Is it too late now to say sorry? || With Naoki

Chiko regarde les couloirs tandis qu'il les parcours seul maintenant que la fête est finie et on dirait que le deuxième étage a été le plus épargné, mais des portes fermées semblaient indiquer que certains n'avaient peut-être pas fini leur business, mais ce n'était pas comme si le blondinet pouvait les critiquer, car lui aussi avait quelque chose à finir ici. Pas de chances à l'étage, mais où était-il enfin? À pas feutrés il descends les escaliers, cherchant son prix avec des yeux presque impatients dans cette maison trop grande et trop bien décorée en se demandant presque pourquoi il l'avait toujours jalousé de ne pas habité ici, mais c'était avant de voir le cinéma-maison qui avait survécu comme par miracle qu'il se rappelait pourquoi. Enfin, ce n'était pas en faisant un inventaire de sa maison que Chiko trouvera Naoki plus vite.

Pourtant, c'est en passant la tête dans la cuisine qu'il le trouva, les coudes avachis sur l'îlot central sûrement en repensant à sa petite fête qui était devenu un véritable carnaval en l'espace de quelques heures. Le cœur du blond a fait un saut dans sa poitrine, victoire et amusement s'y partageait le podium, mais aussi une petite dose de quelque chose d'autre à laquelle il ne préférait penser pour l'instant. Nao… Le surnom qu'il n'avait pas prononcé depuis si longtemps, celui qui avait tout ce que tu n'avais pas et à qui tu ne pensais jamais un jour excuser l'existence. Pardon pour tout ça, j'aurais dû arrêter Nob avant qu'il ramène autant de gens. Il s'est approché lentement, les bouton de sa veste ouverte cliquetant contre le marbre du comptoir tandis qu'il se penchait dessus, son épaule frôlant la sienne. Je me suis dit que jpourrais t'aider à nettoyer pour m'excuser de tout ça...et le reste. Comme s'il était penaud, sa tête se baisse à son tour et sa main semble timidement s'approcher de celle du maitre de maison. Est-ce que ça te dérange?

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naoki + yachiko
i'm falling, top to toe falling

(( ootd )) - Ca fait au moins trente minutes que tu nettoies la cuisine. et c'est toujours aussi sale. tu comprends pas comment ça a pu dégénérer aussi vite. tu comprends pas comment ils ont pu en mettre partout comme ça, comment autant de monde a pu se retrouver chez toi sans que tu les connaisses. en plus t'oses pas virer les derniers restant parce que tu sais pas ce qu'ils font dans les chambres en haut. t'es juste à bout de nerfs, là seule chose que t'as envie de faire c'est de tout envoyer bouler et d'aller pleurer tout seul au fond de ton lit en pensant à la tête que fera ton père quand il rentrera pour retrouver sa maison en ruines. tu jettes subitement l'éponge dans l'évier en grognant de frustation. ça sert à rien ! tu t'affales sur l'îlot central la tête entre les main en soufflant misérablement. qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire, hein ? il faut que tu te reprennes, ouais. que tu nettoies tout ça vite fait. si tu t'y mets vraiment tu peux le faire. tu mettras les tapis au pressing et... les trois lettres qui résonnent subitement dans la pièce t'arrachent un hoquet de surprise. t'as envie de relever la tête mais tu le fais pas tout de suite. ton coeur bat trop vite dans ta poitrine et t'as l'impression que de montrer ton visage te trahirait. yachiko. tu murmures d'une voix blanche. c'est lui pas vrai ? impossible.

