the moon is brighter than the sun (elaina)

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(good bam)

((ootd)) + Tu avais dans la tête la soirée d'hier soir qui se répétait et peut-être aussi l'incessant tambourin qui cognait contre tes tempes, le mal de tête auquel vous vous attendiez. Tu avais pas eu envie de te lever, pas envie de la lâcher, pas eu envie d'aller ailleurs. Aucune envie de bouger mais vous n'aviez pas le choix non plus. Ce fut un matin difficile, ailleurs aussi un peu, ton esprit s'était fait plus vagabond que le reste et tu n'avais probablement qu'une envie, c'était de repartir te coucher. Il n'y avait pas idée de te faire faire une chose pareille (tout ça c'était la faute de win et la faute de nobuinshape) et finalement, tu ne regrettais plus de ne pas être étudiant, clairement pas. Au moins, chez toi, tu avais le temps de te remettre des soirées trop alcoolisées (et peut-être que tu devrais simplement arrêter de boire).

Tu avais accepté de troquer le vélo contre la simple randonnée à pieds. Tu lui avais dit pourtant que ça risquait d'être plus compliqué, qu'il allait très probablement faire chaud aussi, et qu'en plus de cela, elle allait être fatiguée, mais faire du vélo semblait interdit, un mot tabou alors tu n'avais rien dit de plus, aucune force pour réellement argumenter et tu ne te sentais clairement pas de traîner la princesse derrière toi, manquait plus que ça. De toute manière, la règle était simple: ne pas abandonner son binôme et toi, ton binôme, tu préférais la laisser décider plutôt que de la contrarier pour des raisons qui étaient plus qu'évidentes.
Non mais vraiment, quelle idée de faire une randonnée. Tu avais l'impression que le sol se dérobait sous tes pieds et tu étais bien content d'être arrivé au camping (c'est qu'il fallait encore monter la tente)(mais tu n'y penses pas). De nulle part, trop proche peut-être même, tu t'appuies sur les épaules de la jeune femme pour ne pas dire que tu t'affales à moitié sur elle, "j'suis crevé, je meeeurs..." Tu fais l'enfant, prétend mourir pendant une seconde et demie avant de te mettre à rire comme un idiot (ce que tu es, on le sait), sans non plus la lâcher, tes bras simplement posés là comme si c'était leur place.

"Alors princesse, le camping ? grave heureuse d'être là je suppose ?" tout comme toi d'ailleurs, presque, tu préférais rentrer à la nage, finalement peut-être que ça ne te manquait pas tellement chez toi. Mais même si taquinait Elaina était apparemment devenu ton passe-temps préféré, tu n'étais pas non plus sans coeur (enfin normalement), "Ca va toi ?" que tu demandes, parce qu'elle était probablement bien plus amochée que toi, hier soir, et ça t'amusait toujours tu dois l'avouer.

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((ootd)) + Le réveil avait été difficile. Très difficile. Trop difficile ? Et ce n’était pas la migraine qui lui écrasait la tête, ni même les courbatures qui lui avaient posé problème. Non, c’était de s’échapper des bras de Ryubi. Elle n’avait pas oublié. Bien sûr que non. Comment oublier, mais toujours trop fière pour assumer, elle n’avait pas relancé le sujet de cette soirée. Elle s’était simplement enfermée dans la salle de bain en jurant qu’elle ne ferait de jamais de vélo, le temps d’enfiler une tenue plus pratique pour la marche. Adieu les talons. Encore une fois il aurait tout le loisir de se moquer de sa taille. Elle avait envie de mourir. De retourner se cacher sous les draps. De profiter encore juste un peu, de son étreinte. C’était stupide. Totalement illogique et inconscient.

