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 Fantôme du passé ft. Fujiko

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MessageSujet: Fantôme du passé ft. Fujiko   Fantôme du passé ft. Fujiko EmptyLun 25 Mai - 7:34




Fujiko & Satoru
Fantôme du passé





Shibuya abritait l’un des plus grands magasins de musique de la capitale et Satoru y était un client régulier. En tant que passionné de musique, ce n’était pas vraiment étonnant. Et puis, il donnait des cours de guitare et devait donc régulièrement remplacer les cordes. Aujourd’hui, il se rendait justement au magasin pour acheter des cordes, mais aussi des partitions en vue de nouvelles compositions. Lorsque l’inspiration était là, il pouvait passer des heures, des jours, des nuits, à griffonner sur ses partitions dont la plupart finissaient malheureusement à la poubelle car il était un éternel insatisfait. C’était certainement plus compliqué que d’avoir toute une équipe d’auteurs et compositeurs derrière lui qui faisaient tout à sa place et lui disaient quelles chansons chanter. Lors de sa période de gloire, il n’avait que rarement pu chanter l’une de ses propres compositions et encore, il avait dû la formater à l’image de son agence, à l’image que celle-ci avait souhaité lui donner. Et au bout d’un moment, il avait tout simplement dit stop. Bien évidemment, ça n’avait pas été la seule raison pour laquelle il avait mis fin à sa carrière. Il y avait des raisons plus obscures encore. Une histoire d’excès sous toutes ses formes. Ah, cette tournée aux Etats-Unis aura été le pire souvenir de sa vie – du moins ce dont il se souvenait. A l’époque, il était à moitié défoncé avant, pendant et après ses concerts. Pourtant, ce n’était pas lui, ça n’avait jamais été lui. Il s’était tout bonnement laissé influencer et ça aurait pu très mal se finir.

A l’époque, il était habitué à être au cœur d’un scandale de temps en temps, même si son agence s’était toujours évertuée à dissimuler au maximum ce qui se passait réellement. Cette fois, le scandale dans lequel il était impliqué aurait sans doute des conséquences plus importantes. Personne ne contrôlait plus rien, cette fois. Et même si tous ces articles au sujet de Yuzu et lui n’étaient qu’un tissu de mensonges, ça n’empêchait pas les gens d’y croire et de l’insulter en pleine rue et sur les réseaux sociaux. Heureusement, tout le monde n’était pas dupe à ce point et ses fans les plus fidèles étaient toujours là, le défendaient, alors qu’ils n’avaient pas à faire ça. Au fond, Satoru était touché qu’ils soient restés tout ce temps et qu’ils continuent à croire en lui.
Au magasin, il remarqua bien les regards des gens, mais au moins, personne ne l’attaqua. Il déambula donc dans les rayons, à la recherche de ce dont il avait besoin. Et puis, au rayon des partitions, il se figea en voyant la silhouette qui se tenait juste devant. Il avait l’impression d’apercevoir un fantôme du passé. Est-ce qu’il hallucinait ? Elle avait un peu changé, vieilli – comme tout le monde – mais il était certain de voir Fujiko. Ils s’étaient connus tout jeunes, par le biais de leurs frères et sœurs respectifs et ils s’étaient plutôt bien entendus, notamment grâce à leur passion commune pour la musique.

Puis, Fujiko était partie étudier aux Etats-Unis et ils s’étaient revus là-bas, mais Satoru avait été dans un état lamentable, défoncé, tenant à peine debout. Fujiko l’avait engueulé comme du poisson pourri, lui avait fait la morale avant de disparaître. Ses mots avaient longtemps résonné dans sa tête et c’était en partie grâce à elle qu’il avait fini par dire stop et par réaliser qu’il allait droit dans le mur. Ces événements dataient d’il y a environ dix ans, juste avant qu’il ne mette fin à sa carrière. Ne sachant pas à quoi s’attendre, il hésita avant de finalement s’avancer vers elle. De l’eau avait coulé sous les ponts, non ? « Fujiko… ? » A présent qu’il pouvait observer ses traits de près, il n’y avait réellement plus de doute possible. « C’est vraiment toi ! Je ne savais pas que tu étais de retour au Japon ! Pourquoi tu ne m’as rien dit ? » La réponse semblait évidente et pourtant, il n’avait pu s’empêcher de poser la question.
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MessageSujet: Re: Fantôme du passé ft. Fujiko   Fantôme du passé ft. Fujiko EmptyMer 24 Juin - 17:51