tu mords ta lèvres et libérant ton visage. tes mains vont doucement s'écraser contre le marbre et tu relèves le regard droit devant toi. tu sens son corps près du tiens et tu t'affoles. t'as un trou noir dans la poitrine qui aspire tout sur son passage. t'as peur, sans trop savoir de quoi. et il s'excuse pour ? quelqu'un ? tu sais même pas qui est ce Nob ni pourquoi c'est lui qui aurait ramené ce monde, il était même pas invité ce type, pas vrai ? tu finis par tourner ton visage vers lui et tes yeux semblent imprimer chaque trait l'espace d'un instant, comme s'il risquait de disparaître subitement. il est si proche de toi. et plus important, il est ici. il est vivant. il t'a juste rayé de sa vie, sans raison évidente alors. il avait pas eu de problème majeur, rien de tous les scénarios que tu avais pu imaginer dans ton petit crâne embué par la naïveté. tu tournes le regard dans la direction opposé à lui, tu écartes ta main de la sienne au passage. pourquoi tu ferais ça ? tu inspires douloureusement avant de reprendre à voix basse. alors t'es vivant, finalement. tu fronces les sourcils mais c'est plus fort que toi, une larme roule sur ta joue. alors tu te détournes vivement. ben. j'espère que tu t'es bien amusé en tous cas. tes doigts agrippent nerveusement le bord du meuble. tu parles de la fête. de toutes les autres fêtes qu'il a fait sans toi. et puis de ta personne avec qui il a joué. de tout.

"Pourquoi" que Naoki demande avec cette belle expression sur le visage et ces yeux qui ne regardent que lui. Parce que tu le mérite, Nao. Les yeux se font plus triste, pour montrer plus de douleur qu'on en ressentais vraiment, car jamais ça ne pourra égaler ce que Naoki a vécu par sa faute. Je pensais pas pouvoir survivre aussi longtemps sans y metre fin moi-même, mais je suis là... "pour toi" que Chiko aurait aimé ajouter, mais ça aurait sonné too much. Ils ont dit que ce serait que deux semaines, pas plus longtemps, mais... autant ne rien dire pour laisser le suspens faire travailler l'imagination de Naoki pour lui. Tandis que le blond tentais d'essuyer la larme, mouvement interrompu par ou mouvement de 180 degrés. Soupir et épaules qui s'affaissent d'un air désespéré, même si le public ne pouvait pas le voir, il fallait jouer la pièce jusqu'au bout. Pas vraiment, encore moins si c'est comme ça que ça te met. Sa main effleure la sienne, mais se rétracte d'elle-même cette fois. Je suis tellement désolé Naoki, si tu savais à quel point. La technique favorite de Chiko pour pleurer sur commande est de s'imaginer mourir de la pire façon, chaque fois ça lui donnait au moins quelque chose au bord des yeux comme maintenant.

Chiko avait des règles bien simples dans ses contrats avec ses sugar daddies et mommies: Santé, argent et vie privée, le dernier point impliquait surtout de ne pas parler de lui en disant son nom aux proches et rien poster sur les réseaux sociaux le mentionnant ou le montrant sous aucune circonstances pour garder un total contrôle sur ce qui entre et sors des relations avec eux, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver au pauvre gamin de 21 ans qui a si besoin de connaître le confort qu'il n'a jamais, le meilleur rôle qu'il savait jouer. Qu'est-ce que je peux faire pour que tu me pardonnes? Il préférait ne pas avoir à donner d'explications, car son cerveau avait encore besoin d'un peu de temps pour monter un scénario plausible, mais s'il le fallait. Je t'en prie... Comme s'il ne pouvait plus s'en empêcher, comme si ses émotions prenaient le contrôle, ses pieds s'avancent vers lui et ses bras se passent tendrement autour des épaules de sa victime tandis que sa tête se pose sur son épaule. Me demande juste pas de partir s'il te plait. Peut-être qu'il était trop dans son acting, peu était-il trop plongé dans son personnage, mais il avait l'impression qu'il pourrait verser quelqes larmes si Naoki le chasserait maintenant.

