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hey toi, check nos scénarios ou show some love aux pré-liens
j'veux des moulures au plafond Kevin.
on manque cruellement de personnages poissons, sagittaire et bélier alors si t'en as un en stock, n'hésite pas !
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 Here for you (feat. Hanjiro)

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MessageSujet: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyJeu 21 Mai - 6:29




Here For You
Feat. Hanjiro
 
Boulot, métro, dodo. C’était sa vie depuis des années et l’une de ces trois activités commençaient vraiment à le lasser. Ouais, le monde entier aura deviné, c’était pas dormir qui le gênait. C’était sûrement le sport qu’il pratiquait le mieux, même. Comment ça, c’était pas un sport ? Il paraît qu’on perd des calories en dormant donc oui, c’est un sport. Prendre le métro, dans un sens, ce n’était pas ce qui le dérangeait le plus. Oui y avait des gens chelou parfois. Oui y avait des gens qui sentaient pas la rose, aussi. Mais il pouvait survivre une quinzaine de minutes serré entre un vieux ridé et une adolescente qui faisait des bulles avec son chewing-gum. Son plus gros soucis dans sa petite vie désormais presque tranquille, c’était son boulot. Il l’appréciait, à la base. Être secrétaire, c’était pas un rêve et on le regardait souvent de haut en bas quand il en parlait, mais avec le temps il avait commencé à apprécier ce qu’il faisait. Il aurait pu être parfaitement bien jusqu’à avoir assez d’argent pour quitter son job et réaliser ses rêves mais… Non. Parce qu’Haru, avec sa chance légendaire, il avait été employé par une patronne qu’il lui donnait des cheveux blancs et des envies de meurtres. Lui qui ne répondait pas par la violence, voilà que s’il pouvait, il pousserait bien Yuzu Sakamoto par la fenêtre. Mais bon, c’pas comme s’il oserait. Et même s’il essayait, cette femme était tellement hargneuse qu’elle réussirait à l’avoir en premier.

Un de ses seuls plaisir dans la vie, c’était quand il rentrait chez lui, de se poser devant son ordinateur pour allumer des jeux en ligne et s’amuser avec des inconnus. Il y en avait un en particulier qu’il appréciait et auquel il jouait depuis des mois. Il avait choisi un avatar, comme tout le monde, qu’il avait mis de longues minutes à personnaliser. C’était comme ça qu’une belle demoiselle avec un pseudo bien niais avait fait surface sur la plateforme du jeu. Pourquoi une femme ? Pourquoi pas, vous dirait Haru. Il trouvait toujours les choix pour celles-ci plus badass que ceux des hommes et au moins, il jouait vraiment quelqu’un de différent de lui. Il n’était pas là pour reprendre sa vie, après tout. C’est comme ça que Princesse_Bunny était née. Oui, Haru n’avait aucune originalité. Il avait regardé autour de lui et avait croisé le regard de sa lapine, Spaghetti et l’idée lui était venue. Une lapine qui se prenait pour une princesse était devant ses yeux et voilà que son pseudo avait été crée. Que d’aventures, n’est-ce pas ? Un peu plus et son personnage aurait été nommé d’après son plat de raviolis qui était devant lui. Bref, il avait commencé à jouer. Au début il avait rencontré des gens un peu étranges, sûrement le combo personnage féminin et pseudo qui transpirait la féminité pour tous. En gros, il ne s’attendait pas à rencontrer quelqu’un qu’il pourrait apprécier vraiment mais… La vie était pleine de surprises.

Parce que oui, avec tout ça, il avait réussi à rencontrer quelqu’un. Ils avaient commencé à jouer ensemble doucement. Comme n’importe qui jouait avec un inconnu, quoi. Ou une inconnue. Haru opterait pour la première proposition mais il ne pouvait pas réellement juger quelqu’un sur son personnage quand le sien était à l’opposé de lui dans la vraie vie… Avec le temps, ils avaient sympathisé. Et puis ils ont commencé à jouer tous les jours ensemble si c’était possible et quand cela ne l’était pas, Haru devait bien avouer que l’autre lui manquait quelque peu. aujourd’hui, Haru attendait patiemment que son ami se connecte et quand ce fut le cas, il sauta sur le chat privé où il papotait pour venir prendre des nouvelles. « Tout va bien ? » demanda-t-il à l’écrit immédiatement. Bien sûr que parfois, il se connectait à des heures différentes ou pas du tout. Mais le fait qu’ils devaient jouer aujourd’hui et qu’il ne l’avait pas prévenu qu’il ne viendrait pas, Haru trouvait cela étrange. « Si tu veux… On peut se voir pour parler autour d’un café ? » tapa-t-il ensuite, se mordillant la lèvre en attendant une réponse. Il avait écrit sans vraiment réfléchir ou peut-être en réfléchissant un peu trop. Quand la réponse qu’il eut fut négative, il bouda un peu. Bon, comment lui remonter le moral, alors ? Après quelques secondes de réflexion, il se racla la gorge et se décida d’envoyer un petit message vocal qui se voulant encourageant et drôle. Aussi drôle qu'il pouvait l'être, quoi.

« Hum. C’est.. euh… Princesse_Bunny mais tu peux m’appeler Haru du coup. Je sais, mon corps de déesse dans le jeu ne match pas du tout ma voix dans le vraie vie. » Petit rire nerveux bonjour. « Je… J’espère que ça va en tout cas. Si t’as besoin de parler ou autre, je suis là. » Et hop, envoyé. Maintenant, il était encore plus nerveux. C’était vraiment une bonne idée ? Il devait penser qu’il était une femme et maintenant, Haru allait passer pour une espèce de pervers qui se cachait derrière un avatar féminin et un pseudo quelque peu discutable pour un homme. Quand il ne reçut aucune réponse après quelques temps, il se laissa aller et prit son courage à deux mains. « T’es là ? Désolé si j’ai dépassé les limites... » Il ne voulait pas le faire fuir, à la base. Il voulait simplement qu’il aille mieux parce que même s’ils ne se connaissaient pas dans la vraie vie, Haru avait un attachement spécial pour son coéquipier de jeu. Un peu plus et il était prêt à pleurer, là. Bon, peut-être pas, il exagérait mais son estomac était quelque peu barbouillé et il reconnaissait très bien ce sentiment. De toute manière, tout ce qu’il pouvait faire maintenant c’était attendre alors qu’il se goinfrait de gâteaux, son chocolat chaud lui apportant le soutien nécessaire en attendant une réponse.

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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyVen 22 Mai - 15:30

HERE FOR YOU
“P.HARU”
Here for you (feat. Hanjiro) Rdz8
 T’as du mal à récupérer, ça te le fait rarement. En général, il n’y a que le physique de toucher et ton mental en béton te permet de te faire violence et de te remettre sur pied sans problème. Avec les années, c’est déjà une machine bien huilée, t’es presque indestructible comme diraient certains en déconnant. Mais pas cette fois. C’est vrai que t’as passé un bon moment avec Alex, elle a même trouvé le moyen de te faire rire, t’étais bourré et elle, elle se battait contre ce poisson de l’enfer, que t’avais cru bon d’acheter vivant avant de rentrer. Le poisson c’est ta vie, tu boufferais un requin entier avec de la sauce soja si tu pouvais. Mais ce moment n’a permis que de te faire oublier un instant la dure réalité de ton état physique et des phrases de ton frère que t’as toujours du mal à encaisser. T’as toujours voulu connaitre tes limites, sans jamais les atteindre, puisqu’à chaque fois tu te remets debout mais … peut-être que là tu ressens une de tes limites. celle à ta tolérance à l’abandon. Cette solitude qu’on ressent quand on l’impression de n’être qu’un objet utilisable à souhait qui n’a plus grand chose auquel se raccrocher. Cette voix plus forte que soi qui vous fait dire “ouais …” à un “mais je suis la pour toi, tu le sais!” Parce qu’au fond de soi, on sait que ce n’est que pour se donner bonne conscience que la plupart des individus vous sortent ça, pas par réelle inquiétude. Alors t’as préféré pas mal pioncer, de toute façon, t’as pas le droit d’aller bosser, l’oncle Okiho t’a chopé par l’épaule quand t’as refusé la mise à pied et t’as donné l’ordre d’aller te pieuter. C’est lui qui t’a tout appris, tu le respectes bien plus que ton propre père. Tu le soupçonnes d’avoir été l’amant de ta mère, parce qu’il en parle en bien depuis que t’es petit. t’aurais aimé être son fil, mais le lien s’arrête là, la hiérarchie plus forte que le reste. T’as réussi à t'extirper de ton lit. Ton épaule tire, ça cicatrise enfin, un peu, mais c’est moche, ce connard a tourné la lame dans la chair et Eiji c’est pas son métier la couture corporelle, donc tu vas encore avoir une belle marque de tes exploits. Si t’avais vécu à l’ère Meiji, t’aurais probablement eu un max de succès, les cicatrices faisaient office de trophée, et plus un guerrier en avait plus il avait de la valeur. Mais aujourd’hui ces trophées font surtout peur. Tu vas pas mentir non plus, t’as pas encore digéré l’absence de ta jambe, ça fait moins d’un an, tu t’y es fait, mais tu préfères porter une prothèse, y’a même des fois ou tu dors avec. Tu la sens encore ta jambe… tu peux pas l’expliquer, mais t’as encore des orteils pour toi.

