Il était beau ce cerf ( Ft Mido)

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Voilà plusieurs semaines qu'il travaille comme chauffeur pour une peste, enfin pas une peste mais une riche un peu plus soulante que la moyenne. Il ne dit rien et se contente de l'observer elle et son petit monde de bourge. Un monde qu'il déteste tellement, un monde qu'il sait hors de sa porté et de toute manière ce n'est pas comme s'il voulait en faire partie. Cette fois encore la princesse a demandé à ce qu'il vienne la chercher, sauf que, putain elle casse les couilles, il veut vraiment qu'il vienne à cette heure-ci ? Aaaaah elle l'énerve, mais il ne dit rien et se contente de monter dans la belle et grande voiture qui n'est pas la sienne et de rouler. Rouler, rouler..... et encore rouler ! Traversant une forêt, putain elle est sérieuse ou c'est le GPS qui se fout de sa gueule ? Il n'a pas intérêt de lui dire qu'il est perdu hein ! Il ne va pas le supporter ! Il fait nuit, il ne voit presque rien et la seule chose qu'il voit ce sont des arbres et encore des arbres... Puis, au loin une maison. Il arque un sourcil et comprend tout de suite que c'est ici, il pousse un soupir de soulagement avant de se garer devant la maison et d'appeler sa patronne. C'est lorsqu'elle sort de la maison qu'il sort de la voiture pour lui ouvrir la portière, il la referme derrière elle et fait le tour pour monter dans la voiture.

Il ne perd pas de temps et met le contact, alala, il  commence à avoir faim, il soupire et espère que Ryuichi à fait à manger... Qu'il n'est pas entrain de dessiner, aaah il a faim ! Il ne dit rien, il ne lui demande pas comment s'est passé sa journée pour la simple et bonne raison qu'il ne sait jamais sur quel pied danser avec elle. Puis, honnêtement, soyons franc, il s'en fout okay ? Il n'est pas du genre à faire de la lèche comme ça. Il pleut, merde, il flotte en plus de ça ! En plus de ne rien voir il flotte.... Il pousse un long soupir et baisse les yeux vers son portable avant de les relever et de voir l'impossible, un cerf, quel beau cerf..... MERDE MOON YEONG UN CERF !!!! C'est lorsque le connard de cerf se bouffe de plein fouet la voiture qu'il sort. La pauvre bête n'est pas morte, mais..... Elle ne va pas survivre. Il pousse un long soupir et se place derrière l'animal, il pleut et ce dernier s'agite, il a peur, ça se voit mais surtout ça s'entend. Il évite tant bien que mal de se prendre un bois et s'accroupir derrière ce dernier, et c'est dans un coup sec et maitrisé qu'il lui tord le cou. Il pousse un petit soupir et se relève, non il ne s'en veut pas. Il vient de lui éviter de mourir de faim, mais s'il te plait Moon Yeong montre un peu de tristesse parce que ton attitude détachée peut prêter la confusion.


Il ne perd pas de temps et ouvre le capot de la voiture, putain c'est pas normal que ça fume comme ça ! Il fronce les sourcils et ne sait pas quoi faire, il n'y connait rien en mécanique ! Il pousse un soupir et essaie de s'illuminer avec son portable mais rien n'y fait il ne comprend rien.... Il pousse un énième soupir, oui, il faudra lui faire penser de démissionner hein.

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Réunion de famille. Chose que Midori essayait d'éviter à tout prix. Piégée par son père, à coup de chantage affectif, cette dernière s'était retrouvée dans l'obligation de venir. Pire que tout, la réunion ne se tenait pas comme d'habitude au cœur même de Tokyo, mais à l'autre bout du Japon. Hyperbole, ce n'était qu'à une heure de route de la capitale mais tout de même... Loge forestière achetée par son grand père. Endroit froid et morne qu'elle n'appréciait pas. Midori n'aimait pas grand chose, mais la nature tenait la première place sur le podium de l'horreur. Fille de la ville, qui aimait la civilisation et tous les avantages qui allaient avec. Obligée de se tenir toute une journée et une grande partie de la soirée avec ces abrutis. Oncles et tantes qu'elle rêvait de gifler. Cousins tous plus bêtes les uns que les autres. Personne ne méritait la couronne. Qu'importe, de toute façon, qu'il la mérite ou non. Le Royaume reviendrait à Midori, et personne d'autre. Après un diner fort arrosé, la demoiselle s'était empressée de contacter son nouveau chauffeur. Qu'il bouge ses miches et vienne la tirer de cet enfer. Aucune envie de dormir à la campagne. Certitude que le chauffeur viendrait. Il était payé pour ça, après tout.