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naoki + yachiko
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(( ootd )) - Tu souffles un rire amer quand il dit que tu le mérites. Tu le comprends pas. T'avais cru, l'espace d'un battement de coeur, que vous étiez sur la même longueur d'onde, Chiko et toi. Que vous étiez amoureux. Tu savais pas bien ce qui l'avait fait fuir, t'avais imaginé des tas de scénarios. Peut-être le fait que ton père soit entré dans la chambre. Peut-être le fait qu'il t'ait tourné le dos et qu'un garçon à moitié renié n'intéressait plus Chiko. Peut-être autre chose. Tu voulais pas y penser. Deux semaines. Ton cerveau s'anime, un tas de nouveaux scénarios se creusent un chemin à travers tes pensées. L'hôpital, un travail, tout aurait pû être la cause de son départ, mais rester loin de toi six mois ? Tu sentais l'émotion dans sa voix et c'est la seule chose qui te faisait hésiter. On pouvait pas jouer la comédie à ce point, pas vrai ? Il était forcément sincère. Chiko ne t'aurait jamais menti. Il ne t'aurait jamais abandonné pendant six mois sans une bonne raison, pas vrai ? Tu sens un contact trop bref contre ta main. Tu souffles fort en levant les yeux au plafond. Je comprends pas pourquoi... Je comprends pas comment t'as pu me faire ça. Et au pire moment. Tu t'étais jamais senti aussi seul que pendant les six derniers mois. Tu avais l'impression d'avoir tout perdu d'un coup. T'avais perdu goût à la vie aussi. T'avais perdu l'appétit, tu t'étais forcé sans savoir pourquoi. T'avais hésité quelques fois, à sauter d'un toit.

Tu essuies rapidement tes joues humides mais tu te raidis subitement en sentant le contact surprenant des bras de Chiko autour de toi. tu fermes les yeux, trop fort. Et Dieu ce que t'aimerais être un salopard au fond parfois, lui dire de se barrer d'ici. De plus jamais t'adresser la parole. Ce que t'aimerais lui balancer à la figure que ouais, t'aimes bien quelqu'un d'autre, qu'il a plus ta place dans ta vie. A la place, tu poses ta main sur son bras et tu murmures quelques mots sincères. j'ai pas envie que tu partes. Tu te retournes subitement pour lui faire face. Tu détailles son visage un moment. T'avais oublié à quel point il était beau. T'avais presque oublié les sentiments que t'avais pour lui. Si seulement il était pas revenu, t'aurais pu continuer à te voiler la face, à faire semblant de ne pas savoir, de ne pas ressentir, de ne pas l'attendre, au fond. Tu t'agrippes à sa veste et tu t'approches dangereusement de son visage, sans quitter ses prunelles du regard. Ca te frappe d'un coup. mais tu vas repartir, pas vrai ? T'as jamais eu l'intention de rester. pourquoi t'es venu, Chiko ? Tu le lâches, tu recules d'un pas. je- j'ai des sentiments pour quelqu'un d'autre. autant tout foutre en l'air maintenant. ça ferait moins mal s'il partait maintenant. t'en étais sûr.

(( ootd )) Ce n'était pas le temps de se réjouir, c'était trop tôt pour savoir ce qui allait se passer dans les prochaines, minutes, tout pouvait encore changer. J'avais honte de ce qu'on m'a obligé à faire, c'est pour ça. Les yeux toujours enfouis dans son épaule, Chiko repense à la douleur des piercings et quelques larmes viennent s'imbiber dans son blazer. Je voulais revenir, mais j'y arrivais pas... Avec Naoki, Chiko avait toujours joué le mec cool et qui pense pas trop à demain, un roc qui s'ébranlerait devant rien et le voilà maintenant dans cet état, ô cruel destinée qui a pu s'acharner sur lui.

Le blond se laisse regarder, il adore qu'on le regarde, souriant juste assez pour avoir l'air triste et qu'on voit ses yeux rougis par les larmes. Merci. Un simple mot lourd de sens, un simple mot qui perd son sens entre les lèvres de Yachiko qui ne sait même pas pourquoi son merci est sincère. Le visage de Naoki est désormais si proche du sien qu'il pourrait l'embrasser pour lui remémorer tous les bons moments ensemble, mais le problème était que s'il prenait trop l'avant comme ça, il donnerait sûrement encore l'impression qu'il pourrait partir à nouveau. Alors il attendra que Nao vienne de lui-même, pour lui, Chiko prendra son mal en patience, mais seulement pour voir combien de temps il lui résistera.

