Esprit qui cherche des réponses, sourcils qui se froncent alors que sa main continue mécaniquement de caresser la joue froide. « C’est parce que… Je suis entré ici ? » Regard inquiet, coupable, voix qui tremble un peu. « Désolé te fâche pas s’il te plait, promis j’ai vraiment pas fait exprès » Étreinte qui se resserre contre le corps plus petit, comme pour se faire pardonner. « Regarde je chasse la colère ! Tu me détestes ? S’il te plait non… »


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MessageSujet: Re: outcasts ✗ miki   outcasts ✗ miki EmptyDim 14 Fév - 20:36

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((ootd)) Il a pas l’habitude d’être apaisé par la présence d’autres êtres humains. Au contraire. Surtout d’étrangers. La seule exception qu’il y ait eu à cette règle, c’est Ringo. Et encore, il en a mis du temps, à le laisser entrer, à lui faire confiance, à se laisser calmer par lui, ses mots et ses promesses. Mais là c’est encore différent. Parce que c’est le contact qu’il l’apaise. Et pour le coup, oh pour le coup, c’est clairement pas quelque chose auquel il est habitué. Parce qu’il est habitué à le fuir, le contact, Miki. Pas à le rechercher, ni à s’y complaire. Et pourtant il est là, dans les bras de ce grand petit homme, qui doit avoir son âge ou en tout cas pas être bien plus vieux. Ou même peut-être plus jeune. Et il n’a aucune envie de se dégager de son étreinte. Il a pas particulièrement besoin d’y rester ni même envie, mais il ressent pas non plus ce besoin énorme de s’éloigner de lui. Et c’est une sensation bizarre parce que depuis que son père l’a obligé à se prostituer le soir où il est parti, Miki évite le contact humain. Il essaye de pas trop y penser, de se dire que c’est qu’un petit moment de passage, que ça passera vite. C’est pas de la faiblesse, bien sûr que non, mais c’est juste… La chaleur, la sécurité. Et c’est un sentiment nouveau. Et il se serait contenté de rester dans ses bras, juste quelques secondes (minutes) pour finir par s’en aller. Mais les bras bougent, et il sent la main se poser sur son dos d’abord, lui caressant doucement la colonne au-dessus de son t-shirt. Et il se surprend à ne pas se tendre automatiquement comme un balai. À ne pas se reculer et mettre un coup de pied à ce garçon, face à ce geste personnel. Miki pense qu’il serait peut-être temps d’arrêter de réfléchir à ce qu’il aurait fait en situation normale. Parce que ce n’est évidemment pas une situation normale. Et ce garçon, face à lui, lui provoque des réactions qui sont tout, sauf normales. Il ne s’étonne pas donc, lorsqu’il presse légèrement sa joue contre la main qui se pose sur sa peau pour essuyer ses larmes. Qu’est-ce qu’il est en train de devenir ? Pourtant, il se laisse pas aller longtemps à la douceur qui émane du garçon, et redresse la tête. Sa main est toujours sur sa joue, mais Miki ne s'appuie plus dessus à la recherche du contact.
Lorsqu’il répond, il semble surpris de la raison de ses larmes. Il répète ses mots, comme pour s’assurer qu’il l’a bien entendu. Et Miki ne peut pas lui en vouloir. Si cette personne est capable d’une douceur telle que même Miki, le plus méfiant des hommes, accepte de se laisser aller dans ses bras, alors il se doute qu’il n’a jamais pleuré de colère. Il n’a probablement jamais même eu à faire à ce besoin de casser des choses, de briser ses phalanges contre les murs. La pression de la frustration et du dégoût. Les doigts semblent répéter le même chemin, encore et encore, sur sa joue, et Miki n’a aucune envie que le moment s’arrête. Et lorsque le garçon se remet à parler, Miki lève la tête vers lui pour le regarder, surpris. Non. Non, bien sûr que non, c’est pas de sa faute. Mais il ose pas parler, parce qu’il a l’impression que le ton de sa voix pourrait briser le grand enfant devant lui. Il en est persuadé désormais, Miki ; quels que soient leurs âges physique respectifs, le garçon face à lui est plus jeune que lui. Il lui demande de pas se fâcher à cause de ça. Lui dit même s’il te plaît, de sa voix tremblante, et Miki a du mal à déglutir. Parce que s’il n’a en général aucune rancune à faire pleurer des personnes qu’il considère le mérite, ce n’est certainement pas son cas, à ce gars.
Ses bras se serrent encore plus fort sur son corps, assez pour que la joue de Miki, celle où y’a pas la main du garçon, se retrouve collé à son torse. Il lui dit que c’est pour chasser la colère. Et Miki a l’impression d’être dans une autre dimension, vraiment. Il pige plus rien. Ni au type qui le tient comme si sa vie en dépendait, ni à son propre corps, ni à ses pensées ou à ses émotions. Il cligne des yeux parce qu’il est trop choqué pour faire quoique ce soit d’autre. Et quand le garçon le supplie de pas le détester, Miki réagit à la seconde.
Parce que, pour une raison qu’il ignore, il lui est insupportable d’imaginer une seule seconde que le garçon dont il aime tant le réconfort puisse imaginer qu’il le déteste. Alors qu’actuellement, c’est plutôt l’inverse. Il lève la tête vers lui, comme il le peut avec le peu de possibilité que lui laisse l’étreinte serrée et essaye de trouver ses yeux. Il lève un bras pour poser sa main sur la main de l’autre, sur sa joue. Il sourit pas, parce qu’il y a des choses chez Miki, qui sont dures à faire sortir, et qu’il n’a pas envie de mentir. Pas avec lui. ”Bien sûr que non, je te déteste pas. Puis c’est pas à cause de toi que je suis en colère, non plus. Au contraire. Je suis moins en colère depuis que t’es entré dans la pièce” Il modifie un chouilla la réalité. Il est pas moins en colère depuis que le gars est rentré dans la pièce. Il est moins en colère depuis qu’il a ses bras autour de lui. D’ailleurs, il ne pleure plus. Ni n’en a plus l’envie.
Mais il ne ressent pas l’envie, au contraire, de se défaire de l'étreinte.
Peut-être parce qu’il a peur de la réalité de sa solitude, de son poids, une fois qu’il devra de nouveau porter le poids de son corps par lui-même.
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Imoarai Kuma
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MessageSujet: Re: outcasts ✗ miki   outcasts ✗ miki EmptyDim 7 Mar - 16:15