Peut-être que lui, il ne se souvenait pas. Il n’avait rien dit non plus, et elle n’était pas du genre à faire le premier pas. C’était lunette de soleil sur le nez qu’elle avait débuté la marche se fichant bien de lui imposer un tel périple. Elle avait toujours la nausée, et il lui avait collé une horrible casquette sur la tête. Au bout d’une bonne heure, elle ne supportait plus ce pull qu’elle avait décidé de porter pour faire la belle. Pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas fait comme cet idiot ? Se contenter de son débardeur. Elaina, elle avait envie de râler, mais elle était bien trop fatiguée pour en trouver la force. Et quand il s’affalait sur elle, elle manquait de trébucher. Mais t’es fou ?? Bien sûr que tu l’es ! Il riait. Comme toujours. C’était rassurant. Presque motivant.

Tout ça pour du camping. Je vais porter plainte en rentrant… qu’elle disait sans repousser ses bras, un peu trop habituée à son contact. Jures y’a pas d’ours hein ? Oui, elle avait toujours cette inquiétude et oui elle venait de lamentablement se trahir. Elle se souvenait parfaitement de leur conversation et de tout ce qui avait suivi. J’ai grave la gueule de bois surtout… qu’elle disait dans son langage pour être sûre qu’il la comprenne bien. Je te laisse monter la tente par contre… J’ai jamais fait ça avant. Lui sûrement. Avec tout ça, elle n’avait pas encore pu se moquer de son short et de ses chaussettes, et mieux valait se taire si elle ne voulait pas dormir au clair de lune. Tu veux de l’eau ? qu’elle demandait en sortant la bouteille de son sac. C’était qu’elle se montrait presque aimable la princesse.

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((ootd)) + Porter plainte, tu la regardes comme si elle était complètement folle, "Vas-y exagère pas quand même... C'est que du camping..." Si tu avais des réactions exagérées, elle était parfois bien pire que toi. Ou peut-être qu'elle était sérieuse ? A bien la regarder, il était probable qu'elle soit sérieuse. Tu étais presque désolé pour la personne qui avait décidé d'organiser ce voyage : c'est vrai qu'ils auraient pu proposer des activités un peu plus variées afin de laisser le choix aux participants mais en même temps, à partir du moment où l'on t'imposait un binôme, tu avais bien compris que le voyage ne se dessinait pas sous le signe du choix. D'ailleurs, le choix, c'est un truc que Lena ne te laissait que rarement aussi, maintenant que t'y penses: finalement, elle n'aime juste pas subir ce qu'elle fait subir aux autres (tu te sentais presque intelligent là).

Soupir presque fatigué, "j'ai dit quoi hier soir..." parce que tu n'as pas oublier non plus, à vrai dire (comment oublier ?) et si tu pouvais ramener sur le tapis la soirée, tu as préféré la laisser passer, alea jacta est, comme ils le disaient, advienne que pourra. Tu n'aimes pas contrôler le passer, tu n'aimes pas le pousser sur le présent, tu n'aimes pas forcer le futur et si vous devez un jour en reparler, tu ne feras pas le timide, tu ne te cacheras pas, tu assumeras chacun de tes actes mais ce n'était pas ce qui était important ici, non. "Promis, juré, craché, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer, pas d'ours rien du tout, tu peux même vérifier sur internet si tu veux..." puis au pire s'il y avait des ours (il n'y en a pas), ce n'était pas si grave, si ? "Vraiment, je te le promets." et tu tires la carte sacré de ton jeu des promesses, alors que tu es toujours avachi sur elle (flemme de te redresser), ta main se ferme pour ne laisser que ton petit doigt en l'air, "Promesse du petit doigt." et tu étais qu'un enfant, véritablement.

Tu fais la moue et tu la lâches enfin (dommage), "tu vas m'aider, ça se monte pas tout seul !" et même si ça se montait tout seul, il était hors de question que tu sois le seul à faire des efforts. Tu étais bien déterminé à ce qu'elle mette la main à la pâte, ne serait-ce qu'un peu, ne serait-ce que pour tenir la tente. "En plus ça fait longtemps..." trop longtemps, probablement, mais peut-être que c'est comme le vélo : ça ne s'oublie jamais. "Puis si tu l'as jamais fait, c'est l'occasion d'apprendre, quand tu y retourneras..." ça c'était moins sûr et tu te moquais probablement d'elle, ça te faisait rire. "Tu me fais boire ?" que tu lui demandes alors en te penchant alors vers elle, la bouche légèrement ouverte. Un vrai gosse quand tu t'y mets.