Après plusieurs heures entre la douche, tes soins de jambe et de plaies, tu te poses enfin avec ta clope et un soda, callant ton tel. T’as juste ouvert tes volets et ta baie vitrée pour aérer, ça pue le fennec et le sang dans cet appart, toi qui est d’habitude si assidu à la propreté et aux odeurs agréables. T’as aussi revu ton mur criblé de balles. Ouais, aucun doute, cette semaine, c’était Tian’anmen. Jouer un peu te fera pas de mal. Patachou Dantagueul. Aucun serieux et plus facile à retenir que se la péter avec un pseudo du genre “Lord Hell the powerfull” ou “Lady Dana de la Combe” blabla, tous ces joueurs qui rêvent d’incarner des perso indestructibles, parce que leur irl est ennuyeux. Toi t’as opté pour l’espèce la plus merdique du jeu, t’es même pas humain, t’as des oreilles qui pendent, t’es poilu, tes habits c’est des trucs tirés des poubelles probablement et ton espadon, t’as du le braqué à un mec qui avait le tétanos dans ton background vu que ton espèce en plus d’être moche, n’est qu’un ramassis de bourrins pillards au débuff intellectuel avéré. Résultat, quand tu passes pas quelque part, t’as trouvé la tangente en rencontrant une joueuse, princesse Bunny. Elle est cute et gentille, ça te fait une pause, un peu. Elle est différente des nana que tu croises dehors, vous vous parlez sans jugement et elle attend rien de toi, et encore moins que tu la culbutes comme la plupart des filles que tu croises et qui ont fini par te filer la nausée. Au japon, faut dire que la virilité ça court pas les rues et toi t’es grand et t’as de la matière donc forcément, t’as pas à te craindre. Si tu veux pécho, tu peux quand tu veux. En fait t’as passé plus de temps avec cette joueuse à vous écrire et à jouer, qu’avec n’importe quelle autre fille sur terre. Au début tu t’es demandé ce que c’était derrière l’écran, puis de fil en aiguille en discutant, t’as appris qu’elle était secrétaire et dans sa manière de faire, ses préoccupations, t’es devenu sûre que c’était une meuf, ça t’a mis à l’aise et petit à petit, peut être à cause de cette sécurité d’être derrière un écran, t’as échangé, et confié des choses sans importance puis un peu plus solide sur ce que tu étais. Elle sait par exemple qu’il te manque une jambe. C’est devenu un genre de réconfort mais ça reste du virtuel et cette fois-ci ça suffit pas pour te soutenir. Tu t’es connecté et bien sur que t’as zappé la prévenir. Faut croire qu’elle t’a attendu et tu trouves ça étrange, merde t’avais dit que tu venais, mais tu sais plus quand. Tu lui a foutu un vent, c’est carrément pas cool et c’est surtout que c’est pas ton genre. Tu t’en veux un peu pour le coup, parce que t’es pas du genre à ne pas considérer la personne derrière l’écran. Et quand elle te demande si ça va, tu lui dis que … oui… mais t’es pas convaincant, même toi t’y crois pas putain. Et quand elle te propose si tu veux en parler et boire un café, tu beug… c’est sérieux. Un café, comme … irl? bien sur comme irl, t’es débile ou bien. T’as cru que tu pouvais boire ton café chez toi insametime qu’elle, et t’en sortir comme ça? La morphine te fait pas du bien.  Et comme un con, tu lui sors: “Non… je préfère me reposer, ça va passer t’inquiète…” voila comment prouver que ça va pas, après avoir prétendu le contraire. Mais qu’est-ce que t’es con! Et t’as déjà envoyé. Tu t’excuses et tu coupes un peu la connexion pour te demander ce qui cloche chez toi. Tu vas fumer ta clope sur le balcon quand ta messagerie se met en branle sur l’ordi. Tiens. C’est rare. Tu poses ton cul en voyant le soleil décliner, et jette un œil. Un message vocal? C’est bien la première fois qu’on te fait ça. Curieux, casque en tete, tu écoutes. Et. Bomg. Comme si t’avais pris le gong d’un monastère sur la tronche. Putain. La voix que t’entends est calme et agréable. Tu maudis ta sensorialité à ces choses là. ça te fait bizarre. Bunny n’est pas une … meuf? T’es sur le cul, tu sais pas comment réagir. Tu écrases ta clope et réécoutes. encore. Trois ou quatre fois. Maintenant tu veux savoir ce qui se cache derrière cette voix. Tu chopes ton portable, te connecte au serveur de discussion du jeu. T’en as marre de trop réfléchir, ça te pète au casque. T’hésites et lui enregistre un message à ton tour pour prouver ta bonne identité, ça n’avait pas l’air facile pour lui d’avouer. T’as pas vu ce qu’elle… il a marqué après du coup.  “ok j'accepte. 22h au Yatahang coffee… c’est à coté du Parc Yoyogi, dans Shibuya. Moi, c’est Hanjiro...” Tu dis juste ça, ça fait un peu formel, mais t’es pas vraiment sur de ce que tu fais, même pas du tout en fait, donc t'enregistre vite avant de changer d’avis et t’envoies et quand tu l’as fait, ce qui devait arriver, arrive. Tu veux sup le message, trop tard il a été lu, donc t’es niqué et c’est aussi ce que tu voulais, t’obliger à arrêter d’être indécis. Tu veux même supprimer le message audio qu’il t’a envoyé, mais. Tu le réécoutes. Sinon tu peux voir un psychiatre aussi non parce que là, on touche le fond. Tu regardes l’heure. Plus que trois heures et t’auras plus le choix que de sortir pour rencontrer Princesse Bunny, alias Haru. Tu le sens bien le petit binoclard boutonneux et la folle efféminée, t’es un facho en préjugé ce soir, faut vraiment que tu fréquentes plus de monde, tu deviens imbuvable même en jugement..., il est sympa avec toi, ça coûte rien un café et c’est pas comme si tu pouvais te permettre de faire un choix dans l’immensité d’amis que tu as… t’as envie de savoir qui c’est que ce spécimen avec qui tu joues depuis des mois. et puis merde… sa voix… t’a fait planté le système l’espace de quelques secondes, rien que ça, ça vaut un café.

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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptySam 23 Mai - 5:49




Here For You
Feat. Hanjiro
 
Oui, Haru avait peur de la réaction que pourrait avoir son partenaire de jeu. Il attendait une réponse avec autant de patience dont il pouvait faire preuve. Il n’avait pas vraiment le choix, surtout. Naturellement, il vint mordiller sa lèvre inférieur alors que sa jambe droite bougeait de haut en bas dans un mouvement qui faisait trembler quelques objets autour de lui. À tous les cas, il devait penser qu’Haru était une femme et d’entendre sa voix comme ça… Ouais, il devait être plus que choqué, là. Et il pouvait comprendre. Si venait à découvrir que Patachou Dantagueul, alias le pseudo utilisé par son ami, était une femme, il serait quelque peu choqué aussi. Pas autant qu’il l’était apparemment mais… Il pouvait comprendre. Mais ça n’aidait pas son anxiété à se calmer. Et puis, soudainement, une notification. Une réponse à ses messages. Haru reste quelques temps figé devant son écran, tel un gamin qui n’osait pas ouvrir le message de son crush. Il avait un peu peur de la réponse qu’il recevrait. Allait-il se faire insulter ? Ce ne serait pas rare mais venant de la personne avec qui il jouait depuis un petit moment, ce serait surprenant. Et puis un énorme sourire étira ses lèvres alors qu’il lisait le message. La réponse tant attendue. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas été aussi heureux de devoir sortir tard le soir. Et pourtant, alors qu’il relisait encore et encore le message, il laissa s’échapper un petit rire, surprenant au passage sa lapine qui dormait à moitié sur son lit. Il répondit seulement qu’il était d’accord, pas plus, pas moins.

Le rendez-vous était donc fixé pour 22h et c’était dans trois heures. Il tourna un peu dans sa chambre, réfléchissant. Réfléchissant peut-être même un peu trop. Qu’allait-il bien pouvoir lui dire ? Devait-il venir les mains vides ? Comment allaient-ils se reconnaître ? Qu’allait-il se passer ? Bref, tellement de questions qui tournaient dans sa petite tête. Il s’écrasa contre ses oreillers et se retourna sur le dos pour fixer quelques temps son plafond, comme si celui-ci allait lui apporter les réponses qu’ils attendaient. Et puis, bizarrement, son plafond lui donna la réponse. Il se releva d’un seul coup, surprenant encore la pauvre Spaghetti qui se rendormait et, après avoir glissé comme une merde sur sa couette qui traînait un peu par terre, il trottina jusqu’à sa cuisine. Trois heures. Bon, deux heures et demi, maintenant. Il se souvenait très bien de chaque discussion qu’ils avaient ou du moins, des choses qu’il jugeait importantes. Et une chose qui revenait souvent, c’était le fait que Hanjiro, dont il connaissait le vrai prénom désormais, adorait les pâtisserie à base de choux et de crème. Bref, quoi de mieux que de lui faire des choux à la crème ? Haru savait que cela aiderait à briser la glace. Après tout, qui n’aimait pas se faire plaisir même à des heures pas possible ? Haru, lui, il adorait ça et espérait qu’Hanjiro aussi. « Tablier, tablier... » murmura-t-il alors qu’il abandonna à moitié avant de le trouver enfin. Il allait se changer avant de sortir, c’était certain, mais il préférait de pas avoir à faire de machine ce soir ou demain matin.