Tu m'a demandé de rester, alors je serais là. Il avait écouté jusqu'à la fin, avait froncé les sourcils en entendant parler de sentiments autre que pour lui, la jalousie était son pire ennemi et il devrait se garder calme, mais c'était plus fort que lui. Je suis revenu parce que j'ai enfin le courage de me regarder dans le miroir sans vomir. Jamais il ne pourrait vomir en se regardant, impossible, mais c'est vrai qu'une fois où un pervers lui a laissé un suçon un peu trop haut sur la nuque, il s'était pas trop regardé avant qu'il disparaisse quoi.

Pourquoi tu voudrais que je restes si t'avais vraiment de sentiments pour quelqu'un d'autre? Valait mieux ne pas l'attaquer, ne pas l'antagoniser, seulement le faire réfléchir, comprendre son raisonnement pour mieux le déconstruire en sa faveur. Pourtant sa jalousie ne se taît pas, elle est triste et fait vibrer sa voix. Je veux pas partir en sachant que t'es triste, j'ai pas envie de partir après t'avoir fait pleurer et encore moins sans t'avoir dit que je t'aime Nao. Encore un pas vers lui, tentant de prendre sa main et d'autres larmes s'écoulent de ses yeux, c'est plus facile quand elles ont déjà commencées. Comment je peux le prouver et me racheter?Chiko accepte sa faute, l'avoue entièrement, mais tente de lui faire comprendre que toujours il a pensé à lui, jamais son visage ne quittait ses souvenirs, il était bien les seuls vraiment positifs de sa vie après tout, brouillant les limites que lui-même s'imposait. Non seulement ça, c'était sûrement un autre défi que lui imposait le destin, mais perdre n'était un mot connu par son esprit de compétition.

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naoki + yachiko
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(( ootd )) - tu fronces les sourcils en te retournant pour le regarder. Tu demandes presque timidement. A voix basse. qu'est-ce qu'on t'a obligé à faire ? Il dit qu'il arrivait pas à revenir, ça t'embrouille un peu. Son visage trop triste à ton goût te donne envie de le prendre dans tes bras même si tu sais que ce serait une erreur. Il dit qu'il partira pas et ça te fait sourire tristement. La première fois aussi, tu voulais qu'il reste. Pourtant il était parti. Tu vois pas pourquoi ce serait différent cette fois. Et ses mots ne font aucun sens pour toi. Tu sais pas de quoi il parle, tu sais pas ce qu'il a vécu, mais t'as peur qu'il te le dise. T'as peur que ce soit quelque chose de tellement horrible que t'aurais pas envie de l'entendre. Sa question te prend de court. Tu sais pas s'il veut te l'entendre dire ou si il est juste bête. Il sait vraiment pas ? parce que... tu le regardes un moment sans finir ta phrase. et puis, tu te mets à rire, juste un peu. un rire qui sonne triste. presque autant que la voix de chiko quand il reprend. et ses mots effacent le sourire de tes lèvres.