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((ootd)) + Exagérer c’était sa passion et il devait bien le savoir à force de passer du temps avec elle. Et s’il n’avait pas été là, elle aurait sûrement refusé de mettre les pieds ici. Elaina, elle aurait acheté un billet d’avion en première classe pour retourner à Tokyo, sans même prendre le temps de réfléchir. T’as dit beaucoup de choses hier soir… qu’elle marmonnait la moue presque boudeuse. Il n’y avait ni loup, ni ours. Il l’avait bien dit. Comme s’il n’y avait rien de plus évident. Il avait promis. Ryubi il était le genre à tenir ses promesses. Elle en était persuadée et c’était terrifiant. Elle n’avait pas besoin de vérifier sur le net ou de poser la question à qui se ce soit d’autre. Ok je te crois ! Et si tu romps ta promesse je serais vraiment très fâchée. Et déçue. Surtout déçue. C’était en haussant un sourcil et d’un air dubitatif qu’elle regardait son doigt. C’est quoi encore ton truc là ? Elle observait son propre petit doigt sans vraiment comprendre ce qu’il attendait d’elle.

Elaina, elle croisait enfin son auriculaire avec le sien, dans un rituel qui lui était totalement inconnu. Comment ça je vais t’aider ?? Ah non, ça ne faisait pas partie de son programme. La princesse comptait s’assoir et le regarder faire ! Elle profitait d’ailleurs de ce moment pour se débarrasser de sa casquette, la balançant avec le reste de leurs affaires. Parce que tu crois sérieusement que je referais ça un jour dans ma vie ? Elle préférait les voyages luxueux et les hôtels cinq étoiles. Pourtant, partager cette tente… Ce n’était pas si mal. Si on oubliait les insectes et le manque de sanitaires. Perdue dans ses pensées elle le voyait se pencher, la bouteille toujours entre ses doigts. Te faire boire ? Mais t’as quel âge ?? Pourtant, elle s’exécutait. Ryubi, il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle. Peu habituée à ce genre de geste, elle mettait la moitié à côté alors que son pouce se posait à la commissure de ses lèvres pour l’essuyer. Un véritable homme de cro-magnon. Un murmure dans un sourire presque tendre.

Bon qu’est ce que je dois faire ? Les autres ont déjà fini ! Et il va bientôt faire nuit. Autoritaire, comme toujours mais prête à participer. Relevant ses cheveux dans une queue de cheval avec l’élastique autour de son poignet, elle se sentait un peu perdue. Ce monde n’était clairement pas le sien. Ah au fait, grave cool tes chaussettes ! Elle n’avait pas pu s’en empêcher, et il allait sûrement le prendre comme un compliment. Tant qu’il riait, tout irait bien.

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((ootd)) + Elle sera fâchée et tu sais que ne pas avoir peur d'elle est un tort mais tu ne peux pas prendre au sérieux cette menace un peu trop soudaine. Tu es du genre à tenir tes promesses (parfois) et si vrualebt un ours décidait soudainement d'apparaître, tu accuseras simplement ton karma négatif (quelqu'un t'en veut, tu en es certain). "Tu ne connais même pas ça...?" Tu ne peux pas dire si tu es choqué ou impressionné par le fait qu'elle ne sache même pas ce que cela veut dire. Tu pensais que tout le monde connaissait ce genre de promesse (où était passé son enfance ?), "C'est la plus forte des promesses." et tu soupires presque face à son ignorance. Tu avais l'impression de devoir tout lui apprendre parfois, ce sont des choses qui t'échappent et pourtant, sans qu'elle ne comprenne non plus, elle te faisait assez confiance pour lier son auriculaire au tiens. Un sourire est alors apparu que ton visage. Maintenant, c'était une véritable promesse. Il n'y aura pas d'ours.. Et l'idée même de devoir promettre cela, maintenant que tu pensais, te paraissait vraiment ridicule. C'est à se demander qui était vraiment l'enfant de vous deux, parfois.

