Moon Kiha 幹部 ( s t a f f ) ────────────── Messages : 882 Date d'inscription : 23/01/2020 Terter : Taito city rpz Métier : livreur aux heures des repas, coureur automobile clandestin la nuit. Pseudo : CALYPSIE aesthetic :
M A K E M E G O I N S A N E
| Sujet: paradise kiss ( h a k u ) Jeu 11 Fév - 16:46 | |
| paradise kiss Kiha & Haku stay in love a moment with you
( ootd but make it red hair ) - Tu sais pas chez qui vous étiez et c'est clairement le cadet de tes soucis. Trop occupé à noyer l'intégralité de tes problèmes dans l'alcool, tu enchaines verre sur verre, les éclats de rire sont trop nombreux pour les compter, les pas de danse se font sensuels contre le corps de ta copine, les baisers trop fiévreux. Vous faites un jeu d'alcool, tu t'approches d'une autre fille pour lui voler son paquet de clope et c'est la goutte d'eau apparemment. Tu rattrapes Emi de justesse devant la maison. Tu vas où ? Lâche-moi, retourne danser avec l'autre fille, je sers à rien ici de toutes manières. Je suis pas à ma place. Tu sais pas ce qu'elle raconte, t'essaies de la convaincre de rester, le ton monte, vous finissez par vous crier dessus. T'as rien fait, putain ? Elle est jalouse, Emi. C'est peut-être son seul défaut à tes yeux. Elle supporte pas de te voir approcher d'autres filles. Et encore. Si elle savait que t'es aussi attiré par les mecs, tu te demandes comment ce serait. C'est pour ça que tu peux pas lui dire. Que tu peux pas présenter Ivy à Emi et inversement. Tu finis par la laisser partir quand t'as plus d'arguments. Bien sûr, elle se calmera. Mais en attendant, t'avais la haine. Tu te sentais mal, presque coupable d'avoir approché quelqu'un d'autre qu'elle. Pourtant tu voulais rien faire avec l'autre meuf, tu savais déjà même plus à quoi elle ressemblait. Tout ce que t'avais voulu, c'est le paquet de Lucky Strike glissé dans ta poche. Tu passes ta main dans tes cheveux qui retombent aussitôt devant tes yeux. T'es pas habitué à la couleur écarlate, ça te surprend toujours quand tu tombes sur un miroir. Encore une de ses lubies. Te voir avec une autre couleur de cheveux. Tu te trouvais moche comme un poux en rouge comme ça. Elle, elle t'avait jamais autant complimenté. Tu rentres dans la maison comme si c'était chez toi et t'attrapes une bouteille de rhum sur un plan de travail dans la cuisine avant de monter pour t'isoler. Les basses résonnent dans ta cage thoracique pendant toute ton ascension vers l'étage supérieur. Tu croises des gens en train de se lécher le visage et un tas de portes fermées. T'en ouvres une au hasard, la plus loin des escaliers possible et tu tombes sur une salle de bain vide. Tu refermes soigneusement la porte derrière toi avant de te diriger vers la baignoire. Tu manques de t'éclater le crâne contre le rebord en montant dedans mais tout va bien, tu survis. Les yeux rivés sur la porte, la bouteille au bord des lèvres, le téléphone dans la main, t'as l'intention de passer ta soirée là, tout seul. A boire jusqu'à en faire un coma éthylique. Tu t'allumes une clope en rigolant et puis la série de messages commence enfin à arriver. Elle t'insulte un peu, lâche des conneries, s'excuse. Elle essaie de te faire du chantage pour que tu lui répondes mais tu l'ignores, tu rejettes la tête en arrière pour regarder la fumée de la cigarette monter vers le plafond. Tu remarques subitement que t'as les joues glacées. T'arrives pas à arrêter le flot des grosses larmes qui roulent silencieusement sur tes joues. Tu lâches pas un sanglot, c'est pas des larmes de tristesse, c'est des larmes de fatigue. T'es au bout du rouleau, fatigué de tout, fatigué de vivre, fatigué des gens, d'entretenir des relations pour que ça se finisse toujours mal. Ton téléphone sonne et tu le laisses sonner jusqu'à ce qu'il se taise de lui-même. C'est la première soirée que tu fais depuis le tremblement de terre et t'avais pas imaginé que ça se passerait comme ça. Tu laisses l'alcool te brûler le fond de la gorge. Et puis la porte s'ouvre subitement et tu essaies de chasser tes larmes précipitamment. Tes mains essuient rapidement tes joues et tu appuies tes paumes contre tes yeux un moment, jusqu'à voir des points blancs danser devant ton champ de vision. Ils veulent pas se barrer au pire ? On veut vraiment pas te lâcher ce soir ou quoi.
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