► Fin mai, magasin de musique | "Oh, still alive ?"
Fantôme du passé
Satoru & Fujiko
Chaque journée de plus sur cette Terre était un vrai calvaire ... Cela faisait maintenant 3 mois depuis qu'elle avait perdu l'autre part de son âme, sa part d'humanité, et elle ne s'en remettait toujours pas. Depuis bientôt 3 semaines qu'elle avait repris le travail, elle faisait de son mieux pour passer le plus de temps possible à la clinique, pour noyer sa peine dans le travail, mais cette technique n'était pas toujours des plus efficaces. Alors, de temps à autre, quand la mélancolie devenait trop pesante, elle composait. De longues pièces au piano, de courtes pièces, mais toutes plus tristes et déprimantes les unes que les autres. Elle avait bien vu les yeux de sa mère se remplir de larmes lorsqu'elle en avait joué une sur le piano de la demeure principale et depuis, elle évitait de les jouer devant le reste de sa famille : même s'ils n'avaient jamais été proches - et qu'ils ne le seraient sûrement jamais réellement - elle n'avait jamais supporté de voir les gens pleurer, alors ses propres parents, c'était encore pire pour elle !

Aujourd'hui, elle ne travaillait pas. Ces jours là étaient les plus durs à gérer pour elle car elle ne cessait de tourner en rond chez elle, sans rien de mieux à faire que de déprimer en regardant les photos de Mitsu et elle. Sa mère l'avait encouragé à sortir, à se changer les idées, voire même à voir certains de ses anciens amis, mais tout ce que Fujiko avait trouvé à répondre c'était qu'elle y réfléchirait. Comme si cela allait l'aider à "tourner la page" ... Et puis des anciens "amis", elle n'en avait pas eu beaucoup, et elle n'était pas sûre qu'au moins l'un d'entre eux la reconnaisse et lui adresse la parole. Elle n'avait pas tellement changé - en tout cas physiquement- mais disons qu'on lui adressait rarement la parole volontairement, à cause de sa personnalité si "froide". Mais elle décida de tout de même faire plaisir à sa mère - et surtout de fuir toutes ses attentions maternelles - enfila son manteau et laissa ses pas la guider vers Shibuya. Lorsqu'elle était plus jeune, il lui était arrivé régulièrement d'y traîner, pour faire comme les autres adolescents de son âge, même si elle n'avait jamais compris leur intérêt pour les heures perdues à faire les magasins, à se pomponner ou à manger n'importe quoi. Tiens, elle se rappelait d'ailleurs d'un magasin de musiques où elle avait l'habitude d'aller. Était-il toujours debout, existait-il toujours ? Ou n'était-il, lui aussi, qu'un lointain souvenir, d'un passé perdu et autrefois agréable ? Un brin nostalgique, elle décida donc de s'y rendre. Pourquoi pas après tout ? De plus, elle allait avoir besoin de nouvelles partitions et de papiers à musiques, alors autant faire d'une pierre deux coups. Elle ne s'attendait pas à y croiser un autre fantôme du passé, mais quand la voix l'interpella, elle la reconnut directement : Yoshida Satoru ... Une des rares personnes qu'elle avait autrefois considéré comme un "ami", avant de partir. Lors de leur dernière rencontre, elle avait été extrêmement déçue de l'homme qu'il était devenu et elle avait eu des mots très durs, qu'elle n'avait jamais regretté. Alors pourquoi, pourquoi venait-il donc lui adresser la parole, là, maintenant ? Voulait-il remuer le couteau dans la plaie, la briser encore plus qu'elle ne l'était déjà ? Ce n'était pas le moment ... Mais elle prit sur elle. Elle se tourna vers lui, un sourire poli mais froid sur le visage, comme si 10 années et une dispute avait remis leur relation à zéro.

" Yoshida-senpai ... Quelle surprise, tu es toujours vivant ! Comme tu peux le voir, oui, je suis rentrée, et toi aussi à ce que je peux constater. Peut-on laisser les banalités de côté s'il te plait ? Cela nous ferait gagner du temps, ajouta-t-elle en plongeant ses mains dans les poches de son manteau, le visage fermé."

Un petit rire presque gêné pour lui échappa à la jeune femme lorsqu'elle l'entendit lui demander pourquoi elle ne l'avait pas prévenu de son retour. Sérieusement ? Mais il avait oublié leur dernière conversation - noyée dans son brouillard d'alcool et de drogues - ou alors il était complètement idiot ? Cela dit, elle était surprise que son frère ainé, Hirohito, ne lui ai pas dit qu'elle était de retour. Elle avait cru qu'ils étaient toujours proches, mais peut-être que ce n'était plus le cas ... Tant mieux pour son frère. Il méritait des amis mieux que celui-ci.

