say cheese ☼ chiko

Sujet: say cheese ☼ chiko Mar 8 Déc - 20:06

say cheese

(( ootd )) - Si Midori était l'unique enfant de ses parents, elle disposait d'une ribambelle de cousins, et forcément, d'oncles et tantes qui allaient avec. Elle n'en aimait aucun. Tous plus stupides et avares les uns que les autres. Soit ils se mettaient à ses pieds, en espérant qu'elle se montrerait clémente à la mort de son père. Soit ils essayaient par tous les moyens de lui voler son héritage. Son oncle Akito faisait parti de cette seconde catégorie. Marié mais sans enfants. L'apparence... Robuste. Pour de ne pas dire qu'il était gros. Tout chez lui la débectait. Sa façon de parler. Sa moustache. La princesse se devait de remettre son oncle à sa place. Il ne méritait rien d'autre que des miettes, et encore. Vaines tentatives de discréditer Midori. De convaincre son grand frère de lui donner une partie de la fortune familiale. Arrogance mal placée, qu'elle comptait bien déchirer. Ainsi, elle s'était permise d'engager quelques détectives privés. Histoire de connaître en long et en large la vie pitoyable de ce rat. Tout était bon à prendre. De quoi le faire chanter, de quoi le faire se plier sous ses exigences. Le voir à ses pieds serait une vraie réussite. Rien d'autre ne l'excitait autant que ça.

Le château de cartes s'était écroulé, quand Midori avait découvert le sombre secret qui animait les nuits de son oncle : homosexualité. Orientation sexuelle qui n'était pas admise chez les Tachibana. Signe de décadence, d'impureté. Besoin de rien d'autre que cette précieuse information pour le détruire. Pour faire de lui son esclave, her little bitch. Des preuves, la jeune femme en avait. Photographies. Messages. Mais à quoi bon placer un couteau sous la gorge de son cher oncle sans qu'il ne soit conscient des dangers. Il fallait le confronter. Le faire trembler de terreur. Une chance, Midori avait été mise au courant qu'il allait rencontrer l'un de ses sugar babies à un hôtel luxueux de la capitale. Il n'en fallut pas bien plus pour qu'elle n’échafaude un plan. Entourée de gardes du corps, il ne pourrait rien faire. Rien faire d'autre que de supplier. Et de chouiner. Misérable créature. Pour l'enterrement de son oncle, Midori s'était vêtue avec élégance. Robe noire moulant ses courbes. Louboutins aux talons vertigineux. Lèvres rouge sang, pour apposer le sceau du destin sur la joue de ce pauvre, pauvre petit Akito. Ses boucles noires nouées en une queue de cheval. Lui donnant l'air d'une Reine. Reine qu'elle était. Dressed to kill, nothing more.

Dans l'ascenseur, Midori ne put s'empêcher d'éclater de rire. Elle jubilait. Elle n'avait qu'une seule chose en tête, l'humilier et voir son visage se décomposer. Écraser les autres, c'était sa passion. Surtout quand cela servait ses intérêts personnels. 17Ème étage. Portes s'ouvrant lentement sur un couloir richement décoré. Et au milieu de cela, la vipère trônait fièrement, ses gorilles l'entourant. Ses chiens de compagnie. Chambre 1706. Une suite. Amusant. Avait-il vraiment les moyens pour s'adonner à une telle folie ? Pitoyable. Claquant du doigt, elle laissa ses fidèles serviteurs ouvrir de force la porte. Midori enverrait un joli chèque aux responsables de l’hôtel, et personne ne dirait rien. Les rats ne disaient jamais rien, quand on leur donnait de quoi se sustenter. La scène se dessinant par delà la porte était... Dégoûtante. Voir son oncle en train de crier de plaisir, nu, allongé sur un lit. Figure plus ou moins habillé devant lui, son amant, son sugar baby, sa pute. Allez savoir. - Say cheese uncle ! Appareil de photographie professionnel entre les mains, Midori appuya sur la détente. Comme si elle venait de tirer avec un pistolet sur son oncle. C'était tout comme. Mort sociale. Et financière. Que faire de son jouet ? La princesse avait quelques idées. Et Chiko, lui, ne manquerait pas d'apprécier.