Trop d'interrogation qui te font faire légèrement la tête, "C'est où pour éteindre le mode râleuse ?" tu demandes ça dans un rire semblant étudier de plus près Elaina avant de secouer la tête presque désabusé. "Je pense que tu peux y prendre goût..." Haussement d'épaules, maman disait toujours que l'on ne peut pas détester quelque le chose si on ne l'a jamais essayé auparavant. Qui sait, dormir dans la nature, dans des sacs de couchage, ça pourrait lui plaire... Rien que cette pensée-là te paraissait bien ridicule. Bien sûr que non. Il y a probablement un tas de trucs différents qu'elle ferait à la place de cela, tu peux en être certain.
Tu lèves trois doigts en l'air pour signifier que tu as probablement près de trois ans, un véritable bébé et qu'il faut absolument prendre soin de toi. Aucune raison pour que tu t'occupes d'elle et que le contraire n'arrive jamais. L'égalité, ça marche dans toutes les situations. Mais t'es idées n'étaient pas toujours bonnes et quand elle avait fini de te noyer, tu t'étais mis à rire. "Maintenant j'suis trempé... C'est toi t'es pas douée."

Alors qu'elle se plaint de la lenteur et de tu ne sais trop quoi, tu grimaces et l'imites en exagérant ses mimiques. C'est qu'en plus de ça, évidemment qu'elle te pressait. Tu avais déroulé la tente, et tout ce qui la composait et regardait la chose un peu de travers. Ils étaient au courant que maintenant il existait des tentes qui se dépliaient seules ? Tu soupirerais presque mais tu n'as pas eu le temps, elle t'avait devancé avec son compliment qui n'en esh probablement pas un, mais toi ça te fait rire parce que tu es idiot (oui c'est la seule raison), "Bien sûr que c'est grave cool, je peux pas te faire honte, j'suis obligé d'être grave cool." tu dis ça comme si c'était tout à fait sérieux (peut-être que tu l'es au fond). "Tu prends les barres là et tu les en files les unes dans les autres." finalement, tu n'avais pas tellement oublié comment monter une tente, tu étais plutôt fier de toi. Cette première étape terminée, et les autres aussi, venait le moment de la faire tenir debout. "Tiens-là de l'autre côté !" Pour une fois, c'était à toi de donner les autres (et elle ne pouvait pas dire non). Avec une certaine fierté, tu voyais votre tente tenir debout, "Je suis le plus fort" que tu te félicitais. "Et maintenant. Planter les... Trucs. Pour la tenir..." très bon pédagogue, comme toujours, mais tu t'en foutais. Tu avais confié à Elaina des piquets pour qu'elle fasse son côté de la tente tandis que tu faisais le tien. C'était un bon boulot. Finalement. Tu ne t'en sortais pas trop mal. "Et voilà !" que tu t'exclamais une fois ton côté terminé. Et voilà que tu t'étais souvenu de ton binôme, soudainement, "yo elaina tu t'en sors ?", sait-on jamais...

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((ootd)) + Si c’était la plus forte des promesses, il n’avait pas intérêt à merder, parce qu’elle était rancunière Elaina. Trop de gens dans sa vie avaient brisé leur promesse, et elle avait sacrément du mal à faire confiance à qui que ce soit. Ce n’était pas juste une histoire d’ours ou de loup dans une forêt. C’était une histoire de confiance. Et c’était bien plus important que ce qu’il pouvait croire. Alors le mode râleuse, elle n’était pas prête de l’éteindre. C’était une petite grimace qu’elle lui offrait en guise de réponse. Cette façon qu’elle avait de se plaindre faisait partie de sa personnalité et de son éducation. Malgré ses mots et son air hautain, elle lui avait donné à boire, et il trouvait le moyen de ne pas être content. Il fait chaud, ça te feras du bien de te rafraîchir de toute façon. Et je suis douée pour plein d’autres choses !! Le vélo et donner à boire à des bébés Ryubi n’en faisait pas partie.