Belle gueule surgissant après une heure d'attente. Oui, ce nouveau chauffeur était sacrément beau. Midori aurait bien voulu qu'il ravage son corps mais... Ce n'était pas professionnel, apparemment ? Aucune envie de supporter un enième procès pour abus de pouvoir, surtout. - Enfin là. Deux mots s'accompagnant d'un long soupir. Pas plus. A quoi bon discuter avec lui ? Ce n'était qu'un manant. Un des pions sur l’échiquier de sa vie. Rien de plus. Perdue dans ses pensées, Midori ne vit pas le temps passer. Regard par delà la fenêtre, observant cette affreuse forêt et le déluge digne d'un maux biblique. Surprise, quand les freins crissèrent en un bruit épouvantable. Princesse secouée dans tous les sens. - Qu'est-ce que tu fais ? Agacement. Elle n'aimait pas qu'on la sorte ainsi de ses rêveries. Et pour quoi faire en plus ? Silhouette du coréen s'évanouissant en dehors de la voiture. Il essayait quoi, de s'enfuir ? Pour éviter le courroux de sa maîtresse ? Impensable. D'humeur soudainement joueuse, et à agresser quelqu'un, Midori ne se fit pas prier pour le suivre. Un cerf. Il avait percuté un cerf ? Amusant. Aucune considération pour les animaux. Des esclaves de la race humaine, ni plus ni moins.

Moment d'incertitude. Que comptait faire Moon Yeong avec cette pauvre créature ? La câliner ? Non. Mieux que ça. Abréger ses souffrances. Bras puissants entourant le cou de la bête pour lui ôter toute chance de survivre. Quel homme. Midori ne put s'empêcher de rire aux éclats. Rien ne faisait sens. - Je ne pensais pas que tu avais le cœur à faire quelque chose d'aussi... monstrueux. Quel plaisir de te découvrir un peu plus. Hilarité pouvant se deviner sans trop de problèmes entre les mots. Fourrure glissant de ses épaules, arme d'appoint pour rendre cette surprenante situation toujours plus amusante. Manteau jeté au visage son chauffeur. - N'attrapes pas froid. J'ai besoin que tu reprennes le volant... Instant de silence. Seul moment de tranquillité qu'elle comptait lui offrir. - Sauf si tu veux te saisir de cette opportunité pour faire autre chose. Surprends moi, oppa. Sobriquet coréen qu'elle adorait utiliser. Ironiquement, toujours. Mais Midori était curieuse. Vraiment curieuse. Son chauffeur, elle ne le connaissait pas. Pas suffisamment. Et quitte à être bloquée en pleine campagne, autant se distraire. - La voiture va pouvoir redémarrer ou je suis obligée de me blottir contre toi toute la nuit ?

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Mon Dieu mais c'est une tarée, elle ne peut pas fermer ça gueule ? Bien qu'il ne va rien dire, juste, soupirer, putain elle le gave déjà. Il préfère largement quand elle lui accordait aucune importance. Il ouvre le capot de la voiture et utilise la lampe de son portable essayer de voir quelque chose, donc, oui il voit, mais il ne capte rien. Il pousse un soupir et le ferme avant de reporter son attention vers sa patronne qui.... Lui lance sa fourrure au visage, il ne doit pas attraper froid ? Est-ce qu'elle est gentille avec lui ? Il fronce les sourcils avant de lui rendre sa fourrure de la même manière qu'elle la lui a donné.

"Garde tes merdes"

Oui, une fourrure par temps de pluie est une vraie merde, sa pu le chien mouillé, il préfère choper la crève et avoir une raison de faire chier Ryuichi que de la porter. Pourquoi est ce qu'il se permet de lui parler comme ça ? Parce qu'il compte bien démissionner voyons ! Hors de question qu'il reste avec cette folle qui l'appelle oppa. Attend... Elle vient de faire quoi là aaaaaah comment il déteste ça, mais il fait comme si de rien n'était, non, hors de question de lui donner satisfaction ! Il pousse un énième soupire et retourne dans la voiture, putain de merde.... Il ne perd pas de temps et prend son portable pour appeler une dépanneuse, oui hors de questions qu'il perde son temps à essayer de réparer la voiture pour rien. Il pousse un soupir et regarde par la fenêtre. Hum.... Elle va tomber malade, elle le sait ? Boooh c'est pas ses affaires et voir son maquillage de Barbie couler est assez drôle finalement. Il lâche un bâillement, aaah il a de plus en plus faim, et surtout il a sommeil, putain il le savait il n'aurait pas dû répondre à cet appelle. Il ferme les yeux surprit par le tonnerre qui vient de s'abattre. Ah, ben, il manquait plus que ça hein. Les dieux ne sont vraiment pas de son côté, est ce qu'ils envoient cet orage en représailles parce qu'il a tué le cerf ? Il pousse un soupir et ouvre la boite à gant, à oui. Une lampe, sérieux ? Il esquisse un large sourire lorsqu'il remarque son gâteau précédemment laissé il y a quelques jours n'a pas bougé ! Enfin une bonne chose parmi toute cette merde !