Sujet: Re: say cheese ☼ chiko Mer 9 Déc - 3:30

(( ootd )) Chiko était là que pour l'argent, sinon pourquoi est-ce qu'il serait en train de se faire prendre par un homme d'au moins deux fois son âge dans un hôtel un mercredi soir, alors que pour une fois Nob semblait faire un truc intéressant à l'appart. Le pire, c'était que l'autre vieux lui avait pas laisser le temps de se déshabiller totalement qu'il voulait déjà commencer. S'il avait été nu, au moins aurait-il pu se laver de son toucher dans la douche par la suite, mais cette fois on parlait de ses vêtements, donc il devrait les laver une fois à la maison? Ew. Enfin, c'était de l'argent facile au moins, il ne durait pas très longtemps en général et ne voulait pas qu'il dorme dans la même pièce que lui (un truc de famille, il a pas voulu partager plus et honnêtement Chiko s'en foutait royalement) donc c'était vraiment tirer quelque coups, boire un peu et repartir comme si rien ne s'était jamais passé.

Le bruit de l'appareil ne fit même pas sursauter Yachiko tant que ça, l'habitude d'être regardé, mais plutôt le glapissement du porc sous lui qui fit regarder derrière lui, chemise blanche glissante légèrement de ses épaules nues et c'est tout naturellement qu'il sourit, comme s'il se faisait prendre en flagrant délit tous les jours. Akito m'avait pas dit que l'on serait rejoins par quelqu'un d'autre. Le regard se fait plus froid d'un coup malgré la chaleur du sourire. Ni qu'il se ferait percer à jour, un système très efficace qu'il disait, enfin bref. Se rhabillant sommairement après s'être dégagé du haut de son partenaire, il s'asseoit sur l'une des chaises près de la fenêtre. Elle était une inconnue et possédait une caméra, valait mieux jouer safe. Si c'est pour une vengeance, j'aimerais que mon visage soit flouté sur les photos, j'aimerais éviter de devenir une deuxième cible, que puis-je faire pour vous? Faux respect sur les dents blanches, mieux valaient les négociations d'abord et elle l'avait quand même sauvé de devoir trop se nettoyer, donc un peu de gratitude serait peut-être de mise, mais qui sait si cette femme en soit digne, tout élégante soit-elle. Alors c'est votre oncle? Vous auriez dû venir 5 minutes plus tard, sa tête aurait été encore plus embarrassante. Malheureusement pour Akito Tachibana, il était pas très sexy quand le plaisir atteignait son paroxyse, non pas qu'il l'était en général.

Sujet: Re: say cheese ☼ chiko Mer 9 Déc - 22:10

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(( ootd )) - Entrée fulgurante, foudroyant de terreur son pauvre oncle. Il s'était immédiatement redressé, l'air paniqué. Midori se sentait... mieux que jamais. Le voir ainsi se recroqueviller de peur. Son regard perdu et terrifié. Il se savait vaincu. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était fuir. Fuir de la chambre ? Impossible. Les gardes du corps de l'héritière étaient flanqués de chaque côté de la seule vraie issue. Plus qu'une chose à faire, s'enfermer dans la salle de bain. Peut-être qu'une bonne douche suffirait à laver tous ses péchés ? Impossible. Aucune réaction de la part de Midori, alors que son corps dodu s'envolait à toute vitesse vers le seul endroit où il pouvait se cacher. Le temps finirait par jouer contre lui. Pas besoin de lui courir après. De le faire souffrir un peu plus. Elle disposait déjà de toutes les cartes pour le défaire. Il avait perdu cette bataille. Et la guerre, aussi. Un éclat de rire s'échappa d'entre ses lèvres. Qu'il était bon, de détruire ses adversaires. Plus jamais il n'éleverait la voix. Plus jamais il n'oserait se mettre en travers de son chemin. Il était à sa merci, un objet qu'elle chahuterait dans tous les sens jusqu'à sa mort. Dommage que les Tachibana soient aussi peu tolérant.

Akito n'avait plus aucune importance. Son amant, par contre, était la clé pour que son plan réussisse. Une photo, c'était déjà un bon début mais il lui en fallait plus. Annihilation totale. Quand Midori se lançait dans quelque chose, elle ne faisait pas les choses à moitié. Plutôt mignon, ce garnement. Il devait avoir son âge. Pour qu'un tel homme accepte d'offrir son temps à une créature aussi dégoûtante que son oncle, il devait y avoir un accord, entre eux. Argent ? Promesse d'amour éternel ? Non. Pas avec tout ce que Yachiko était en train de dire. « Que puis-je faire pour vous ». Parfait, il comprenait la situation. Midori ne supportait pas la stupidité. L'inconscience. Pas quand elle entrait en guerre. Il ne lui ferait pas perdre son temps. Bien sûr, il voudrait quelque chose en échange mais... la demoiselle pouvait tout lui offrir. Sauf une dignité. Sauf l'amour. Mais tout cela ne valait rien, quand à la place on pouvait devenir riche. Ou asséché sa soif d'argent et de pouvoir, le temps de quelques nuits. Quel gâchis. Si son oncle ne s'était pas déjà amusé avec lui, les choses auraient pu se passer différemment. Mais Midori ne partageait pas. Et ne souhaitait certainement pas passer après ce vieux porc.