" Tu penses sincèrement que j'aurais dû t'appeler ? Pour te dire quoi ? Hey, connard, toujours défoncé ? Entre deux shots, ça te dirait qu'on se revoit maintenant que je suis rentrée, pour que je puisse constater si t'es toujours une épave ? Je suis sûre que tu aurais été ravi de recevoir un tel appel, répliqua-t-elle, la voix débordant de sarcasmes. Bon. Alors. Que veux-tu ? demanda-t-elle alors, comme si de rien était, avant de se mettre à fouiller parmi les différents papiers à musique proposés dans la boutique. "
 
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MessageSujet: Re: Fantôme du passé ft. Fujiko   Fantôme du passé ft. Fujiko EmptyMar 30 Juin - 4:25




Fujiko & Satoru
Fantôme du passé





La surprise était totale. Il ne s’était pas du tout attendu à tomber sur Fujiko ici, comme ça, par hasard. Après toutes ces années et après qu’ils se soient quittés en de très mauvais termes. Et c’était probablement un euphémisme. Il avait déconné et pas qu’un peu. Résultat : il avait perdu une amie, ou du moins quelqu’un qu’il considérait comme tel. Il savait aussi qu’il avait déçu la jeune femme et il s’en voulait toujours pour ça. Après tout, ils avaient passé de bons moments ensemble par le passé et il avait toujours regretté de l’avoir perdue. Il avait regretté la façon dont les choses s’étaient passées entre eux. Mais au moins…ça lui aura permis de se réveiller et de se reprendre en main. Bien entendu, d’autres facteurs avaient joué aussi, mais Fujiko y avait eu un rôle assez important, quoiqu’on en dise. Dans tous les cas, elle n’avait pas l’air ravi de le voir. Il avait même du mal à la reconnaître tant elle était froide, autant de par son expression que de par le ton qu’elle employait. Ouch. Ça faisait mal. A l’entendre, rester en sa présence plus que nécessaire était un véritable calvaire, ou pas loin. Il ne comptait toutefois pas s’en aller comme ça. Il voulait lui montrer qu’il avait changé depuis ce malheureux incident, qu’il s’était repris, qu’il n’était plus le connard qu’il avait été à la fin de sa carrière. Il était le premier à admettre que, oui, il avait été un enfoiré, un connard, tout ce qu’on voulait. « Tu as bien quelques instants à m’accorder, non ? » Il haussa les épaules, sachant pertinemment que ça ne servait à rien de se perdre en banalités.

Wow. Elle semblait toujours lui en vouloir. Elle était rancunière, c’était certain. Ou alors, il l’avait juste trop déçue et elle ne voulait plus rien avoir affaire à lui. Ça lui fit un petit pincement au cœur. Ah ça, oui. Fujiko savait toucher là où ça faisait mal. « Je suppose que je l’ai mérité. » Il poussa un petit soupir. Oui, il l’avait mérité, il le savait. « Je voulais juste prendre de tes nouvelles, voir comment tu allais, ce que tu devenais…mais je vois que tu m’en veux toujours pour ce qui s’est passé. » Il aurait fallu être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Et encore. Un aveugle aurait probablement décelé la rancœur et la froideur dans le ton de sa voix. « Je voulais aussi te remercier. Ce que tu m’as dit ce jour-là a été un vrai électrochoc. Je n’exagère pas. Peu de temps après, j’ai mis fin à ma carrière et je suis rentré. J’ai mis un peu de temps avant de me remettre, mais…je suis clean depuis dix ans. Je n’ai plus jamais touché à ces conneries. » Certes, il lui arrivait encore de boire quelques verres de trop, mais ça n’arrivait pas souvent et surtout, il ne touchait plus du tout à la drogue. Plus jamais. « J’ai été un vrai connard et je suis le premier à l’admettre. Je voulais juste que tu saches que j’ai changé et que c’est en partie grâce à toi. » Il ignorait si ça allait la faire changer d’avis, si elle allait accepter d’avoir une vraie conversation avec lui ou si elle continuerait à l’envoyer balader, mais au moins, il aurait tenté. « Je sais que ce ne sera sans doute plus jamais pareil, mais j’aimerais beaucoup que…tu me donnes une seconde chance. » Il esquissa un petit sourire, alors que son cœur battait pourtant la chamade. Quel idiot. Il avait l’impression d’être un gamin qui attendait de se faire réprimander ou un truc du genre. « Y a un café juste à côté…que dirais-tu d’y aller une fois nos petits achats terminés ? On pourra mieux discuter… » Allait-elle accepter ou juste l’envoyer balader ? De toute façon, qui ne tente rien n’a rien.
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MessageSujet: Re: Fantôme du passé ft. Fujiko   Fantôme du passé ft. Fujiko EmptyLun 20 Juil - 9:49