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Il était... en train de soupirer ? Pour qui se prenait-il ? Il était son jouet. Sa propriété. Il aurait du se jeter à ses pieds, la couvrir de baiser, la rassurer. Tout, sauf ça. Quelle insolence. Un simple écart qu'elle aurait pu oublié, s'il ne s'était pas enfoncé toujours plus profondément dans les sables mouvants. Vulgarité. Et violence. Son chauffeur venait de lui jeter au visage sa fourrure. Bon. C'était, certes, un juste retour de bâton mais tout de même... Midori était tout à la fois outrée et amusée. Personne ne lui parlait sur ce ton. Personne. Mais en même temps... Elle aimait sentir l'ardeur qui dévorait le palpitant de son interlocuteur. Il osait être lui-même. Et réagissait aux attaques de la riche héritière avec sincérité. La demoiselle voulait qu'on la déteste, ou qu'on l'aime, pour ce qu'elle était vraiment. Les gens étaient tous faux, faisant mine de la vénérer pour lui voler de son temps et de son argent. Puis par derrière, ils la maudissaient. Moon Yeong avec le mérite d'être authentiquement lui-même. Perfection dans l'horreur. Silhouette charmante se parant d'une personnalité rafraîchissante. Il marquait des points, sans même s'en rendre compte. Mais elle ne pouvait le lui dire. Alors il fallait attaquer. - Ma merde vaut plus chère que ta vie. Alors calmes-toi.  J'aime quand une bouche s'active, mais pas comme ça.

Le coréen ne voulait pas discuter, ne faisait que fuir. Mauvaise idée. Car une fois que Midori avait quelque chose en tête, il était trop tard. Elle comptait bien lui pourir la vie, le taquiner pour voir jusqu'où il était prêt à aller. Cheveux détrempés, maquillage commençant doucement à couler. Qu'importe. Cela ne changerait rien. Alors elle vint le rejoindre dans la voiture, le fouettant au visage de ses longues boucles mouillées. Qu'était-il en train de faire ? Goûter ? Mais... La demoiselle ne put se retenir. Éclat de rire faisant presque trembler la voiture. - Tu te fous de moi ? Doigts s'approchant dangereusement du trésor. S'en saisissant avant de le réduire en miettes. Ce gâteau, il ne le savourerait que s'il léchait le sol. - Je n'ai pas besoin de t'expliquer que nos actions ont des conséquences. Main souillée par les résidus du gâteau venant se saisir du visage de son interlocuteur. Caresse presque douce, gentille. Au creux de sa mâchoire. - Tu te prends pour qui ? A te comporter d'une telle façon ? Je ne suis pas énervée juste... dubitative. Quelle audace. Aucune colère ne pouvait se lire sur les traits fins et délicats de la jeune femme. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle aussi semblait sincère. Difficile à dire si Moon Yeong allait accepter de discuter.

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Ah, merde, putain elle ne peut pas rester dehors ? Il pousse un long soupir et s'apprête à mordre dans le gâteau, aaah il a tellement faim putain. Sauf que voilà elle le lui prend, il arque d'abord un sourcil et se sent complètement blasé lorsqu'il la voit le réduire en miette dans sa main. Aaaah, elle se fout de la gueule de qui ? Putain comment il déteste les gosses de riches, ils sont tous pareilles, ils se croient tous tout puissant et prennent les autres personnes de la merde. C'est exactement ce qu'elle fait, il ne dit rien lorsqu'elle passe sa main dégueulasse sur sa joue. Il reste de marbre, elle le provoque, ça se voit il le sait et il est hors de question qu'il tombe dans son piège. Il pousse cependant un énième soupir lorsqu'elle reprend la parole "ennuyeuse" voilà ce qu'il pense en la voyant et en l'entendant il finit cependant par prendre son poignet et pas l'enlever de sa joue.