Il lui fallait environ quarante-cinq minutes pour préparer les choux. Il en avait déjà fait et connaissait la recette mais il préféra quand même prendre cinq minutes pour la chercher dans son livre de recettes personnel. Il sortit son beurre, sa farine, de l’eau, des œufs, du sucre et du sel pour faire la pâte à choux. Après avoir tout mesuré, il rangea et sortit de quoi faire la crème pâtissière, c’est-à-dire du lait, de la farine, des œufs, du sucre vanillé, de la farine et un peu de sel. Il recalcula tout pour être certain et commença enfin à mélanger le tout. Ce fut long et minutieux, surtout qu’il voulait vraiment les réussir et quand le tout fut prêt, il souffla un peu avant de sortir une douille pour remplir les choux. Et… mission réussie ! Les choux étaient bien gonflés et la crème ne dépassait pas. Il y avait en tout quatre choux et il les laissa refroidir encore un peu avant de les mettre au réfrigérateur. Il lui restait maintenant une heure et demi pour se préparer alors il se dépêcha un peu ou même beaucoup. Il sauta dans la douche et prit la douche la plus rapide du monde avant de sortir pour se sécher les cheveux. Il ne puait pas de base, hein. Mais il rencontrait pour la première fois quelqu’un qui avait de l’importance à ses yeux et il voulait être le plus présentable possible. Il enfila ensuite un jean bleu, un tee-shirt blanc et un petit pull rose et noir qu’il affectionnait particulièrement (tenue). C’était un peu son pull porte bonheur.

Il donna à manger à Spaghetti, prit son porte feuille qu’il rangea dans sa poche arrière, ses clés de voiture et rangea soigneusement les choux dans une boîte puis dans un sac. Prêt, alors qu’il lui restait à peine une demi-heure pour arriver jusqu’à Shibuya et le fameux café dont il avait vérifié l’adresse avant de partir, il décolla enfin de son appartement. Il était encore anxieux et il s’imaginait qu’Hanjiro devait être dans la même situation. Haru arriva à destination à peine en retard. Il était 22h02 et il s’en voulait de ne pas avoir trouvé le café avant. Il trouva une place après quelques minutes de recherche et sortit de la voiture pour marcher rapidement jusqu’au café. Hanjiro ne serait pas déjà parti, pas vrai ? Il y avait quelques personnes présentes, déjà. Un couple de personnes âgées, un couple d’adolescents, une jeune femme était assise seule vers le fond ainsi qu’un homme. Il pouvait voir plusieurs hommes et femmes seuls et… il ne savait pas comment réussir à repérer Hanjiro. Il n’allait quand même pas tenter de regarder sous les tables pour repérer son ami et sa prothèse… Il était parfois sans gêne mais là, ça frôlerait sûrement l’indécence. Il sortit donc son téléphone, se mordillant la lèvre et partit sur l’application qui leur servait pour discuter. « Hey… Je suis là, tu es où ? J’ai un pull rose et noir. Avec des rayures. » Oui, c’est moi l’idiot qui se tient debout en plein milieu du café sous le regard perturbé de certains employés, voulait-il ajouter mais il ne le fit pas, naturellement. Il continuait de chercher, à la place.

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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptySam 23 Mai - 22:20

HERE FOR YOU
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Here for you (feat. Hanjiro) Rdz8
 Tu te laisses aller en arrière sur ton fauteuil a fixer ton écran , comme si le destin allait changer en ta faveur. Mais qu’est-ce que tu racontes. il l’est, ça va te faire du bien et puis tu la...le connais bunny. ça change quoi que ce soit un mec ou une meuf, sa personnalité, c’est ça qui compte, c’est lui qui t’a changé les idées quand tu te faisais chier chez toi, c’est lui qui te remontait le moral en faisant son boulet avec sa princesse lapine en carton, ses skill de dance, de grimace et de trucs lootés débiles trouvés en event. Tu sais plus combien de fois t’as du lui sauver le cul parce qu’elle s’était foutu dans la merde, à s’extasier sur un papillon factice qui voulait la bouffer deux secondes après. Mais c’est pas si important qu’au final, ce soit un peu une furieuse en jeu, parce que même si elle était sur de crever, elle se jetait quand même dans la bataille, et avait toujours ce détail que t’avais trouvé agréable avec le temps: la touche d’humour bizarre, un peu bancale, qui te faisait dire que rien n’était grave dans le fait de  perdre, comme on rappelle à un gosse que l’essentiel c’est de participer et te faisant remarquer à quel point t’as trop bien ricoché dans le mur. irl ou en jeu, la mentalité d’une personne ne fait pas de différence. On réagira de la même manière. Un mec qui s’en fout irl sera aussi relou en combat, un mec fier sera mauvais perdant ou y retournera tant qu’il a pas gagné, un mec altruiste aidera au prix de son perso , ce sont des choses que seul les esprits comme toi peuvent comprendre. Et la petite princesse Bunny était toujours volontaire pour foncer dans le tas, même si elle était pas super secure, pour t’aider ou te sauver les miches, même si elle devait tout y perdre… et t’as beau dire ce que tu veux, t’aime cette mentalité. Ce genre de loyauté, surtout que ça a toujours été ta place irl, et que là… c’était à toi d’avoir une personne loyale.

Depuis ce que t’as dit Eiji y’a deux jours, et ta solitude un peu merdique à plus savoir vers qui te tournait, tu dois bien reconnaître que cette sortie, tu l’appréhende autant que t’as envie d’y aller. T’aimes tes voisins, ils sont canons, distrayants et attrayants, faut le reconnaître, mais ils sont un coté fêtard et un peu immatures qui te bloquent, t’as besoin d’autre chose ce soir. Tu te vois pas parler de ton mal être à Jordan qui déconnecte au bout de 30 secondes, ou à Nobu qui va te demander si tu t’es purifié ou si le démon t’as suivi avant d’accepter de te parler, et Alex est adorable, c’est un peu ton bébé sexy , mais … t’as pas envie qu’elle sache tout ça, elle est trop proche des Nakano, t’as pas envie qu’elle ait des ennuis. Alors peut être que ça va tomber sur Haru, t’en sais encore rien, tu le sauras que quand vous aurez discuté. Quand il aura ouvert la bouche en face de toi, t’auras déjà probablement lu une bonne partie de ce qu’il est sur lui, sur sa gestuelle, sur ses mimiques et l’ensemble de ce qu’il est parce que c’est ton job.

Tu te colles ton masque noir sur la gueule comme à ton habitude, casquette. Tu prends tes clés de baraque, ce soir, tu la fermes cette fichue porte. Depuis l’esclandre avec la possession démoniaque de Nobu, tu te dis que tu vas un peu faire comme tout le monde, juste pour éviter qu’un putain de prêtre vienne jeter du sel sur tes murs, t’as assez des trous dans ton mur de cuisine. Tu boites un peu mais ça va, c’est juste la couche des bandes entre sa blessure de moignon et ta prothèse qui déséquilibre un peu ta hanche, mais t’as pas mal.

T’arrives au Yatahang Coffee à peu près dix minutes en avance, tu rentres par le côté, la serveuse te reconnait t’es un habitué.  Si t’as pris cet endroit c’est parce que le parc est à coté, t’as pas l’intention de rester ici, tu serais un peu exposé et t’es pas forcément dans les meilleurs conditions pour te battre ce soir. T’en as surtout carrément pas envie donc autant ne rien provoquer. Tu commandes deux grands gobelets. Pour toi un grand café noir et un autre, pour Bunny. Si tu merdes pas, tu sais ce qu’elle aime. Il. Putain, t’as du mal. Pour toi Haru c’est Bunny et tu risques de l’appeler comme ça si tu fais pas gaffe. tu te demandes s’il est déjà là. Tu sais même pas à quoi il ressemble et y’en a paquet de solitaires ici, ils attendent tous un speed dating ou bien? Tu vas attendre, il va forcément t’envoyer un message non? Et si c’est pas le cas, tu vas juste repérer quel mec reste une demi heure à attendre quelqu’un sans voir personne arriver. Un peu stressé? Un peu ouais. C’est un peu bizarre à expliquer. T’étais habitué à t’imaginer Bunny comme une petite princesse électrique et gaffeuse à la gueule de poupée, là , ça change un peu la donne, t’as plus de repère physique et c’est un des trucs que t’aimes moyen: ne pas avoir tous les paramètres. Ton téléphone vibre. Dans ton coin, tu jettes un oeil, au moment où la serveuse te file les deux gobelets. Tu tournes les yeux, seule chose visible pour l’instant et repère le dit spécimen. Il est arrivé quand lui? T’as oublié de tourner la tête entre temps on dirait. Tu bug un peu. Ok. C’est pas un nain boutonneux, ou un folle colorée et surmaquillée, c’est une foutue gueule d’ange. Dear. Tu lis la gêne sur son visage, il est perdu et t’a pas repéré. Un peu sadique, tu l’observes un peu plus, le voyant avec son téléphone. Esh... c’est bien Bunny, y’a pas de doute, t’imagines très bien ce mec aller au front de manière inconsciente et flippée, juste pour aider un pote et c’est ce qu’il est en train de faire, il a pas idée. ça te fait sourire en coin, tu te lèves et t’avances derrière lui, avec les deux gobelets chauds. Vous avez l’air malin, deux grands perches au milieu de tous ces petits jap qui ont indéniablement oublié de bouffer de la soupe. Tu passes sa main au dessus de son épaule et lui colle doucement le gobelet chaud à la joue pour le faire se retourner. Ta voix traverse calmement ton masque et tu lui fais un signe de tête , attendant qu’il prenne la boisson. “Suis moi…”