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((ootd)) C’est la première fois que Kuma boit ainsi, et si l’alcool ne manque pas de le faire tanguer sur ses jambes, de lui provoquer quelques hoquets aigus et de brouiller ses pensées, il ne saurait ternir la douceur qui le définit tant. À l’inverse même, la boisson semble l’accentuer, ou du moins l’exprimer avec plus d’aisance. Gamin rendu moins timide, un peu plus bavard et entreprenant par l’ivresse. Sobre, il serait probablement déjà sorti de cette pièce après quelques excuses répétées, inquiet pour l’état de cet inconnu mais pourtant incapable d’oser lui proposer son aide, sa présence. On lui a appris à ne pas se mêler des affaires des autres, à faire profil bas jusqu'à se rendre le plus invisible possible. Mais aujourd’hui il est là, il est visible et il a plus que jamais la volonté de prendre soin des autres, de laisser son empathie agir à sa place. Car s’il ignore tout de la situation ou du problème qui a mis ce garçon dans cet état, il ne peut se résoudre à le laisser se débrouiller seul, ne peut accepter de l’abandonner dans un moment de détresse évidente. Car il en est convaincu Kuma, la solitude dans un moment difficile est parfois même plus douloureuse que le problème de départ. Alors il sera là pour lui. Pour l’écouter, pour parler, pour le réconforter, qu’importe par quel moyen, il fera de son mieux pour l’apaiser. Mouvements répétitifs -quoi qu’un peu irréguliers, mais toujours délicats malgré tout- de sa main contre le dos du plus petit, doigts qui s’appliquent à chasser toute larme contre les joues froides. Chaque petit geste n’a pour but que de l’apaiser, de calmer sa peine en priorité. Ils pourront discuter après, s’il le souhaite, ils ont tout le temps qu’ils veulent, la nuit entière même.