Et pour prouver qu’elle avait des talents cachés elle suivait ses consignes. Il avait réussi à la faire obéir. Ne pas me faire honte ? qu’elle demandait un peu surprise en levant le regard. Ça va, ton T-shirt est au moins à ta taille cette fois. Ce qui était un compliment, et elle espérait qu’il l’empêcherait de remarquer qu’elle était en train de batailler avec les tiges. Même un enfant en maternelle pouvait mieux faire. Mais Elaina, elle n’avait jamais été du genre travaux manuels. Etonnant ? C’était concentrée et sans ronchonner, qu’elle s’appliquait sur sa tâche et qu’elle suivait ses indications. Elle allait devoir se rattraper une fois le travail terminé.

Les trucs ? Quels trucs ? Tout était un truc, alors il allait devoir être plus précis. Penchée au dessus de lui, elle observait ce qu’il faisait pour tenter de l’imiter de son côté, mais elle n’avait pas la force de Hulk. Oui c’est bon, je m’en sors comme une grande. Et si la tente s’écroulait ou s’envolait ? Ce serait sûrement de sa faute, trop fière pour assumer qu’elle avait besoin d’aide. Boom ! Je vais pouvoir dire à mes abonnés que je suis une pro maintenant. Parce qu’évidemment, elle avait tout fait toute seule. Elle lui donnait une tape dans le dos alors qu’elle balançait les sacs de couchage, toujours pliés, à l’intérieur. Il ne fallait pas lui en vouloir, Elaina, elle n’avait jamais dormi sur le sol. Tu me fais visiter ? qu’elle demandait dans un sourire presque fier.

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((ootd)) + Tu avais décidé que la prochaine fois, tu ne t'habillerais pas du tout. Voilà. C'était une décision tout à fait réfléchie, tout à fait intelligente, tout à fait toi mais au moins, si tu ne t'habillais pas, elle ne pouvait pas te critiquer. Cela te semblait d'une logique implacable (et tout à fait stupide) mais tu étais plutôt fier de toi. Tu ne comprenais même pas ce qu'elle avait contre ton t-shirt (tu avais baisser les yeux pour te regarder), il était très bien mais ils étaient en fait tout très bien, tes t-shirts, et tes chaussettes aussi. Finalement, tu en étais venu à la conclusion que pour une influenceuse, elle ne s'y connaissait pas beaucoup en style (pourquoi tu serais celui qui ne sait pas s'habiller ?). "au moins j'ai mis un t-shirt, pas un pull..." que tu avais fait remarquer en rigolant. Non mais quelle idée aussi ; tu avais bien vu que ça ne pouvait pas fonctionner, cette histoire de pull (mais tu n'avais rien dit)(il faut la laisser découvrir la vie). Mais toujours est-il que toi, tu étais très content de tes vêtements aujourd'hui et ils seront encore mieux demain, elle pouvait en être certaine.

Elle s'en sort comme une grande, "Grave fier de toi." que tu lui dis alors, après tout, même si ce n'était pas forcément bien fait, l'important était qu'elle l'avait fait, non ? "Pardon ?" Tu hausses les sourcils : tu n'en crois pas tes oreilles. "Ah là, j'espère même qu'après ça ils viendront te demander des conseils pour leur meilleur camping." que tu lui dis amusé et parce que tu ne plaisantes pas, finalement, quand tu lui dis que tu es fier d'elle, tu viens doucement pat pat le haut de sa tête (pour ne pas trop la décoiffer non plus).