il prononce les mots magiques. ceux qui font fondre ton coeur malgré l'incompréhension évidente que tu ressens. Tu le laisses prendre ta main, ton souffle s'accélère. et quand tu vois les larmes rouler sur ses joues, tu laisses tes yeux déborder aussi. tu secoues la tête de droite à gauche. Yachiko, c'est l'une de tes plus grandes faiblesses au fond. Il te fait perdre la tête, il te ferait faire n'importe quoi. Tu ramperais pour lui. Tu foutrais ta vie en l'air pour lui. Ta main libre cherche sa hanche pour l'attirer un peu vers toi. Et t'hésites. A quelques centimètres de son visage. Avec ton regard dans le sien. Alors que vos souffles rapides se mélangent déjà et que ses traits sont brouillés par les larmes. Tu laisses tes doigts courir sur sa joue. Tu appuies doucement sur sa peau, comme si tu vérifiais qu'il soit bien là d'abord. Tu chuchotes. j'ai toujours des sentiments pour toi. voilà pourquoi je voulais pas que tu partes. mais tu le savais déjà... tu fermes les yeux pour presser délicatement tes lèvres contre les siennes. Entre vous, ça n'a pas toujours été doux pourtant. Mais aujourd'hui, ce n'est pas la brutalité que tu recherches, c'est la sincérité. Lorsque ta main caresse sa nuque et que tes lèvres épousent les siennes, tu te sens dériver sous le poids de la violence sentimentale qui détruit tout sur son passage. Tu as déjà perdu la partie.

(( ootd )) Tu regardes dans ses yeux en cherchant quoi dire, à quel point tu devrais en révéler à ton très cher. Naoki était encore si doux avec toi malgré tout et si innocent malgré les péchés que vous avez commis ensembles dans l'étreinte du soir. Une âme comme la sienne ne le supporterait sûrement pas et c'est en secouant la tête que tu lui souris avec un expression presque douloureuse dans le regard J'ai pas envie de te faire peur ou que tu te sentes mal, car... Cette émotion d'avoir envie de quelqu'un qui nous manque tellement, tu fais de ton mieux pour l'émuler comme tu l'avais vu dans les films romantiques que tu as vu, toi qui n'avais jamais vraiment ressenti ça, mais ce que tu voulais transmettre à Naoki. L'important c'est que j'ai pu les convaincre de me laisser te voir au moins une fois. Si l'on savait que tu avais des relations aux Kiyohara, il ne va sans aucuns doutes que certains sponsors ne voudraient plus de toi et est-ce que tu étais prêt à les laisser partir?

Tout n'est qu'une question de gagner au final pour toi non? Naoki t'as attiré à lui et tu lui as souris, te retenant d'y aller trop fort pour ne pas briser la magie du moment, te rappelant à quel point ses doigts étaient doux sur ta peau. Nao... Nom soufflé avant que tes yeux ne se ferment pour accueillir ton prix, car pour l'instant l'univers n'était composé que de deux personnes alors qu'habituellement tu n'en étais que le seul habitant. Les baisers font partie des rares trucs que tu refuses d'accorder en général, car c'est trop intime, trop alien à tes relations d'affaires pour qu'il y ai de réels sentiments entre vous, mais là c'est différent. Après être passé par tellement de stades émotionnel sur son compte et le nombre de fois où t'as dû rester avec lui parce qu'il était trop maladroit pour exister seul, sans compter à la fortune que ça te permettrait d'avoir à portée, lui donnait le droit de le faire et il serait mentir de dire que tu ne l'appréciais pas un peu beaucoup quand même. Naoki, doute jamais que je t'aime, ok? Que tu chuchotes à son oreille tandis que vous reprenez votre souffle après avoir tenté de faire durer le baiser jusqu'au bout et, alors que tu le soulèves du sol pour l'asseoir sur l'îlot qui devait faire mal au bas de son dos à force de s'appuyer dessus, malgré tout tu en veux plus. Plus de sa chaleur sincère et bienveillante avant de retourner dans le monde de mascarade et de faux-semblants qui composent ta vie.

Pourtant, tu te fais de plus en plus urgent, comme s'il y avait quelque chose qui clochait, mais il était seulement temps de faire avancer le plan à la prochaine phase. Naoki, je dois t'avouer quelque chose... Tes mains se posent sur ses joues, une lueur d'inquiétude dans le regard, comme si tu n'arrivais pas à trouver ta deuxième tong gucci incrusté de diamants. J'en ai presque fini avec eux, il me reste maximum 1 mois et après je serais enfin libre, je sais pas quand est-ce qu'ils me reprendront. J'entrerais pas dans les détails, mais si je disparaît encore, tu sauras pourquoi. Il fallait bien qu'il couvre ses arrière quand il partirait en voyage avec ses sponsors, il en avait déjà deux de bookés qui lui bouffaient déjà trois semaines en tout, mieux poursuivre le narratif déjà construit plutôt que de devoir inventer autre chose ou avouer qu'il doit voyager avec des hommes mûr et recevoir leur argent en échange de quoi il est à leur disposition, pas le meilleur truc quoi.