"Tu me fais pitié"

Oui et non, il ne voit pas l'intérêt de perdre son temps avec elle si de toute manière elle ne cherche qu'une seule chose le faire chier. Il finit par ouvrir la boite à gants et par sortir un paquet de mouchoirs avant de s'essuyer la joue et de reprendre la parole.

"Tu es dubitative ? Je m'en fous complétement"

Oui, il s'en fout, mais ce n'est pas contre elle, il s'en fout de tout le monde. Il ne pense qu'à son petit confort à lui et les autres.... Ben voilà hein il pousse un autre long soupir avant de s'asseoir un peu plus confortablement dans son siège et reprend la parole.

"Arrête de me casser les couilles et si tu n’es pas contente casse-toi je ne te retiens pas"

Bon d'accord il vient de se foutre dans la merde, enfin, son taff, il sait qu'il vient de le perdre ? Enfin ce n'est pas comme s'il allait continuer après le coup du cerf. Non le cerf c'est le cou de trop, puis supporter cette gamine qui ne fait que lui manquer de respect juste pour être intéressante, non, il ne veut pas. Il trouvera sans doute un truc, sans doute pas aussi bien payé, mais bon, ce sera mieux que rien. Il ne prête pas un seul regard l'autre tarée, oh, que non il sait que lui accorder la moindre attention pourrait lui donner l'opportunité de faire encore quelque chose qui ne fera que lui taper une fois de plus sur le système.

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Violence. Ou avant-goût d'une violence à laquelle Midori était plus que réceptive. Elle envahissait son espace personnel après tout. Se jouait de sa mâchoire, de ses joues, du bout de ses ongles finement limés et manucurés. Comme il était amusant. A ainsi se rebeller. Pensant peut-être qu'il allait lui faire peur, ou réussir à la repousser. Mais c'était bien mal connaître la riche héritière. Elle qui était habituée à ce qu'on la traite comme une reine, adorait plus que tout au monde qu'on la violente ainsi. Tant par les mots que par les actions. Il fallait être courageux, ou stupide, pour parler d'une telle manière à sa patronne. A une femme aussi puissante et influente. Un éclat de rire sonore s'échappa d'entre ses lèvres. Midori n'avait pas l'air agacé. Tout le contraire même. Elle semblait passer un merveilleux moment. De quoi glacer le sang à toute personne saine d'esprit. Moon Yeong l'était-il ? Difficile à dire. Probablement pas. - Pitié ? C'est tout ce que je t'inspire ? Pas même du dégoût ? Ou de la colère ? Décevant. Si tu veux m'indisposer, fais un effort. La demoiselle secoua doucement la tête, comme pour appuyer ce qu'elle venait de dire. Elle était un tout petit peu déçue.

Dans tout ça, c'était à se demander si Midori n'était pas attiré par les hommes la promenant en voiture. D'abord Kiha, maintenant lui. Même attitude, plus ou moins. Là où c'était différent, avec Moon Yeong, c'est qu'il savait dans quoi il s'engageait en venant la chercher en cette si belle soirée. Ce n'était pas la première fois, qu'elle montrait son vrai visage. - Je ne suis pas contente ? Comment peut-on comprendre aussi mal quelque chose d'aussi évident ? Tu as bien de la chance d'être aussi beau car pour ce qui est du reste... La jeune femme revint à la charge, ses lèvres s'approchant dangereusement d'une des deux oreilles de son interlocuteur. - Je suis... très contente. Moong Yeong-i. Mots susurrés suavement, avec une pointe d'ironie. Midori ne tarda pas à se réinstaller dans son siège, laissant un instant de répit à son chauffeur. Pauvre bichon. - Je suis curieuse, oui. Les gens comme toi sont rares. Tout risquer pour remettre à sa place quelqu'un comme moi ? Trop d'égo ? Indifférent ? Stupide ? On est bloqué pour encore au moins une bonne heure. Alors parles. L'héritière était sincère. Elle se demandait sincèrement comment certaines personnes pouvaient avoir le culot d'ainsi se comporter.