"Après vous madame." et tu lui fais signe de la main pour qu'elle prenne dans votre petite tente. Ils auraient au moins pu faire l'effort d'en donner une plus grande, c'est que tu prends de la place tout de même, malgré tout. Tu t'assois dans la seule pièce de votre tente et tu regardes Elaina avant d'éclater de rire : tu trouvais la situation vraiment improbable. "Alors." Tu te racles la gorge, tout à fait sérieux, "T'as ici la pièce principale: salon, salle à manger, salle de jeu aussi si tu veux, chambre aussi." et tu rigoles doucement, "j'suis désolé, y a pas de salle de bain..." (tu la taquines), "moi je trouve qu'on est plutôt bien.", enfin presque. "Faut juste dérouler les sacs de couchage maintenant sauf si tu veux dormir à même le sol..." Déjà que dormir dans une tente ce n'était pas des plus confortables... Et tu attrapes l'un des sacs qu'elle avait balancé tout à l'heure, "Princesse, votre lit." Et tu penses réellement que tu te souviendras de ce voyage scolaire, vraiment.

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((ootd)) + C’était un comble. Lui était fier d’elle ? Tout le monde était fier d’Elaina, parce qu’elle n’avait pas vraiment le choix. Elle n’assumait pas du tout son choix de pull, mais hors de question de l’avouer. Il passerait les prochaines heures à se pavaner en disant au reste du groupe qu’il avait raison et qu’elle était stupide. Levant le regard alors qu’il tapotait sa tête, elle le laissait faire. Il avait vraiment l’air content de son effort, et c’en était presque gratifiant. Je leur donnerais ton nom si tu veux. Si un jour tu veux te reconvertir et lâcher tes bains. C’était qu’il était galant le Ryubi. Elle n’avait pas de difficulté à entrer, les fesses sur l’herbe. Pas de confort, bien évidemment. Lui, il prenait de la place. C’était qu’il était plutôt grand pour un japonais. T’en as vraiment pas marre de te foutre de ma gueule ? qu’elle demandait en détachant ses cheveux. Question stupide. Il ne faisait que rire depuis qu’elle l’avait croisé dans ce bar.

ha ha ha t’as vraiment trop d’humour Ryu. Pas de salle de bain. Sûrement le drame de sa vie. Elle déroulait son sac de couchage avec un air de dégoût. Qui pouvait bien dormir la dedans ? Ça change vraiment quelque chose ? Parce que c’est pas du tout confortable. La chambre à l’auberge était bien plus agréable. Ce n’était qu’un vulgaire duvet. Y’a pas d’oreillers ??? Pas de toilettes. Pas d’oreillers ? Et elle allait bientôt manger avec ses doigts après ?! C’était d’un air paniqué qu’elle le regardait. Qu’est-ce qu’elle attendait de lui ? Qu’il sorte tout un attirail de sous son T-shirt pour lui faciliter la vie ? Heureusement que j’ai pensé à prendre quelques petits trucs. Des guirlandes lumineuses. Rien de tel pour se sentir chez soit. Elle ne savait pas encore comment les accrocher. Elaina, elle avait toujours eu le sens des priorités.

Ça sert à quoi un feu de camps ? qu’elle demandait très sérieusement. Elle n’avait jamais eu la chance de participer à ce genre de soirée. Les colonies de vacances, ou ce genre de chose. Elaina, elle avait toujours eu le droit aux palaces et aux îles paradisiaques. C’était étrange de se retrouver sous une tente. Presque trop petite. Assise en tailleurs sur son sac de couchage, elle observait son campagnard préféré. Tu restes avec moi hein ? Parce que les autres, elle ne les connaissait pas et elle n’avait aucune envie de les découvrir. Lena, elle était un peu sauvage, et elle n’appréciait pas tellement les copains du garçon. Il était hors de question qu’elle passe la nuit seule parce qu’il avait décidé de s’amuser avec eux.