Tu t’éloignes vers la sortie, et lui tient la porte après être sorti, il est encombré un peu on dirait. Les sacs ça existe qu’est-ce qu’il a fait. On dirait la Bunny qui lui sort régulièrement - attends j’ai trop looté, j’ai oublié de vider mon inventaire, t’as de la place toi!? Tu peux prendre la robe? - Et voilà comment en berserker, tu te retrouvais à transporter la garde robe d’un perso de gonzesse. Mais ça t’a jamais posé problème, et le parallèle est assez drôle au final. Tu jettes un oeil à où vous pourriez aller et tu dis finalement: “J’ai pas envie de rester au milieu de toutes ces oreilles, ça te gêne si on va faire un tour dans le parc, il va pas pleuvoir…?” C’est bizarre, t’es pas spécialement stressé. Est-ce que c’est parce que tu le vois encore un peu comme une meuf? T’en sais rien, mais l’aura qu’il dégage te stresse pas, au contraire, c’est comme un truc apaisant, tu peux pas l’expliquer.  Ton problème c’est peut être aussi que quand tu rencontres de nouvelles têtes, tu sais jamais trouver ta place, ce qu’ils pensent ,comment ils te perçoivent, alors qu’avec Bunny, ça fait un bye que vous l’avez trouvé votre place en jeu. Est-ce que c’est le même fonctionnement irl? T’en sais rien , mais faute du contraire, tu fais avec ce que vous avez déjà. “Choisis où tu veux te poser, j’te suis.” tu lui sors tranquillement en jetant un truc que t’as trouvé dans ta poche dans la poubelle de l’entrée du chemin. Tu reviens marché à côté de lui. Une fois les quelques mètres passés et vous deux seuls, tu ôtes ton masque et ta casquette, pour respirer profondément, jetant un œil au ciel et à la lune défragmentée.
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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyDim 24 Mai - 5:48




Here For You
Feat. Hanjiro
 
Haru était arrivé en retard et il s’en voulait déjà. Il détestait ça, les gens en retard et voilà que lui l’était pendant un moment important. Ce n’était pas tous les jours qu’il rencontrait quelqu’un d’important à ses yeux. Beaucoup ne comprenait pas comment on pouvait s’attacher à quelqu’un en ligne mais Haru lui, comprenait très bien. Il n’avait que très peu de temps pour lui certains jours et en plus de cela, il détestait sortir. Enfin, il mentait. Techniquement, il ne détestait pas ça. Une fois qu’il était dehors, cela lui arrivait de bien s’amuser. Le soucis, c’était qu’il ne connaissait pas beaucoup de gens avec qui il aimait sortir. Il avait des amis, certes, mais même certains n’étaient pas ses premiers choix pour aller boire un verre. Parce qu’avec certains, il finissait rapidement bourré et ne se souvenait de rien le lendemain matin et ne pas se souvenir de la veille, Haru détestait ça au moins haut point. Alors oui, naturellement, les jeux en ligne c’était une manière de s’amuser avec des gens qu’il avait appris non seulement à aimer mais aussi à respecter. Il en venait à parfois y penser pendant ses journées de boulot, c’était pour dire… Bref, Hanjiro, dont il était heureux de connaître désormais le vrai prénom, était une personne qui comptait à ses yeux. Et il se fichait bien qu’on comprenne ou pas ce genre de sentiments. Ce n’était pas comme s’il refusait de parler aux autres et qu’il restait toujours enfermé chez lui, après tout. C’était une préférence qu’il avait depuis quelques temps et dont il n’avait pas vraiment envie de se passer. Et puis, y avait personne pour venir le décrocher de son ordinateur, donc.

Il était là comme un idiot en plein milieu d’un café avec pas mal de monde. Ne sachant pas comment reconnaître son ami et ne voulant pas être le mec qui regarde les jambes de tout le monde pour le trouver, il lui laissa un message sur leur conversation. Il attendait en se mordillant les lèvres, persuadé qu’un employé allait arriver pour lui demander de commander ou de dégager. Pas qu’il le ferait. Il resterait planté là tant qu’Hanjiro ne lui aurait pas répondu ou qu’il n’était pas arrivé. Une source chaude vint soudainement se coller à sa joue et il sursauta un peu avant de se retourner, prêt à fuir si c’était une personne complètement louche. Il doutait un peu mais en entendant la voix, il reconnut immédiatement celle du message vocal de tout à l’heure. Il l’avait écouté, encore et encore, il devait bien l’avouer. Il dirait que c’était pour être sûr de ne manque aucunes informations pour le lien et l’heure du rendez-vous mais il mentirait. Sa voix allait avec son physique. Haru était déjà grand pour un japonais mais l’homme devant lui le dépassait un peu. Il devait avoir quelques centimètres de plus mais sa carrure… C’était pas la carrure d’Haru, quoi. Il le suivit sans problème maintenant qu’il était sûr et certain qu’il avait en face de lui Hanjiro et pas quelqu’un qui voulait lui voler son porte feuille ou le kidnapper pour vendre ses organes. Il avait attrapé la boisson qui avait été posée contre sa joue, souriant un peu. Il n’en fallait pas beaucoup pour le rendre heureux et de savoir qu’Hanjiro avait pensé à lui commander quelque chose participait à son état de bonheur presque constant.

« Non, ça me gêne pas. Je préfère aussi. » répondit Haru après avoir suivit l’autre jusqu’à dehors. Trop de monde dans le café, ils n’auraient pas pu parler tranquillement. Déjà que la situation était encore un peu maladroite mais avec quinze personnes autour qui pouvaient entendre tout ce qu’ils disaient, cela rendrait les choses encore pire. Ayant le bonheur de pouvoir choisir où ils allaient se poser, Haru monta sur la pointe des pieds pour voir encore plus haut et trouver un endroit où personne ne serait. Y avait déjà peu de monde dehors. Ils étaient beaucoup plus agglutiné à l’intérieur, au chaud, même s’il ne faisait pas si froid dehors. Hanjiro revenait à ses côtés, Haru n’ayant vu que du coin de l’œil qu’il était parti jeter quelque chose. Il le regarda enlever sa casquette et son masque, révélant le visage d’un homme qui fit manquer un battement de cœur à Haru. Le mec avait déjà une carrure qui donnait envie de se blottit et pi en plus il se baladait avec un visage comme ça ? La vie était belle et Haru en profitait ce soir. Il remarque tout de même le bleu qui ornait une partie de son visage, vers sa bouche mais il dit rien. Il aurait le temps de demander tout à l’heure, quand ils seront posés quelque part. Haru tira alors doucement sur la manche d’Hanjiro pour attirer son attention et quand ce fut le cas, il lui sourit en pointant du doigts l’endroit  qu’il avait repéré. « Je veux aller là-bas. » confirma-t-il, tel un enfant qui faisait un caprice. Ils s’y dirigèrent donc, rentrant dans le parc qui était quasiment vide. Tant mieux, c'était parfait comme ça.

Une fois arrivés, ils s’essayèrent sur un banc qui était entouré de fleurs en tout genre, donc Haru ne connaissait pas le nom, forcément. Prenant une gorgée de son chocolat encore un peu chaud, content de voir qu’il se rappelait de sa boisson préférée, il se tourna un peu vers lui, presque timide mais bien trop heureux pour que cela l’empêche de parler. Rien ne pouvait l’empêcher de parler, de toute manière. « Qui… Je veux dire, comment tu t’es fait ça ? » questionna-t-il enfin, se reprenant alors qu’il allait demander qui avait osé le frapper. Il s’était arrêté avant, se disant qu’il n’avait pas vraiment à demander ça et surtout, qu’il ne saurait sûrement pas qui était cette personne. Le comment était déjà une question plus vaste. Il avait été si content de pouvoir le rencontrer qu’il en avait oublié les raisons. Il avait été inquiet et il avait réussi à oublier cette inquiétude entre temps mais elle revenait déjà au galop. Ses dents retournèrent mordiller ses lèvres alors qu’il tendait le sac plastique qu’il avait dans les mains en direction d’Hanjiro. « Pour te réconforter. C’est tes préférés, si je ne me trompe pas. » Il avait du mal à sourire maintenant, encore inquiet et en espérant qu’il avait bien compris que les choux à la crème étaient ce qu’il aimait. Et surtout, il espérait qu’ils étaient bons… Il n’était pas là pour empoisonner le pauvre gars, au contraire. Alors il attendait de le voir en prendre un, impatient, tel un enfant encore une fois.

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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyLun 25 Mai - 1:00