Tout ce que je voudrais, c'est rester avec toi jusqu'à ce que je sois forcé à partir... La voix se fait presque suppliante, tandis que ses lèvres se rapprochent encore un peu trop près des siennes Est-ce que c'est égoïste de ma part? Je veux pas te faire plus mal encore plus à cause de mes mauvaises décisions. Laisser la balle dans le camp de Naoki était la bonne décision au final, c'est lui qui était en position de pouvoir dans les négociation, alors que tu n'as que ton corps et des mots à offrir.

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naoki + yachiko
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(( ootd )) - Tu sondes son regard, comme si tu voulais t'y abîmer. Comme si tu cherchais à savoir s'il te disait la vérité rien qu'en lisant son âme à travers. Toi, tes yeux ne renvoient que la centaine d'interrogations que tu aimerais lui poser. Mais tu sais que ça ne servirait à rien. Si Yachiko avait décidé de ne rien te dire, alors il ne te dirait rien. C'est quand même plus fort que toi. convaincre qui ? tu mords ta langue. Pourquoi tu demandes ? Est-ce que tu as envie de savoir d'abord ? Il t'en parle comme si c'était secret, un horrible secret dont tu ne veux rien savoir. Peut-être qu'il tue des gens pour la mafia. Peut-être qu'il est agent secret. Peut-être qu'il vend son corps. Non. Il n'aurait pas besoin de faire ça. Parce que Yachiko, il te rend fou. Il prononce ton nom à voix basse et un frisson te parcourt l'échine dorsale. Tes lèvres caressent les siennes et tu arrêtes de réfléchir pendant une seconde. tu perds le souffle contre sa bouche, fausse innocente qui t'a manqué. Tu lui aurais donné le monde, voilà pourquoi il n'aurait aucune raison de se prostituer. Il n'aurait eu qu'à demander et tu lui aurais donné ton âme. Avant.

Tu finis par interrompre le baiser. Tu serais volontiers mort sur ces lèvres mais tu reprends ton souffle erratique contre sa gorge à la place. Et les mots susurrés à ton oreille résonnent longtemps dans ton esprit, même quand il te hisse sur l'ilot central et qu'il se fraie un chemin entre tes cuisses. tu baisses les yeux vers tes doigts pour éviter de croiser son regard. T'es pas vraiment sûr de l'avoir cru, quand il t'avait dit ça. Et puis ses mains caressent subitement tes joues et tu ne peux plus l'ignorer. Tu détailles ses traits avec ton sérieux habituel. yachiko... et son prénom roule sur ta langue comme une poésie dont t'avais oublié les mots. il va rien t'arriver, pas vrai ? tu baisses les yeux et tes doigts se mettent à tracer des formes sur son haut transparent. Tu peux presque sentir sa peau nue à travers. Ses mots te font relever la tête et il se retrouve dangereusement proche de toi, jusqu'à ce que vos souffles ne se mélangent. Jusqu'à ce que ta respiration ne s'accélère. Il te fait perdre la tête. Tu sens ton coeur brisé palpiter dans ta poitrine. T'es réticent pourtant. Dieu sait que t'es réticent. T'aimerais lui résister, lui dire que c'était fini entre vous, qu'il n'avait qu'à partir au bout du monde faire ce qu'il devait faire. Tu avais envie de l'envoyer se faire foutre, bordel. T'avais pas vraiment envie de ses lèvres. de ses doigts dont chaque effleurement te brûlait la peau. de son corps qui allumait un brasier au creux de ton estomac. t'avais pas vraiment envie de passer tes mains dans sa nuque et de resserrer tes cuisses contre son corps comme tu venais de le faire, hein ? t'avais pas vraiment envie de l'emprisonner contre toi, de pas le laisser partir. mais le brasier te hurle d'en finir. tu veux qu'il soit à toi pendant quelques minutes. Tes doigts agrippent ses cheveux. Tu m'as manqué. Et tu plonges. Tu te noie contre ces lèvres adorées. Tu les malmène. Et ta poigne est plus féroce, ta langue est pressante. Il est à toi, juste un instant.