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((ootd)) + Tu ne t'étais pas amusé ainsi depuis un moment, tu dois avouer. La voire découvrir le camping était quelque chose que trouvais réellement drôle. Il semblait que la moindre chose normale était comme soulever le monde pour elle et toi, tu ne pouvais rien faire d'autre que rire ou soupirer de désespoir. Tu savais que les personnes comme elle existait, tu as regardé la télé toi aussi, puis tu traînes un peu trop sur l'internet c'est certain, mais tu ne pensais pas que cela pouvait être à ce point. Tout semble la faire paniquer, l'inquiéter et tu dois avouer ne pas comprendre la moitié de ses frayeurs. Ce n'est pas grave, s'il n'y a pas d'oreiller, si ce n'est pas confortable. N'avait-elle réellement jamais envie de sortir de son confort ? De découvrir de nouvelles choses ? C'est quelque chose que tu ne peux pas imaginer. La vie, toi, tu en profites. Elle ne dure pas assez longtemps pour se prendre la tête sur tout et n'importe quoi ; aller avec le flow, se laisser couler, voilà ce qu'il faut faire et finalement, c'est peut-être ce que tu aimerais lui faire comprendre le plus lorsqu'elle est avec toi : il n'y a pas assez de temps pour le perdre. "Tu peux te servir de ton sac comme oreiller..." et tu tapes doucement ton torse, "sinon j'te propose mon beau torse musclé." que tu lui dis en plaisantant (ou peut-être que tu ne plaisantais pas tellement)(tu étais probablement plus confortable qu'un sac).

"T'as pensé à des trucs ? Pour du camping ?" tes sourcils se sont haussés, un peu interloqué alors qu'elle cherchait dans son sac quelque chose. "T'es sérieuse..." Dépité, c'est probablement le mot. Tu aurais du te douter qu'elle ne ramènerait pas quelque chose de réellement utile pour camper. Au moins, vous aurez une jolie tente l'espace d'une soirée, "Et tu vas mettre ça où même..." déjà que vous n'aviez pas énormément de place ; si en plus il fallait que tu fasses attention aux ampoules, tu étais à ça de décider de dormir dehors, à la belle étoile (elles te manquent les étoiles et tu te demandes si on peut les voir d'ici)(parfois, tu regrettes chez toi). Elle avait les questions les plus étranges que tu n'aies jamais entendu et pourtant, tu semblais réfléchir (ça n'arrive pas souvent) avec sérieux à ce qu'elle venait de demander. Toi, tu n'avais jamais vraiment cherché à connaître le but d'un feu de camp, savoir à quoi ça sert, tu trouves ça étrange. Ce sont des choses qui se vivent, qui se font comme ça, au fil des heures, peut-être que votre feu de camp sera différent de tout ceux que tu as connu, peut-être qu'il sera comme tous les autres, peut-être que quelqu'un trouvera une mystérieuse guitare et tout le monde se mettra à chanter, ou à essayer de jouer avant que l'on ne demande au guitariste de la soirée de jouer son fameux tube wonderwall. Tu ne sais pas, tu n'as pas vraiment de réponse à sa question. A ses questions. Tu le regardes en faisant la moue, et puis finalement, tu te laisses tomber, tes jambes légèrement recroquevillées et ta tête sur sa cuisse. Tu prenais encore plus de place, mais tu étais fatigué du voyage. A elle de te servir d'oreiller.

"Tu poses vraiment beaucoup de questions." que tu lui dis alors, et tu n'aimes réellement pas penser. "A ton avis, ça sert à quoi un feu de camp ?" Simple demande, "Tout doit réellement avoir un but ?" Tu n'en es pas certain, pourquoi ne pas faire les choses simplement parce qu'on en a envie ? Parce que c'est drôle ? "Tu peux faire plein de choses, peut-être qu'on va même se raconter des histoires qui font peurs..." (et tu ne diras jamais que c'est ta partie préférée de la soirée), "Ca sert à se rapprocher des autres... Tu sais, discuter, apprendre à se connaître..." quelque chose que tu faisais naturellement toi, bout-en-tain. Finalement, on ne pouvait pas faire plus opposé que vous, n'est-ce pas ? "Tu pourras peut-être faire plus connaissance avec les gens ici, t'aurais fait comment si je n'étais pas venu ?" que tu lui demandes alors et peut-être que tu veux flatter ton ego mais peut-être aussi que c'est une question très sérieuse, tu ne sais pas trop, tu ne sais plus. Un soupir, doucement, tu lui prends la main, comme hier soir. "De toute manière, où tu veux que j'aille ?" mais ce n'était pas réellement une question, c'était un peu ta manière de dire oui, mais tu ne sais pas rester sérieux, c'est presque gênant de laisser ses sentiments paraître, voilà qu'un rire t'échappe avant même que tu ne dises, "On a pas le droit d'abandonner son binôme de toute manière, j'suis coincé avec toi pour le séjour." parce que tout ce que tu sais vraiment faire, c'est être un idiot.