HERE FOR YOU
“P.HARU”
Here for you (feat. Hanjiro) Rdz8
 Y’a un truc que tu peux pas nier, il a un sourire… qui te déplait pas. le genre un peu réservé mais sincère quand même. c’est bizarre, c’est masculin sans totalement l’être. Ton cerveau n’est pas objectif le concernant, t’as mixé les deux et le mélange est spécial mais pas désagréable. Pour une fois, t’es pas obligé de choisir entre fille ou mec. Il est les deux, personne ne comprendrait, qu’est-ce que ça peut te foutre, toi, tu comprends. Son visage aussi est particulier. Même si vous marchez cote à cote, et que tu le zieutes pas comme un psychopathe de chat, les moindres petites secondes que t’as pu chopper un détail, tu l’as fait. Sa peau n’a l’air d’avoir rien à voir avec la tienne, plus brute et rugueuse, surtout sur les cicatrices et puis chose indéniable, t’as plus de poil que lui. Tu ferais pas une bonne secrétaire, c’est pas une découverte. Tiens, ça non plus en y pensant, ça te choque même pas, il peut avoir la gueule de l’emploi.  Il est bien bâti, ça c’est clair, et son dos, merde, t’as osé le regarder en revenant de la poubelle. Il est pas aussi cambré que sa Bunny mais… elle est bien là sous le pull. T’as baissé les yeux pour te secouer les neurones. Putain. On se reprend. A peine proposer de choisir le chemin que tu sens ta manche de cuir tiré sur le coté. Son “je veux aller là-bas”... combien de fois tu l’as lu sur le chat de groupe du jeu, en voyant la petite furieuse se faire la mal avec son bâton magique là, et bien sûr là où y’a un paysage trop beau pour pas qu’il n’ait de danger. Et ça loupait jamais, c’était un aimant à emmerdes la princesse, alors tu tournes les yeux en voyant l’endroit qu’il montre. Euh. Attends. T’aurais du attendre pour lui proposer de choisir, tu pensais que vous alliez vous enfoncer un peu plus loin vers l’étendue d’eau. Tu le suis , mais tu sais que vous allez devoir bouger dans pas longtemps parce que cet endroit est prisé par un groupe de dealer qui se pointe toujours autour de minuit. Assez éloigné de la route, mais accessibles aux usagers… et tu les connais… rien que de penser à ces petits branleurs, ça te fout la nausée. Mais tu fais comme dans le jeu, tu suis Bunny , curieux de le voir faire. ça te fait presque sourire, en fait , y’a que l’enveloppe qui change, c’est le même. Sans les boobs. Et avec probablement quarante centimètres de plus mais tu vas pas te plaindre.
Par compulsion, tu regardes autour de toi, aucun bruit, aucune ombre suspecte, ça a l’air d’aller pour le moment. Tu t’assois sur le banc, se massant un peu la nuque d’une main ferme, t’aurais pas dû dormir autant. non seulement t’as pas sommeil, mais en plus tu t’es chopé des crampes, c’est toujours comme ça quand tu dors trop. Un peu la tete en arrière tu la redresses quand il se tourne un peu vers toi et met deux secondes à comprendre de quoi il parle. Tu montres vaguement les hématomes sur ton visage et sur ton cou, obtenant confirmation sans mot, et expire un peu , cherchant comment lui expliquer, et tourner le gobelet dans tes mains abîmées. “On va dire… que je fais un métier dangereux…” On va dire? Mais c’est carrément ça oui! Et toi aussi t’es dangereux. Y’a rien qui n’est logique en ce moment, un enfer dont t’aimerais bien te débarrasser juste un peu , histoire de respirer et de te sentir encore un peu humain. T’as un sourire un peu … tu saurais pas le décrire. Tu te sens un peu honteux de ton état en face de Bunny, mais aussi usé, blasé, un peu trop rodé. “ ça sert à rien que je te mente… les excuses à la con, comme l’escalier, ou j’ai rencontré un mur, ou je me suis battu pour une fille. J’fais juste un boulot  risqué.” Tu toques sur ta jambe, et un son étouffé, pas humain se fait entendre. ça ne fait que confirmer ton identité au moins. “Je m’attendais pas à ce que tu t’inquiète, je suis désolé…” et t’es sincère. “En général, on s’inquiète davantage pour les personnes qui me croisent.” tu percutes à ce que tu viens de dire et soupire et te massant le nez, t’appuyant de tes coudes sur tes genoux, le gobelet pendant dans une de tes mains. “C’est pas ce que j’voulais dire… enfin si, c’est vrai , mais ce que je veux dire… c’est que t’as rien à craindre de moi … j’te ferai pas de mal.” Tu sais pas pourquoi mais tu sais que tu lui en feras pas, c’est Bunny, tu peux pas reboot la tronche à Bunny, elle est sacrée. Si tu fais du mal à ce mec, ça veut aussi dire foutre en l’air ton échappatoire de 70% de ton time de jeu , plus de Haru , plus de Bunny. Il s’en rend peut être pas compte le brun à coté de toi mais il a un putain de pouvoir chill sur toi, et ce depuis des mois. T’as pas envie de bousiller ça. Et t’es incapable de comprendre comment ni pourquoi. ça te fout de biais dans ta tête ce paradoxe avec ta propre existence.

Y’a pas grand monde qui est content de te voir en plus. il a l’air de l’être. Bon si, y’a alex, nobu, jordan, eiji avant aussi , mais ils sont tous fêlés du casque. Beug de deux secondes. En fait, Bunny aussi est fêlé, ce qui t’amène à te demander : est-ce qu’il est de la même trempe que alex & co? Est-ce qu’il cache bien son jeu et va te rendre cinglé. Ton instinct te dit que non, mais ton instinct, tu t’assois dessus depuis une semaine, alors tu sais pas trop. et quand il te tend la boite tu te demandes de quoi il parle. Te réconforter? parce que tu as dit que ça allait pas trop? Tu sais plus ce que t’as dit, mais c’est marqué sur ta gueule, tu peux même pas nier. T’ouvres et.. oh sa mère. Il est sérieux? T’as pas sûr de ce que tu vois, tu le penches pour voir avec la lumière d’un lampadaire plus loin et un “Putain bunny…” t’échappe… tu peux pas retenir un sourire clair, même ta gorge sourit, et ton estomac se réveille… “là tu marques des points, t’as pas idée… attends t’as trouvé ça où à l’heure qu’il est?”

T’as trop envie d’en manger un quand t’entends des voix. Réflexe, tu mets une main sur la bouche de Haru , refermant doucement la boite de l’autre, cherchant du regard d’où ça vient. “Ch… merde… ils sont en avance…” à mi mots. Tu te lèves, jette ton gobelet vide et lui prend le poignet pour l'entraîner carrément à travers les buissons sous les arbres. “Pas de bruit…” Tout pour faire chier ceux là! Tu te rappelles de leur démonter la tronche un jour pour avoir perturbé ce moment parfait. T’en as eu des frissons partout de son acte de gentillesse MERDE! Et eux, là, ils sont dit pile aujourd’hui qu’ils allaient bosser plus tôt?? Tu lui serres pas le poignet non plus, juste de quoi t’assurer qu’il te suit sous les arbres, et t’enjambes une haie plus loin , tu les as senti les branches bien coupées en pointe pour l’élagage du printemps, pile sur ton jean usé à la limite d’une coup de bijoux de famille, mais c’est passé. Tu tends la main à Haru, s’il a besoin d’aide, pour se dépêtrer de ce bordel végétal, le laissant passer devant toi, ta main par réflexe dans son dos. Tu t’éloignes des voix avec lui, t’assurant que personne ne vous a vu, t’as pas envie de te battre ce soir, pas envie qu’il voit ça. C’est bizarre, t’as pas réfléchi, t’as fait comme avec Bunny dans le jeu. “Viens, je connais un endroit on sera tranquille. je t’ai rien dit quand t’as choisi, mais c’est là que des dealers se foutent à partir de minuit… entrer en conflit avec eux n’auraient servi à rien. tu t’es pas blessé c’est bon?” Bien sur que tu demandes, surtout s’il est comme Bunny où quand tu la perds de vue, tu vois sa barre de PV descendre d’un coup parce qu’elle est tombé dans le seul trou du coin ou qu’elle s’est enroulé dans des ronces géantes. Ok t’avoue, ta voix bien grave et tranquille ne va pas avoir ton comportement de panda. Tant pis. Faudra qu’il s’habitue si vous venez à vous revoir. Tu continues de marcher à coté de lui, et vous tournez dans un petit sentier de terre mal entretenu. Ton trou perdu , là où t’aimes bien pioncer sans rien, en été, on entend pas trop les voitures et personne te faire chier. ça forme un genre de cloche sous des arbres déformés et au sol, l’herbe a poussé n’importe comment , un peu comme toi aussi , t’as poussé n’importe comment et t’es déformé, c’est peut être pour ça que tu kiff ce lieu. Et devant c’est quatre cinq mètres carré, y’a la flotte, un grande mare, et le son de l’eau , qui s’écoule. Tu passes sous une branche et t’assois sur la gauche. “On y est. C’est pas le grand luxe, mais c’est calme.”


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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyMer 27 Mai - 4:55




Here For You
Feat. Hanjiro
 
C’était étrange mais Hanjiro dégageait un quelque chose qu’Haru n’avait jamais vu et ressenti avant. Il était… calme. Et pas calme de manière négative, c’était qu’il se sentait à l’aise à ses côtés même si c’était toujours maladroit, les premières rencontres. Ils avaient partagés tellement de choses qu’Haru avait l’impression qu’il était simplement un ami de longue date qu’il retrouvait après des années sans se voir. Il savait très bien que ce n’était pas le cas, mais c’était son ressenti et il n’allait pas cracher dessus. Il préférait mille fois mieux se sentir déjà à l’aise que de se rendre compte que dans la vrai vie, Hanjiro et lui s’étaient pas comme en ligne. Et pourtant, les codes étaient encore là. Hanjiro était Patachou, il n’y avait aucun doute. Grand, musclé et fiable. Il était beaucoup plus mystérieux maintenant qu’il était en face de lui mais c’était sans doute son aura qui faisait que. En ligne, c’était juste son ami, celui qui le protégeait de tout alors qu’il était distrait par un papillon géant ou une plante carnivore. Jamais quelqu’un n’avait prit soin de lui de cette manière. Ses parents… Non. Ses relations amoureuses ? Encore moins. La seule personne qui avait agit comme cela, c’était son ex mais ça n’avait pas duré. C’était un fait, les gens se lassaient d’Haru avec le temps et il ne savait pas pourquoi, c’était différent avec Hanjiro. Avec Patachou. Les deux semblaient plus que similaire, ce qui l’avait détendu avec force. Ce n’était pas un pervers bizarre ou quelqu’un de totalement différent. Devant lui, il avait son Patachou et pas un inconnu.