Et la vérité c’est que ça lui fait du bien aussi, au lycéen. D’abord car leur étreinte lui permet de se stabiliser et de retrouver un semblant d’équilibre, mais surtout parce que, dans le fond, il avait certainement tout autant besoin d’un câlin, que s’occuper de quelqu’un lui fait du bien par procuration. Il aurait presque appuyé sa joue contre le haut de la tête de l’autre garçon, si leur différence de taille ne rendait pas ce geste douloureux pour sa nuque. Tant pis. Tant pis surtout parce qu’elle lui échappe soudainement, la situation. Lui qui n’avait que de bonnes intentions se retrouve désemparé face aux quelques mots de celui qu’il serre contre lui. Il n’est pas triste non, il est en colère. Et c’est sans aucun doute de sa faute, c’est toujours le cas après tout. C’est lui qui énerve les gens, lui qui fait toujours tout de travers, n’est jamais assez bien, jamais suffisant. Il les déçoit toujours tous après tout. Qu’importe au final s’il veut bien faire, qu’importe qu’il soit rempli de bonnes intentions, si le résultat est toujours celui-ci. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Qu’il veuille bien agir ne change rien au fait qu’il énerve, déçoive, agace le monde entier. Et même ce garçon. Alors la panique se fait immédiate, Kuma il est terrifié à l’idée de n’avoir apporté que plus de mal à une personne qu’il voulait aider, s’imagine avec horreur être l’unique responsable de son état actuel. Il ne veut pas. Bon sang, qu’il ne veut pas. Alors il s’accroche, s’excuse, supplie. Il ne sait pas quoi faire, ignore s’il devrait finalement s’en aller et le laisser tranquille, comment il pourrait arranger la situation. Et s’il était trop tard ? Et s’il le détestait déjà ? Et s’il était éternellement incapable de faire le bien autour de lui ?

Hypothèses et interrogations interrompues par la main qui vient s’appuyer sur la sienne, le sortant ainsi de ses pensées chaotiques et faisant papillonner ses cils pour chasser les larmes qui menaçaient déjà de couler. Mais ce garçon ne fait pas qu’interrompre ses craintes non, il les fait disparaître en affirmant clairement qu'elles sont fausses. Il ne le déteste pas. Et dès cet instant, le lycéen peut enfin souffler, relâcher l’oxygène qu’il gardait enfermé jusque-là par nervosité. « C’est vrai ? » Joues qui prennent de la couleur, gamin un peu gêné, un peu heureux aussi, d’avoir pu apaiser sa colère. Il a réussi à faire quelque chose de bien pour quelqu’un. Ignore comment, mais qu’importe. Il a réussi. Alors il ose afficher un petit sourire timide. Et il ne réfléchit pas vraiment, lorsqu’il se détache finalement du garçon, lui tourne le dos le temps d’aller verrouiller la porte de la chambre, tangue jusqu’au lit où il s’assoit un peu maladroitement mais déterminé. « Comme ça je reste jusqu’à ce que la colère elle soit partie en entier ! » Logique implacable dans son esprit imbibé d’alcool. Sourire légèrement plus prononcé, interrompu par un énième hoquet. « Pardon, je crois que j’ai trop bu, c’était même pas bon. » Grimace en se souvenant du goût, mains fermées en poings qui viennent frotter ses yeux dans l’espoir de rendre sa vision moins floue. « Est-ce que tu es en colère à cause de quelqu’un ici ? Ton amoureuse est allée dans le placard avec quelqu’un d’autre ? Au fait, je m’appelle Kuma ! » Il remonte ses manches, mourant de chaud. « Enfin si tu veux pas parler on est pas obligés. On peut juste attendre que la colère elle passe ? Je peux me taire promis »

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