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((ootd)) + Elle ne répondait pas à sa provocation, mais elle gardait la proposition dans un coin de sa tête. C’était qu’elle avait bien dormi la nuit dernière et même si elle mettait tout sur le dos de l’alcool, elle savait très bien que la chaleur de son corps l’y avait aidé. Elaina, elle n’aimait simplement pas flatter son égo, parce que Ryubi, il lui tenait suffisamment tête, elle n’allait pas en plus lui mettre une arme entre les mains. Bah quoi ?? qu’elle demandait en sortant ses guirlandes. Elle était influenceuse, elle ne pouvait pas se permettre de poster des photos sans aucune mise en scène. Ça va te plaire j’en suis sûre alors ne fait pas cette tête là et laisse moi m’occuper de ça ! Oui, la décoration, c’était un peu plus son truc que le montage de tente. Sa petite touche personnelle pour se sentir bien.

Elle ne pensait pas poser trop de questions. Elle essayait simplement de comprendre le but de cette sortie qui pour le moment n’était qu’une séance de torture. Ce n’était même pas pour dénigrer, elle n’avait simplement aucune idée de ce qui se faisait autour d’un feu en pleine nuit. Une cheminée dans un chalet oui. Mais un feu en plein milieu de la forêt ? Ça n’avait vraiment aucun sens. Les sourcils froncés, elle l’observait s’allonger. Ouvrant la bouche pour râler, elle préférait la refermer, alors que ses doigts se glissaient instinctivement dans ses cheveux. Avec Ryubi, ce genre de chose semblait bien trop naturel. N’importe quel homme qui aurait osé se servir d’elle comme un oreiller aurait reçu un bon coup de genoux entre les jambes. J’en sais rien moi, c’est pour ça que je demande ! Il ne voulait pas lui répondre ?

Les histoires qui faisaient peur, ça ne lui plaisait pas vraiment. Genre des histoires de tueurs en série qui tuent une bande d’adolescents durant un voyage scolaire ? Ou des histoires d’esprits qui hantent les forêts ? Rien qu’on prononçant ses mots, elle se sentait frissonner. Si elle avait voulu se rapprocher de qui que ce soit, elle n’aurait clairement pas choisi cette méthode. Sa main retrouvait la sienne, et elle aimait ça Elaina, savoir qu’il ne pouvait pas disparaître. J’aurais déjà pris mon billet d’avion si t’avais pas été là. qu’elle répondait un peu trop franchement et sans réfléchir. Légèrement mal à l’aise, elle se raclait la gorge alors qu’elle continuait de jouer avec ses cheveux. Peut-être qu’il pouvait les couper ? Juste un peu ?

Je sais pas, tu pourrais te barrer avec l’autre abruti de Nobuinshape, passer la nuit à faire des bêtises avec tes copains. Ce que t’as sûrement très envie de faire… Et elle ne pouvait pas l’empêcher de prendre du bon temps. Il était venu pour ça non ? Elle se penchait légèrement pour mieux le regarder. De toute façon je serais plus dangereuse qu’un ours si tu me laisses toute la nuit toute seule… Et puis… j’ai besoin de mon oreiller. qu’elle disait en faisait la moue avant de se redresser pour légèrement tourner la tête. Peut-être qu’elle devrait rire elle aussi, pour dissimuler sa gêne. T’as envie de faire quoi toi ? Je veux dire… moi j’y connais rien. Mais… si y’a des trucs grave cool… je veux bien les faire aussi. Juste pour cette fois. Juste avec lui.

Sujet: Re: the moon is brighter than the sun (elaina)