Hanjiro lui avait laissé le choix pour s’asseoir. Haru ne connaissait pas parfaitement le coin mais était déjà tout excité à l’idée de non seulement pouvoir choisir lui-même un endroit mais aussi de passer du temps avec son partenaire de jeux en ligne. Il avait attiré son attention en tirant sur sa manche, habitude qu’il avait et qui prenait souvent les gens de cours. On lui disait souvent que c’était enfantin et qu’il devrait grandir. Il n’avait plus dix ans et apparemment, dès qu’on passait un certain âge, on était obligé de changer qui on était pour mieux s’adapter dans la société. Surprise, Haru n’avait jamais été doué pour ça… On l’acceptait comme il était ou on l’acceptait pas, en général. Le seul endroit où il prenait sur lui pour réprimer qui il était vraiment, c’était au boulot et c’était plus un instinct de survie qu’autre chose. Le jeune homme avait du mal à imaginer que quelqu’un à son boulot agissait vraiment comme il le ferait dehors. Yuzu était bien trop flippante et exigeante pour ça… Une fois qu’ils furent installé sur un banc, ils commencèrent à papoter et ce fut Haru qui ouvrit la conversation en demandant ce qu’il s’était passé. Il n’aimait pas voir les ecchymoses sur le visage d’Hanjiro mais à part demander et s’inquiéter, il ne pouvait pas faire grand-chose malheureusement… « Un métier dangereux ? Genre… Pompier ? » Il ne pouvait imaginer autre chose. Peut-être policier ? Mais il avait quand même un doute, comme si le ton qu’avait utilisé Hanjiro sous-entendait autre chose que ce genre de métier.

Pendant un instant, Haru se figea. Mais heureusement, il s’était reprit rapidement, sa respiration e débloquant comme si de rien n’était. Hanjiro ne pouvait pas savoir et pourtant, ses quelques mots sur les fausses excuses pour expliquer un bleu venait de lui serrer l’estomac. Haru était plus que familier avec ce genre d’excuses. Pendant une année, il en avait sorti des belles et à chaque fois, on l’avait cru. Mais en même temps, personne ne s’était vraiment inquiété. Il lui sourit doucement. « Fais juste attention, hum ? Bien sûr que je vais m’inquiéter pour mon Patachou. » répondit-il, faussement choqué avant de rire un peu. Le sourire d’Haru vacille un peu en entendant la suite, ses questions se confirmant petit à petit. Comment ne pas s’inquiéter quand Hanjiro lui disait ce genre de choses ? Il savait très bien qu’il ne lui ferait jamais de mal. C’était compliqué parce qu’il le connaissait mais en même temps, ne le connaissait pas. Il ne pouvait pas lui faire confiance à 100 %, c’était un instinct naturel de survie. Mais il le voulait. Hanjiro avait déjà gagné des points : il ne lui mentait pas et c’était beaucoup aux yeux d’Haru. Une relation, peu importe laquelle, devait se baser sur la confiance et ici, c’était le cas. Ils auront le temps d’apprendre à mieux se connaître et Haru était prêt à se rapprocher de lui. Même après ces quelques paroles, Haru n’arrivait pas à se sentir en danger ou inquiet. Il était inquiet, oui. Mais pour Hanjiro. Pas pour lui.

Malgré ces révélations surprenantes et dont Haru ne s’attendaient pas, vint le moment où Haru décida de donner les choux à la crème qu’il avait préparé à Hanjiro. Il ne cuisinait pas souvent, ces derniers temps mais là, ça avait été spécial. Hanjiro était spécial en lui-même. En voyant le sourire sur le visage de l’autre homme, il ne peut s’empêcher d’être heureux, même s’il s’inquiétait toujours du goût des choux… Haru allait répondre à sa question quand des voix se firent entendre, les coupant dans leur discussion et dégustation qui n’avait même pas encore commencé. Une main apparut soudainement sur la bouche d’Haru qui rougit un peu, surpris de la soudaine proximité avec Hanjiro. Il se fit ensuite embarqué à travers les buissons soudainement et il suivit sans se poser réellement plus de questions : son ami semblait être au courant de quelque chose d’important que lui ne savait pas et il n’allait pas protester maintenant. La main qui tient son poignet libère une certaine chaleur qui le fit frissonner, n’ayant pas ressenti ce genre de sensation depuis longtemps. Il se laisse guider naturellement, ne quittant jamais des yeux Hanjiro. Celui-ci l’aidait du mieux qu’il pouvait, sa main désormais dans son dos. Haru risquait d’avoir besoin d’assistance respiratoire si ça continuait comme ça, honnêtement… Les voix étaient de plus en plus lointaines et sans savoir exactement ce qu’il se passait, Haru était rassuré. Si Hanjiro avait réagit de cette manière, c’était certainement pour quelque chose de sérieux et il connaissait certainement mieux le quartier et ses problèmes que lui…

Il lui expliqua enfin le pourquoi du comment et Haru, surpris, laissant échappé un petit « oh ! » de compréhension. Il avait vraiment le don pour choisir les coins craignos même dans la vraie vie, là… « Oh. Non, non. Je vais bien, ne t’inquiète pas. » lui sourit-il avec son plus beau sourire. Même dans ce genre de situation, Hanjiro arrivait à s’inquiéter pour lui alors qu’il était celui qui s’était prit la plupart des branches et autres. L’endroit où ils arrivèrent et qu’Hanjiro connaissait apparemment plutôt était particulier mais avec du charme. Un peu comme un endroit secret où la nature avait à moitié repris ses droits. Haru s’installa à côté de son ami, regardant quelques instants la petite étendue d’eau avec des étoiles dans les yeux. « Cet endroit est bien mieux que l’autre. » Et il était plus qu’honnête. Cet endroit avait son charme, c’était singulier. Alors qu’un simple banc au milieu de fleurs presque artificielles, c’était pas ça non plus. Maintenant qu’ils sont enfin tranquille et certains qu’ils ne se feront plus ennuyer, Haru pointe la boîte de choux d’un coup de tête. « Tu peux manger, maintenant. » dit-il avant de se souvenir de la question posée avec le grabuge. Un peu timide, il mordilla sa lèvre inférieure. « Ils sont pas achetés. Quand tu m’as répondu, je me suis dépêché de t’en faire. » avoua-t-il, espérant encore une fois qu’ils seraient bon. « C’est bien tes préférés, pas vrai ? » Même s’il connaissait très bien la réponse, il demandait, cherchant confirmation et réconfort, comme d’habitude.

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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyJeu 28 Mai - 21:15

HERE FOR YOU
“P.HARU”
Here for you (feat. Hanjiro) Rdz8
 T’as une tronche de pompier? ça a quelle tronche un pompier en fait? Tu serais bon en pompier? Est-ce que t’as capable de ne pas buter un de tes ennemis plutôt que de le sauver si un jour la situation se présente… non en fait. C’est vraiment le premier métier auquel il a pensé? ça se fait cogner un pompier? T’arrêtes de chercher une raison à son choix, et tu fais juste un signe de tête négatif, ne sachant pas vraiment quoi dire sans mentir, ni le faire partir en courant. Est-ce qu’au moins il aurait conscience du danger que ça peut impliquer? Tu penses que oui , mais t’as justement peur qu’il soit aussi taré que ta Bunny et qu’il te sorte un truc du genre: j’m’en fous, c’est avec moi ou rien ! je te laisserai pas! Alors qu’elle sait qu’elle va crever au moins trois fois en un round de boss, mais t’as toujours admiré ce côté sans savoir pourquoi. Est-ce que ça te plait que quelqu’un risque son cul pour toi? Non. oui. En fait tu trouves ça mignon dans le jeu , c’est complètement con mais c’est tellement vrai. La plupart de ceux qui t’entoures sont égoïstes ou trouillards et dès qu’une merde se pointe c’est chacun pour sa gueule ou ils trouvent toujours des excuses pour se défausser, ou faire les cons , s’enfuir…donc même si c’est juste du jeu, t’as aimé cette témérité. Est-ce qu’il l’est dans la vraie vie? C’est pas important pour l’instant. Le peu que t’as vu jusque là , ça te fait sourire et ça te stresse pas tant que ça. c’est assez étrange. Et quand tu l’entraines à ta suite, t’as pas non plus loupé l’expression de son visage, ou ses réactions, tu t’es juste occupé de vous éloigner au mieux de cette bande de cons, même si tu sentais son pouls passer dans son poignet contre tes doigts.

Sans t’en rendre compte, t’as eu des contacts avec lui. ça aurait été dans une autre situation, t’aurais probablement eu un blanc, comme à chaque fois qu’un mec s’approche trop. Tu l’aurais certainement pas touché. C’est une étape chiante pour toi, même avec les potes, t’as un périmètre vital, mais Bunny a tellement passé de temps à te sauter dessus en jeu , que c’est comme si t’avais un peu désamorcer la bombe. Et après coup, tu notes que la texture de son pull était lisse, presque neuve ou bien il prend soin de ses affaires, il est attentionné et précautionneux, ça ne fait aucun doute, surtout avec ce cadeau qu’il t’a fait quelques minutes plus tôt, moment avorté, et ça t’a bien fait chier. Surtout que t’es pas super bien avec ta jambe en toc ce soir.

Une fois dans les sous bois, même tu te concentrais pour choisir un chemin adéquat et éviter les branches à Haru, tu n’avais pas pu s’empêcher de repenser au surnom qu’il venait de te donner. “Son” patachou? ça voulait dire quoi ça? La confusion t’avait pris sans durer bien longtemps, obligé de la foutre de coté pour l’instant à cause de la haie de la mort. T’as pas pu t’empêcher de retenir sa manière de bouger, son odeur aussi quand il est passé à côté de toi, un réflexe professionnel, de ne laisser aucun détail dans un coin, mais pour le coup, c’est bon, identification olfactive personnelle faite, comme un clébard à l’affût. Il sentait bon… discrêt, mâle, mais “bon”. tu l’as regardé te dépasser, mais tu n’as fait aucune remarque, ça t’a juste un peu frisé les hormones, mais c’est pas comme si t'étais pas le mec le plus frustré au monde, donc est-ce que tu peux t’y fier.