(( ootd )) Il te demande qui et une dizaine de noms te viennent en tête, des relations passées et présentes, qui pourraient porter le chapeau sur leur pause, mais c'était trop risqué de donner des détails, ça vous créerait des problèmes s'il venait à chercher des explications et puis le blanc de l'ignorance lui allait si bien. Personne contre qui je peux me battre malheureusement. Ton cœur bat trop vite alors que tu le vois réfléchir à tes mots et un frisson te parcours involontairement quand tu entends ton prénom traverser ses lèvres, ce prénom que personne n'utilisait à part lui, l'un des nombreux point qui le rendait attendrissant. Sera-t-il surpris en voyant l'éclat argenté sur ta poitrine tandis que ses doigts le parcourait? Quelle expression fera-t-il? Tu te dis que c'est pour garantir ton emprise sur lui que tu ne relève pas pour lui de t'appeler par ton surnom, il fallait que tu sois prêt à lui laisser du lousse pour t'assurer que ses yeux et son cœur ne te quittent pas, mais à quel point es-tu prêt à lui donner s'il s'approche encore plus?

Tu y as pensé une fois, il y a longtemps, ce qui se serait passé si tu avais commencé à traité Naoki comme les autres en lui demandant monts et merveilles, en le traitant comme une carte de crédit sur pattes à la place de faire comme si tu l'avais vraiment aimé juste pour une vengeance qui ne t'apporterait rien à part une temporaire satisfaction? Pourquoi est-ce que tu te complais dans ce que l'on t'as appris, d'éteindre ton coeur pour faire primer la raison et les reflets chromés des voitures de luxe et le lustre des cartes de crédit? Trop de questions auxquels tu refuses toujours de penser, ça ne sert à rien de penser à quelque chose qui n'apportera rien à ton confort et au moins les diamants tu peux les voir briller. T'inquiètes pas, t'es le seul à avoir le droit de me laisser des marques Naoki. Sourire en coin tandis qu'il t'emprisonne contre lui, te fais siens alors que tes bras restent autour de sa taille, comme s'il n'était pas déjà assez proche. Peut-être que c'est la frustration des derniers jours, le stress d'avoir dû gérer trop de trucs à la fois pour tes sponsors, notamment organiser ta collection de pulls par marque pour t'assurer qu'on ne t'offrait pas de doublons, en plus du manque de passion de tes relations qui rendait le truc intéressant. Pour une fois, t'as envie de quelqu'un, t'as envie qu'on te touche et pas seulement par obligation, mais simplement par envie.

C'est fou comme les mots lui faisait du bien, cette sensation qu'on l'attend, qu'on l'aime, l'adore et le désire, Chiko ne s'en lasse pas et si seulement il pouvait le rendre ou avait envie d'apprendre comment. Toi aussi tu m'as tellement manqué. Il est doux, mais paraît si insatiable devant toi et ça te fais sourire quand ses lèvres se retrouvent contre les tiennes alors que tu te laisses faire, entouré de lui, de son toucher si familier et son odeur presque nostalgique. Tu ne vois plus rien d'autre que lui, trop proche, en répondant à ses avances avec la même ferveur, ce serait dommage de ne pas profiter de lui un peu plus longtemps. Rien qu'un mois et je serais tout à toi. Exclusivement ou pas ça resterait à voir comment il se sent en descendant de l'avion et qui sait s'il saura se tenir, mais pour l'instant, juste un instant, réduire sa logique à silence et d'arrêter de soupeser la valeur de cette relation et seulement profiter du prix de sa victoire en se laissant consumer par la passion. Qu'est-ce que tu veux faire maintenant? Tu déposes des baisers dans sa nuque, désireux de laisser une marque de ton passage, mais ça devrait attendre plus tard, trop de risque qu'on vous interrompe. J'ai aucune envie de te partager ce soir. Le ton de velours et les yeux dans les siens, tu souris en entrelaçant ses doigts dans les tiens avant de réclamer d'autres baisers. Pour les prochaines heures, tu voudrais être le seul à pouvoir l'admirer et voir toutes ses expressions qui t'ont peut-être plus manqué que prévu. Ce soir tu le porteras comme ton trophée et l'aimera comme l'amant qu'il mérite.