Attrapant son sac qui se trouvait jusqu'à présent encore à l'arrière, Midori en sortit de quoi s'amuser. Des cigarettes. Sa flasque. Et un morceau de gâteau. Subtilisé par ses soins au chalet avant de partir. - Si tu arrêtes deux secondes de faire l'intéressant tu peux prendre ma part. Enfin... Je te vois déjà venir, dire que tu t'en fou, que tu ne veux pas du sale gâteau d'une sale personne. Prévisible dans ton arrogance. Adorable. La demoiselle ne se fit pas prier pour s'allumer une cigarette, toisant avec amusement son interlocuteur. Qu'allait-il faire ? Difficile à dire. Une vraie bombe à retardement, et Midori adorait cela. - C'est ton numéro habituel pour charmer les gens ? Ceci expliquerait toute cette frustration que je sens en toi. Personne ne veut de toi mh ? Quel gâchis. Plus qu'à attendre une réponse. Ou un silence. Au choix. Mais s'il décidait de ne plus rien dire, ils risquaient de s'ennuyer comme des rats morts... Ou un cerf mort. Ah...

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Il le voit elle veut le faire craquer et c'est con à dire mais, elle l'ennuie, il ne trouve rien d'intéressant chez elle, alors autant vous dire que lorsqu'elle rapproche ses lèvres de son oreille il n'a.... Aucune réaction ? Oui, voilà aucune réaction, il est juste un peu saoulé de devoir la supporter encore une bonne heure. Ah non seulement 50 minutes ! Oulalala que le temps passe vite non ? Énième soupire alors qu'elle ouvre une nouvelle fois la bouche et pour dire quoi ? Ben il ne le sait pas, vu qu'il ne l'a pas vraiment écouter, elle parle d'un gâteau ? Il pousse un soupir oui, encore une fois et se contente de regarder par la fenêtre, hé ben, il pleut vraiment, est ce que la dépanneuse va réussir à rapidement venir ? Il l'espère s'il vous plait faite qu'elle arrive rapidement. Il reporte son regard vers la brune assise au fond grave erreur car c'est à ce moment qu'elle décide de reprendre la parole. Il roule des yeux, mais elle ne peut pas se taire ? Ouh elle vient de taper là où ça fait mal, heureusement qu'il sait son sang froid à toute épreuve ! Sauf que là c'est clairement la phrase de trop c'est calmement qu'il se lève et qu'il sort dehors. Il pousse un long soupir lorsqu'il sent la pluie tomber sur lui. Merde, il a froid et tout à cause de cette garce, il ne perd pas de temps et ouvre sa portière avant de lui choper le bras et de la tirer dehors.


"On a besoin d'une douche froide, hein princesse"

Il ne la pousse pas trop fort ne cherchant pas à la faire tomber mais juste à la faire reculer de quelques pas le temps qu'il retourne dans la voiture et qu'il verrouille les portes. Oui, il vient de signer son arrêt de mort, mais là tout de suite il s'en fout, il veut juste profiter du calme, loin de cette folle qui lui casse clairement les couilles. Il pousse un soupir d'aise avant de mettre le chauffage, putain c'est agréable... Il tourne quelques secondes la tête vers les sièges et esquisse un sourire lorsqu'il voit le gâteau poser sur le siège. Il ne perd pas de temps et le prend, il plisse les yeux et ouvre la fenêtre avant de le jeter dehors et de refermer la fenêtre. Est-ce qu'il la regarde ? Non, il ne veut pas lui donner ce plaisir, puis en vrai il sait qu'il risque de rire, chose qu'il ne voudrait pas vraiment faire par peur de heurter sa fierté. Bon d'accord c'est juste parce qu'il se doute qu'elle est en train de défoncer la voiture et qu'il ne veut pas être témoin si jamais elle se blesse, pourquoi ? Pour dire qu'il ne savait pas et la laissé blessée au milieu de la route. Oui c'est un connard et vous savez quoi ? Il l'assume totalement.

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Son chauffeur était d'un ennui mortel. Il se rebellait, un tout petit peu, de temps à autres, mais le reste du temps il... ne cillait même pas. Pas une seule réaction. Arrogance jusqu'au bout des ongles. Midori se demandait bien ce qui le poussait à avoir une aussi haute estime de lui-même. Fantastique, il ne l'était aucunement. Beau, mais comme de si nombreux autres damoiseaux. Ni sympa, ni délicat et... La jeune femme doutait également de son intellect. En somme, une jolie coquille. Vide. L'héritière n'avait soudainement plus du tout envie de jouer. Son plaisir, dans la vie, c'était de voir les cloportes paniquer, fuir, mourir. Quel intérêt, de torturer quelqu'un, s'il ne réagissait pas ou ne disait rien ? Un long soupir s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle détournait son regard de la silhouette pourtant si agréable de feu sa victime. Si on ne pouvait même plus compter sur les pouilleux pour se distraire... Tout ce potentiel gâché. Cette petite heure à attendre dans le silence serait absolument effroyable. Midori détestait ne rien faire. Moon Yeong serait viré, dès le lendemain. Pas parce qu'il s'était montré désobligeant. Non. Il n'était juste... Pas fait pour ce métier. Pas fait pour elle. Aucun intérêt à garder un jouet qui ne l'amusait pas.