Quand vous arrivez à ton antre végétale ça te fait oublier une grosse partie de ton dérèglement libidinal de pervers refoulé.. Tu te poses non sans étendre ta jambe artificielle qui commence à clairement tirer et sourit calmement en coin quand il te fait savoir qu’il aime cet endroit. ça te rassure quelque part, t’es pas si tordu. C’est sûr que c’est mieux qu’un banc où tous les chiens ont dû pisser sur les pieds, où les jeunes ont du baiser au moins une fois, et où les dealers sèment des bribes de sachets de lait en poudre. Tu respires, le son de l’eau t’a toujours fait vriller, t’aurais aimé vivre il y a bien longtemps, loin de la technologie , des villes bondées. En appui en arrière sur les bras, tu jettes un œil à la boîte de choux, posé dans l’herbe, et tu ne peux pas t'empêcher de racler ta lèvre inférieure de tes dents, signe direct d’une envie. Tes sens sont trop en éveil ce soir, tu les sens d’ici les choux. Tu prends la boite et la rouvre.  Mais tu bloques quand il te dit les avoir fait lui-même exprès pour toi. Pardon? Tu le regardes un peu… sur le cul. “… t’es sérieux? C’est gentil.. vraiment. Je suis pas vraiment habitué à ça. “ ça te touche carrément. Toi tu sais que tu fais toujours le max pour les autres, mais l’inverse est très rarement vrai. “T’étais pas obligé , j’veux pas que tu te sentes obligé de faire quoi que ce soit à chaque fois qu’on se voit ok. Si j’ai accepté, c’était… pour…” Tu marques une pause. Il n’y avait aucun reproche dans ta voix, elle était même très détendu, presqu’affective. Panda-esque. Attends merde, pourquoi en fait? Tu sais pas? Ça craint! “Je sais pas en fait… j’avais envie de savoir à qui appartenait la voix de Bunny. Et besoin de prendre l’air…” Tu plisses les yeux deux secondes en prenant un chou dans tes doigts, l’odeur te vient direct au nez. “ ça sent bon… Si je meurs, je compte sur toi pour me faire incinérer et jeter ici.” Blague débile à la Patachou, comme un cri de guerre, juste avant de traverser un passage critique dans le jeu. Tu regardes le chou, tu mords dedans, allez, quitte à mourir, autant le faire bien. Tu sais pas à quoi t’attendre. Et ça t’explose dans la bouffe et ton réflexe et de t’allonger par terre, tu meurs, c’est de la tuerie son truc. Ton estomac grogne, en redemande, mais t’as pris ton temps. Tu secoues doucement un coup la tête et lui tend l’autre moitié, n’exprimant pas grand chose, faisant à comprendre à Haru de lui aussi en manger. S’il obéit pas tu lui mets les pieds dans l’eau. . Et en même temps, tu te dis que tu vas aussi tester ses résistances : “Tu voulais dire quoi tout à l’heure par “mon” patachou?” Tu restes là allongé , t’attends de voir sa réaction en goûtant son mets, et tu souris en coin pour le déstresser, un élan de bien être te prenant dans l’échine, la bouffe c’est un de tes péché-détentes,  et ça se lit un peu sur ton visage, fatigué mais détendu. “C’est une tuerie ce que t’as fait…” tu souris plus clairement, il va te frapper pour lui avoir fait peur? Toute façon, tu te connais. Même si ça n’avait pas été bon, t’aurais quand même mangé pour pas gâcher, et par respect aussi. Tu fais toujours ça.  “J’ai toujours cru que t’étais une nana.” Y’a une chose que tu dois bien lui reconnaître. T’aimes quand on te surprend , peu importe le motif, la façon, les conséquences, t’aimes quand tu n’avais pas prévu une chose. T’es tellement habitué à tout analyser et à voir des choses plus wtf les unes que les autres, que ça commence à être difficile de t’intriguer, mais il a réussi plusieurs fois ce soir. Est-ce que c’est l’effet Bunny? Est-ce que ça aurait été pareil s’il avait été une fille?
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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyDim 31 Mai - 6:34




Here For You
Feat. Hanjiro
 
Haru aurait presque honte de réagir de cette manière juste parce qu’Hanjiro venait de lui toucher le poignet puis le dos. Il pouvait encore sentir sa main, la sensation de ses doigts appuyant délicatement sur sa peau à travers ses vêtements, la chaleur qui s’en dégageait. Cela faisait bien longtemps que personne n’avait touché Haru avec autant de délicatesse. Son ancien petit-ami le faisait, au début. Mais leur dernière année, aucun geste tendre n’avait été réel et si Haru avait mis du temps à le comprendre, jamais il n’oublierait maintenant. Les quelques relations qu’il avait eu après lui n’avaient été que purement physique. De l’attirance, une envie à assouvir un soir. Bref, rien de bien doux et affectueux. Il avait gardé contact avec certaines relations d’un soir, il était même devenu ami avec quelques uns et quelques unes mais ce n’était pas pareil. Haru était comme fait pour aimer et être aimé ; c’était quelque chose qu’il recherchait depuis l’enfance et qu’il n’avait jamais reçu de la manière qu’il voulait. Au début, c’était toujours beau et parfait mais ça se terminait toujours de la même manière pour lui : on l’abandonnait pour continuer sans lui. Et il ne voulait définitivement pas que cela arrive avec Hanjiro. Pour le moment, les choses se passaient relativement bien entre eux, si on oubliait le fait qu’Haru avec son instinct de survie inexistant avait réussi à choisir le seul endroit du parc où des dealers s’installaient la nuit… Au moins, cela prouvait encore une fois qu’Haru était bel et bien Bunny, sans aucun doutes possible et pour cause, Haru se comportait de la même manière en jeu que dans la vraie vie. Il ne voyait pas vraiment le but de cacher qui il était que ce soit en ligne ou que ce soit maintenant.

Il lui avoua enfin qu’il avait cuisiné lui même les choux à la crème et qu’il ne les avait donc pas acheté. Il achetait rarement ses pâtisseries, il préférait les faire. Avec le temps, il avait perdu cette envie, n’ayant personne pour qui cuisiner à part son cousin. Et il avait beau adorer Satoru, ce n’était pas la même chose de cuisiner pour sa famille que de cuisiner pour son petit-ami ou sa petite-amie. C’était pour ça qu’il était inquiet, aussi. Et s’il avait perdu le coup de main ? Et si les choux n’étaient pas si bons que ça ? « Je les ai pas fait parce que je me suis senti obligé. » sourit-il doucement à Hanjiro, touché de le voir perdre ses moyens. Il avait eu envie de les faire, ces choux. Et il avait encore plus envie qu’il les goûte, maintenant. « J’avais envie de cuisiner pour toi. » affirma-t-il encore une fois pour être certain que l’information était bien passé et resterait dans la tête de l’autre homme. Haru pouffa de rire en bousculant doucement Hanjiro quand celui-ci osa une blague sur les choux et une future mort possible. Il savait très bien qu’il plaisantait mais au fond… Il priait vraiment pour qu’ils soient bons. D’un seul coup, il s’allongea sur le sol, surprenant Haru qui ouvrit la bouche sans qu’aucuns sons n’en sortent vraiment. Il était vraiment mort le con ou quoi ? Il s’était trompé d’ingrédient à un moment donné ou il était allergique à quelque chose, peut-être ? Bon dieu. Il venait de tuer Hanjiro. Et puis il bougea. Pas mort, donc. Haru soupira et regarda Hanjiro qui lui tendit alors la moitié du chou dont il venait de prendre une bouchée. C’était si mauvais que ça qu’il voulait qu’Haru goûte aussi le massacre ou il feintait le fourbe ?

Il attrapa donc le chou qu’on lui tendait quand une question le fit légèrement rougir et perdre ses moyens, encore une fois. « Je… De… Hein ? » demanda-t-il comment un idiot. Pour être honnête, il l’avait dit sans vraiment faire attention. C’était comme ça qu’il parlait de lui dans sa tête ; son Patachou. Pour faire genre et ne pas répondre vraiment à la question, il croqua dans le chou et est rapidement rassuré : le goût est bon. Haru frappa naturellement l’épaule d’Hanjiro alors qu’il reposait le chou dont il ne restait maintenant plus grand-chose. « J’ai vraiment cru que c’était raté ! » s’exprima-t-il, boudeur. Il reprit alors le chou pour le terminer mais alors qu’il le mâchait tranquillement, il manque de s’étouffer en entendant la suite de le phrase. Une fille ? Il n’était pas si surpris que ça. Il était presque sûr et certain que tous les gens qu’il avait rencontré ou à qui il avait parlé dans ce jeu pensaient qu’il était une jeune demoiselle. Pourtant, il parlait comme il le faisait dans la vie de tous les jours mais entre son personnage et son pseudo, forcément, on devait pas se dire qu’un mec lambda se trouvait derrière l’écran. Et puis, c’était toujours étrange de demander à quelqu’un en ligne s’il était un homme ou si elle était une femme. Certains le faisaient mais parfois, quelques personnes se vexaient ou refusaient de dévoiler leur sexe. Haru pouvait comprendre : être une femme et jouer à ce genre de jeux, c’était pas toujours de tout repos. Il en avait fait l’expérience en direct, avec les gars en chien ou ceux qui venaient te parler juste parce qu’ils pensaient qu’il était une femme qui attendait d’être courtisée, apparemment.