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naoki + yachiko
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(( ootd )) - tu renverses la tête en arrière pour laisser un rire s'échapper d'entre tes lèvres en entendant ce qu'il dit. il n'y a que toi qui ait le droit de le marquer, ça sonnait bien finalement. Et t'avais peut-être envie de le marquer. Un peu. Ton regard retrouve le sien rapidement mais le sourire ne quitte pas tes lèvres tout de suite, il flotte entre vous. Et quand il te dit que tu lui as manqué aussi. Tu le crois. Tu l'embrasses comme s'il n'était jamais parti, tu laisses tes jambes se balancer dans le vide, comme si t'avais aucun problème. Comme si vous étiez revenu à une époque déjà révolue pour toi. tu glisses tes doigts contre ses joues en t'écartant doucement. T'es plus à un mois près, hein ? Tout à moi ? Tu esquisses un sourire en coin. mais je sais pas si ça vaut le coup d'attendre un mois. tu fais la moue. Tu mens. Tu l'attendrais bien plus que ça s'il te le demandait. S'il te promettait de revenir. Tu lui fais confiance, tu sais qu'il doit avoir quelque chose d'important à régler, quelque chose de dangereux. Tu peux le lire dans ses yeux.

Tu penches la tête sur le côté quand ses lèvres se mettent à tracer des sillons brûlants le long de ta gorge. Tu mets un moment à assimiler sa question, trop occupé à profiter de ses caresses. Tu sais très bien ce que t'as envie de faire. Mais tu peux pas faire ça. Tu agrippes ses vêtements pour le forcer à reculer. C'est pas important ce que je veux faire... Je dois nettoyer tout ça avant que mes parents rentrent sinon... sinon quoi ? Qu'est-ce qu'ils te ferais ? T'en sais rien, t'as jamais organisé de fête aussi grosse toi, t'as jamais eu à nettoyer les trois étages de la maison. Tu fermes les yeux un instant. Je suis désolé. tu murmures. mais ce soir je peux pas. ton père, tu l'as déçu une fois parce que Yachiko te faisait perdre toute lucidité, pas vrai ? T'as pas envie que l'histoire se répète. Il faut que tu fasses quelque chose pour tout ça. Et pourtant t'as du mal à t'extirper de sa proximité. T'as pas envie de détacher tes doigts des siens, t'as pas envie de t'éloigner. C'est à contre-coeur que tes paumes se posent sur sa poitrine pour l'éloigner. Tu descends du meuble, désorienté. Tu sais même plus où t'en étais, ni par où commencer. Tu retournes vers l'évier pour attraper l'éponge. Tu baisses les yeux vers ce que tu fais. T'as qu'à rester, si tu veux. Tu frottes. Vraiment fort. Je veux dire... Tu peux dormir ici, y a plein de chambres. Enfin, quand j'aurais viré les gens qui sont encore en haut. tu grimaces. Il allait vraiment falloir que tu vires des gens de chez toi. je te rejoindrais quand j'aurais fini. si tu finis un jour sans mourir de vieillesse d'abord.

Sujet: Re: Is it too late now to say sorry? || With Naoki

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