Tout aurait pu en finir là. Dans l'indifférence et le silence. Trop facile. Cet étranger, car oui, Midori ne connaissait rien de lui, ne voulait pas s'arrêter. Quel affreux personnage. Ne pas donner à la demoiselle ce qu'elle désirait ardemment, tout en continuant à la torturer. Elle ne pensait pas qu'il était possible d'ainsi l'agacer. De pouvoir être tout à la fois si parfait, et si dégoûtant. Porte ouverte dans un grand fracas. L'air frais s'engouffrant dans l'intérieur de la voiture. Ce qu'elle pouvait détester la nature. La pluie. La forêt. Les animaux. Midori n'essaya même pas de résister, alors qu'il la tirait hors du véhicule. Elle ne lui adressa pas un regard. Pas un mot. Elle en avait plus rien à foutre. Déçue et fatiguée. Ses pitoyables manigances ne la firent pas ciller un seul instant. Même quand il jeta le dit gâteau par la fenêtre. Un enfant. La demoiselle se contenta de finir sa cigarette, tant bien que mal. Elle était trempée de la tête au pied. Que faire, maintenant ? Rester ainsi à découvert, c'était prendre le risque de trépasser mais... Mourir ne lui faisait pas peur. Énième soupir. Se venger ? Il n'en valait même pas la peine. Ou... Peut-être bien que si.

Peu importe ce qu'elle comptait faire, elle ne pouvait l'accomplir sans son sac à main. Se croyant dans un film d’infiltration, elle vint appuyer de toutes ses forces le diamant d'une de ses bagues contre l'une des vitres. Et à sa plus grande surprise, le verre se fissura, brisa. Petite moue satisfaite. C'était bien la première fois qu'elle faisait quelque chose d'aussi incongru. Midori ne se fit pas prier, attrapant au vol son sac. Un choix s'offrait à elle, désormais. Partir. Ou lui faire du mal. Pourquoi pas les deux, sinon ? Un sourire amusé sur le bout des lèvres, la jeune femme vint verser tout le contenu d'une bouteille d'alcool au sol. Puis dans un même mouvement, elle vint mettre le feu aux poudres en y laissant tomber un briquet allumé. - Amuses toi bien, connard. Se contentant de lui offrir un petit clin d’œil, l'héritière fit volte face, commençant à se diriger lentement mais sûrement vers la loge. Qui était sûrement à au moins une heure de marche. Peut-être même plus. Qu'importe. Tout sauf rester avec ce sombre individu. Face à cet abruti même pas foutu capable de lui donner ce qu'elle voulait.

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Alors ça... Il ne s'y attendait pas il tourne la tête alors qu'elle vient de briser la vitre, bon, ben voilà hein elle vient de niquer sa propre voiture si ça c'est pas embêtant ! Il pousse un soupir, oui, une fois de plus et se contente de la regarder. Oui, bon mec, tu sais qu'elle est tarée tu ne devrais pas sortir ? Enfin, là elle vide quand même une bouteille d'alcool hein et on sait tous que ça ne présage rien de bon ! Cependant il reste là, à ne rien faire, ne rien, il se contente juste de la regarder. Il n'a pas peur, le pire qui puisse lui arriver c'est de mourir. S'il meurt ce n'est pas bien grave, enfin il pourra vivre une meilleure prochaine vie... C'est ce qui pense et sans doute pour ça qu'il n'a pas d'instinct de survie. Qu'il ne ressent pas les choses comme les autres et que pour lui rien n'a d'importance, même le briquet qu'elle vient de lancer dans la voiture. Il se contente de regarder les flammes grandir, et se multiplier. Ah, c'est la fin ? Déjà ? Il pensait pourtant qu'il allait pouvoir recommencer sa vie à zéro en changeant de pays. Bon, ben tant pis, hein il pousse un petit soupir contrarié de mourir bruler vif, oui, il a toujours pensé qu'il allait mourir planter par quelqu'un. Un vieil ennemi, ou un ami qu'il a trahi ce genre de choses. Il pose doucement ses bras sur le volant et regarde devant lui quelque instant avant de pousser un long soupir et de fermer les yeux.

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