Caméra déposée entre les mains d'un de ses gorilles, empêchant qui que ce soit de se révolter contre elle. De détruire cette si jolie preuve. Bouteille de champagne entamée qu'elle attrapa en chemin vers sa proie, laissant le pétillant brûler sa gorge. - Du demi-luxe... Ce pauvre Akito n'avait pas de quoi t'offrir le meilleur ? Pitoyable. Tu mérites mieux que ça. Bouteille aussitôt jetée contre la porte de la salle de bain, éclatant en un fracas sinistre. - Si tu penses qu'il va venir te sauver... Tu te trompes. Mais tu as l'air intelligent. Trop intelligent pour lui. Alors je doute qu'une idée aussi saugrenue te traverse l'esprit. Regard détaillant sans aucune gêne la silhouette dénudée de son interlocuteur. - Tu peux te rhabiller. Si tu veux. Non pas que négocier avec un homme nu me dérange. A toi de voir. Midori vint s'asseoir sur le lit, juste à côté de Yachiko, l'amusement pouvant se lire sans aucun problème sur son visage. - Il te paie combien ? Pour que tu acceptes de le sentir en toi ? Pas grand chose, j'imagine... Enfin. Pas grand chose pour moi. Mais un vrai plaisir pour toi, non ? Imagines donc ça au centuple. Nouveau petit ricanement, attention se portant sur les lèvres de cet étranger. Grimace de dégoût remplaçant le sourire mesquin. - Tu veux de quoi te rafraîchir la bouche ?

Sujet: Re: say cheese ☼ chiko Jeu 17 Déc - 17:21

(( ootd )) La bouteille contre la porte le ferait presque sursauter s'il en s'y attendait pas un peu. Dans ce genre de monde, il fallait un peu s'attendre à une myriade de réactions possibles. Akito n'est pas du genre courageux, je doute qu'il sorte de là même après que vous soyez partie. Quoiqu'il m'aime bien donc juste garder un oeil sur le porte, au cas où. Un homme amoureux était plus facile à manipuler et tellement plus porté à ouvrir son portefeuille pour payer mille cadeau. Je suis confortable comme ça, merci mademoiselle...? Avec ton pantalon presque totalement retiré et les sous-vêtements à peine assez relevés pour masquer tes attributs qui contrastaient avec l'élégance et le flegme qui irradiaient de ton sourire et ta position assise alors que tu demandais son nom comme la personne polie que tu t'efforçais d'être.

Il me paie assez en argent et cadeaux pour pas que j'ai envie de me rhabiller maintenant. Ça et le fait que tu préfères ne pas porter de pantalons si t'en avais la possibilité, mais ça l'inconnue ne le savais pas. Il me donne assez pour compenser les centimètres manquants. Réalité pure et simple prononcée en haussant les épaules, le regard toujours sur elle, un sourire aux lèvres. Mais je dois dire qu'avant de vous prendre au mot il faudra que je vois des preuves de ce centuple, j'espère que ça ne vous dérange pas, seulement quelques précautions. Quand une opportunité semblait trop belle, c'est qu'elle l'était sûrement et t'avais bien l'intention de t'assurer du détail et des petits caractère à la fin du contrat. J'aurais bien aimé me brosser les dents si la pièce était pas occupée, mais je suis ouvert aux suggestions. Tu te penches vers elle, ta chemise glissant un peu plus sur ton épaule pour révéler une peau de porcelaine en apparence intacte malgré les péchés.