« Hum. Et alors ? Décevant, hein ? » demanda-t-il sur un ton léger. Pourtant, il avait un peu peur que ce soit le cas, au fond de lui. Et si Hanjiro aurait préféré qu’il soit une jolie jeune femme et pas un mec qui faisait presque sa taille ? Hanjiro, il l’avait toujours imaginé dans sa tête mais jamais de la même manière. Au début, il avait été un geek boutonneux. Et puis le lendemain, c’était un mec comme tout le monde qui cherchait à s’amuser. Parfois, il l’imaginait comme étant directeur d’une entreprise importante. Ouais, il regardait certainement beaucoup trop la télévision et les drama commençaient à lui monter à la tête. Et pourtant, il était bien plus qu’il aurait pu imaginer. Comment aurait-il pu être déçu quand la vraie version était cent fois mieux que celle dans sa petite tête ? Son téléphone vibra soudainement contre lui et, fronçant des sourcils, il le sortit quelques temps pour voir qui pouvait bien le contacter à cette heure là. Il roula des yeux en soupirant, répondant au message qu’il venait de recevoir. Bien sûr que c’était elle. Qui d’autre oserait le contacter aussi tard pour lui demander quelque chose ? Enfin, demander. Ordonner était le verbe qu’il cherchait, plutôt… « Ma patronne. Apparemment, demain, mon jour de repos donc, se passera au travail. Youhou. » dit-il avec une fausse excitation alors qu’il rangeait de nouveau son téléphone, sachant très bien qu’il ne recevrait pas de réponse. « Tu dois être passionné de sport, non ? Je veux dire... » traîna-t-il alors qu’il approchait sa main vers Hanjiro. Il appuya soudainement sur l’un de ses bras, impressionné. « Wouah. » C’était descriptif au minimum, ça c’était certain. Il cherchait simplement un sujet de discussion. Pas que son regard soit naturellement attiré par la stature d’Hanjiro.

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MessageSujet: Re: Here for you (feat. Hanjiro)   Here for you (feat. Hanjiro) EmptyLun 1 Juin - 23:58

HERE FOR YOU
“P.HARU”
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Cuisiner pour lui? C’était quand la dernière fois que quelqu’un avait fait ça juste pour lui? Il avait bien manger chez son voisin quelques jours avant, mais ça n’avait rien à voir, ça s’était présenté comme ça, et tu supposais qu’il aurait mangé quand même ce qu’il avait prévu, même si t’étais pas venu. Là, Haru avait fait ça exprès pour votre … c’était quoi d’ailleurs. Une rencontre? Un rendez-vous? Un ran… on se calme! Cette aveu t’avait un peu laissé interdit, ça te faisait pensé à ta tante qui te faisait des brioches après que t’en aies bavé à subir tes oncles. Donc, ça date. ça fait… bizarre… de revivre ce genre de moment. T’as même pas su quoi répondre. T’as juste eu un sourire discret, touché. Il est un peu trop doué pour te faire sourire d’ailleurs, c’est perturbant. Déjà, Bunny c’était ta distraction anti-déprime, mais t’imaginais pas vraiment déjà que c’était un mec, ni qu’il était similaire à sa perso. Est-ce que c’est à cause de votre temps passé en jeu que ça semble plus facile? Tu te rappelles pas de tout ce que vous vous êtes écrits en jeu. Probablement autant de mots que de fois que vous êtes morts. ça fait trop de question, tu préfères manger.

Et tu l’as posé “la” question, parce que c’est venu comme ça. Mais tu t’attendais clairement pas à cette réaction, ça t’a même coupé dans ta dégustation. Ta question était un peu posé une plaisanterie, tu voulais juste le charier. L’effet a été radical. perte de mots, changement de couleur jusqu’aux oreilles. Merde. Tu peux pas le lâcher des yeux, vautré dans ton herbe sauvage qui ressemble à du foin avec la nuit. Oh la boulette. Terrain sensible? ça et la petite attention, sa gentillesse, ça sonnerait pas comme un… non…. Il te connaît, il est fou? En même temps, on parle de bunny, celle qui donnerait des croquettes à une guivre ancestrale, avec un “oh regarde, elle est rose! elle est trop mignonne!” et rip bunny. Est-ce que sans faire exprès, tu l’aurais mis mal à l’aise? D’ordinaire, c’est toi qui te fait prendre au dépourvu. Pourquoi il ne s’est pas défendu en disant qu’il déconnait ou qu’il n’aimait pas les mecs? Rien n’est sorti. Soit t’es super fatigué, et ton cerveau fait de la merde, ce qui serait à moitié étonnant vu ton état physique et psychique. Soit… il est tout sauf hétéro le Bunny. Et tu serais à son goût? Et tout ça, ça s’est passé en trois secondes dans ta tête. Trois putains de secondes seulement. Vite oubliées pour une plaisanterie pour détendre l’atmosphère. Tu récoltes un coup dans ton épaule blessée. Oh putain, il frappe pas comme une bunny en tout cas, tu l’as senti passé. “Aow..” Tu ne lui montres pas la blessure pour autant, inutile pour le moment. T’étouffes un autre sourire en lui tapant dans le dos quand il s’étouffe. Quoi il s’en doutait vraiment? T’es sûr de pas être le seul à lui avoir sorti ça et pour être honnête… il est sex, ça sert à rien de te mentir. Bon, ok, c’est vrai que t’es pas difficile, même tes voisins, tu les trouves canons, tu mourras de frustration un jour, t’en es sûr. Vautré dans l’herbe, t’as aucune envie de te relever. Tu prends un autre chou, et encore une fois, lui file la moitié. “T’inquiète, c’est de la tuerie, t’es doué.” Tes yeux se perdent sur les cimes au dessus, perdu dans les méandres de lueurs des lampadaires au loin, le silence te détend les nerfs. Tout semble en ombre chinoise ce soir. Même ton existence, mais t’aimes ça. Tu fronces les sourcils à son “décevant”. Mais ton cerveau te fait un doigt et ta réponse sort d’elle même en récupérant un reste sur sa main, comme répondant par réflexe , perdu dans tes pensées. “ Si j’avais été déçu, j’me serais même pas casser le cul à venir.” Pourquoi t’agis avec lui comme avec une gonzesse? Presque sans retenu et bien plus d’assurance qu’avec la plupart des mecs? Peut être parce que Haru n’a pas vraiment d’assurance et que ça te met dans une position de domination? A bien y réfléchir, si t’avais envie, tu pourrais l’être avec n’importe qui. Il n’existe pas des masses de gens capables d’avoir l’ascendant sur toi. Tu fixes de nouveau les cimes et fout les bras sous ta tête: “ta voix m’a foutu sur le cul.” T’y repenses, t’a kiffé l’écouter. Comme une dose de nicotine contre tes nerfs. C’est pas bon. Tu commences à frissonner en y pensant et c’est pas la fraîcheur de la nuit. Il a une assurance vie le Bunny? Parce que sensoriellement, s’il te fout en pls comme ça à chaque fois que vous vous voyez, tu vas finir par lui péter les reins. T’es pas un saint, ni un sage. Tu es juste bien élevé. Tu entends son portable et le regarde du coin de l’oeil. Tant qu’il est occupé, t’en profites pour détailler l’arrière de sa mâchoire, son oreille, ses cheveux, sa nuque, ses épaules… ta langue rape tes molaires dans ta bouche, réflexion intensive. T’inspires doucement et ferme les yeux, ok, on se calme, penses à autre chose. Au concierge, ça va te faire redescendre tes hormones direct ça. “Tu veux rentrer pour dormir?” toi tu taf pas demain, t’es aux arrêts, tu t’en fous si tu vas te pioncer tard. Pourquoi t’as l’impression que ça pue l’exploitation cette histoire? Quelle patronne appellerait à cette heure ci? Bon toi c’est différent c’est un clan pas une entreprise, en gros ils en ont rien à foutre que t’aies une vie, elle est à eux ta vie, mais ça va changer. Pas le temps de t’inquiéter de la tarée qui lui file sa paie, qu’il change de sujet.  Il te pouic le biceps et tu baisses les yeux. Hein? Ta gueule surprise ne trompe personne. Ton bras a eu un sursaut nerveux, tu t’y attendais pas, du coup les muscles avec. Euh. Il te touche like that? T’étouffes un léger rire. “Pourquoi tu m'espérais gros, pas rasé et plein de boutons? Je suis pas vraiment passionné. J’m’entretiens pour le taf et aussi… pour me consolider vis à vis de ma…” Tu montres ta jambe que tu soulèves un peu mais tu sers les dents, son état , t’as oublié le poids de la prothèse, et la soulever à l’horizontal, c’est pas ce que t’as fait de plus intelligent ce soir. Tu la reposes par terre et expires en te rasseyant, ta main massant ta cuisse. Tu gobes un chou entier cette fois-ci , grognant à la fois de plaisir et de douleur, c’est pas donné à tout le monde, mais tu sais faire.

Tu soulèves ton jean large en grimaçant, t’es obligé de la recaler comme il faut. “Désolé pour ce que tu vas voir…” tu remontes un peu plus et dépasses ton genou. Un bandage recouvre le haut de ta prothèse, jusqu’à mi cuisses et la couleur qu’il a pris est rosé. une de ses blessures ressaigne un peu on dirait. fais chier. Tu appuies un peu dessus, et ferme les yeux pour encaisser la décharger que ça te prend. Tu vas attendre, ça ira.  Tu rebaisses ton jean et respires en te frottant le visage. “Tu penses vraiment que pompier c’est le pire métier?” que tu sors avec un sourire en coin, continuant de descendre doucement ton jean.

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