Sujet: Re: say cheese ☼ chiko Sam 19 Déc - 14:23

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(( ootd )) - L'amant de son oncle était une créature... étrange. Midori s'attendait à voir de la peur, de voir ce pauvre petit jouet pleurer, crier, tenter vainement de s'enfuir. Les plus fiers, les plus froids, étaient ceux qu'elle appréciait le plus écraser. Aucun intérêt à soumettre quelqu'un de faible. Yachiko n'avait rien de faible. Ou en tout cas c'est ce qu'il laissait paraître. La riche héritière n'avait qu'une hâte, gratter ce vernis bourgeois pour révéler la vraie nature de son interlocuteur. Mais... Chaque chose en son temps. Il y avait tant de choses à faire, avant cela. - Pas courageux mh ? Tu ne m'apprends rien. Sourire amusé. Elle connaissait Akito depuis ses premiers instants de vie. Elle le connaissait plus que n'importe qui d'autre au monde. Car Midori était toujours aux aguets, observait, notait dans son cerveau toutes les informations pouvant potentiellement lui servir un jour. Son oncle était un lâche. Un idiot. Et un jaloux. Jusque là, tout cela se confirmait. - Il t'aime bien ? Tu es quoi, son petit-ami ? Je pensais que tu étais simplement sa distraction du moment. Tu aurais pu être mon beau-frère, quel gâchis. Nouvel éclat de rire. Elle ne le pensait pas. Il ne méritait pas d'être un Tachibana. Personne ne le méritait. Personne n'était à la hauteur de cette illustre famille.

Il appréciait... d'être aussi peu vêtu ? Midori ne put retenir un rictus moqueur. Ce qui primait le plus, dans ce monde, c'était l'image qu'on renvoyait aux gens. Cela passait par l'accoutrement. La façon de marcher. Parler. De bouger ses hanches. Nu et souillé, on ne représentait plus grand chose. C'était l'arme des pauvres, s'offrant entièrement sans aucun détour. L'ultime sacrifice. De quoi brouiller les pistes. La demoiselle n'était pas dupe. Elle voyait clairement au travers de son jeu. Et c'était plaisant. Vraiment. Il essayait, et c'était mieux que rien. - Confortable ? Tant mieux. Cela me va aussi. La pudeur, Midori ne connaissait pas. Qu'il soit complètement nu ou recouvert d'une fourrure, c'était du pareil au même pour elle... Ou presque. Le voir comme ça lui laissait l'opportunité d'étudier sa silhouette. Corps finement musclé, courbes agréables, visage poupin et mutin tout à la fois. Akito n'avait pas si mauvais goût que ça. Dommage. De ne pas pouvoir y goûter. Ne pas pouvoir le faire plier. Aucune envie de sentir les reliquats du passage de son oncle sur l'épiderme de cet inconnu. Et partout ailleurs. - Midori. Enchantée. Rien de plus. Elle se fichait bien de son prénom. Elle finirait par l'avoir quoi qu'il en soit s'il signait le contrat.

Le jeune homme était donc bien une sorte de prostitué. Ou un courtisan. Un mot précieux qui, au fond, signifiait plus ou moins la même chose. Jackpot. Midori était plus heureuse que jamais, d'être tombé sur quelqu'un comme lui. Quelqu'un qu'elle pourrait mettre de son côté avec un ou deux chèques. L'hilarité revint au grand galop alors qu'il se moquait de son « amant », « sugar daddy », « porte-monnaie ». - Tu utilises sciemment et intelligemment ton corps et ta bouche. Je respecte ça. A chacun son combat. A chacun sa voie vers le paradis doré. La demoiselle n'était pas du genre à juger de tels comportements. Bien au contraire. Elle trouvait ça respectable, ces paysans cherchant par tous les moyens à se hisser au sommet de la pyramide. - Des preuves ? Penses-tu vraiment que je me serai déplacée jusqu'ici sans rien ? Claquement sinistre du doigt. Pas la peine de s'exprimer, il valait mieux économiser sa salive. L'un de ses gorilles comprit immédiatement, et vint ouvrir devant les yeux de Yachiko une valisette remplie de grosses coupures. - Satisfait ? Midori aurait offert tout l'or du monde pour détruire son oncle. Pour lui faire regretter son arrogance. - Une suggestion ? J'en ai une, oui. Elle le laissa s'approcher, un sourire taquin illuminant son visage. Si elle était venue au départ pour faire affaire, rien ne l'empêchait de jouer. Une main dans son sac, l'autre s'approchant des lèvres de son interlocuteur. Les caressant, les entrouvrant pour se faire de la place. Le doute plana, un instant seulement. Qu'allait-elle faire ? Lui faire dévorer ses doigts ? Lui griffer la langue ? Non. De son sac, Midori en tira un spray à la menthe pour mauvaise haleine, et ne se fit pas prier pour asperger tout le contenu du dit spray au fond de la gorge de ce pauvre pauvre, si pauvre, Yachiko.

Sujet: Re: say cheese ☼ chiko