► Fin mai, magasin de musique | "Oh, still alive ?"
Fantôme du passé
Satoru & Fujiko

Surprise, surprise ... Mauvaise surprise. Finalement, elle qui avait cru échapper au pire en sortant de chez elle, elle croisait bien plus horrible ici, à cet endroit totalement inattendu.  10 ans de rancune, c'est long, mais la haine tient chaud, surtout quand on est une personne aussi froide que Fujiko. Elle lui avait toujours envié son talent et sa passion, même si à l'époque ils avaient cela en commun et qu'ils jouaient de temps à autre ensemble. Mais si autrefois cette envie était bien innocente, avec le temps et quand elle avait dû renoncer à la musique, de façon professionnelle en tout cas, elle avait pu découvrir que sa simple envie était un monstre aux yeux verts, prêt à tout dévorer sur son passage. Le fait d'apprendre par la suite qu'il gâchait son talent, alors qu'elle devait courber l'échine devant les attentes de sa famille et travailler plus dur que jamais, avait été la goutte d'eau faisant déborder le vase de sa patience. Alors oui, oui, selon elle, il méritait bien ses piques et ses remarques : après tout, elle ne mâchait déjà pas ses mots en temps normal, pourquoi devrait-elle faire une exception pour lui, surtout après tout ça ? En tout cas, oui, pourtant, malgré cela, elle avait quelques instants à lui accorder : après tout, un instant de plus ou de moins de désagréable, qu'est-ce que ça allait changer pour elle ?  L'ancienne chirurgienne croisa donc les bras sur sa poitrine, tenant toujours les feuillets qu'elle était venue chercher dans une main.

" T'en vouloir pour ce qui est arrivé, moi ? Non, jamais ! Je t'en veux pour ce que tu fais de ton talent et à ta personne, mais non, je ne t'en veux pas pour une simple discussion un peu échauffée que nous avons eu une décennie auparavant, lui répondit-elle avec un sourire aussi froid que l’arctique. "

Elle ne s'attendait par contre par aux paroles suivantes qui s'échappèrent de la bouche de son ancien senpai. La ... La remercier ? C'était sûrement bien la première fois qu'elle était remerciée pour ne pas avoir mâché ses mots et pour avoir tenté de détruire quelqu'un mentalement. La dernière personne qui avait apprécié sa langue un peu trop acérée était son ex-petit ami, mais jamais il ne l'avait remerciée pour ça. Est-ce que Satoru-senpai avait été remplacé par un clone défectueux ou quelqu'un avait mélangé une drogue expérimentale à celles qu'il prenait ? Clean depuis 10 ans ... En tant que médecin, elle savait à quel point les addictions étaient complexes à gérer, et elle devait admettre que s'il disait vrai, alors c'était un exploit plutôt impressionnant. Elle ne put s'empêcher de faire la moue, mais elle prit le temps de l'écouter : plus il parlerait, plus elle aurait de quoi l'attaquer avec de nouvelles informations. Hum, elle devrait peut-être penser à voir Satoru-senpai plus souvent : lorsqu'elle était en colère, elle oubliait les événements qui l'avaient ramenés sur le sol japonais.

" Hum ... Et bien senpai, tu as été occupé durant ces dernières années si tu dis vrai. Mais je note tout de même un vrai progrès : tu sais maintenant ce que tu es et tu es capable de le reconnaître à voix haute. Un connard. Quel gâchis ... Avoir arrêté ta carrière, après tout ça, constata-t-elle à voix haute, dans un soupir, sentant un mal de crâne pointer le bout de son nez. Et bien, quelle nouvelle, que d'effets ... Mais bon, ravie de savoir que je t'ai autant marqué, que ma salive n'ait pas été gâchée pour rien. "

Lui donner une seconde chance ... Voilà bien une chose qui ne lui avait jamais traversé l'esprit : jusqu'à son retour ici, Fujiko n'aurait jamais pensé le recroiser un jour, elle avait presque même oublié son existence, ou en tout cas, elle ne s'en souciait pas. Elle haussa les épaules face à sa proposition, prenant le temps d'y réfléchir tandis qu'elle se dirigeait vers le comptoir pour payer ses partitions.

" Ecoute, je vais être franche avec toi - comme toujours, avait-elle envie d'ajouter - je ne sais pas si tu mérites ou si j'ai envie de te donner une seconde chance. Mais le fait est que je ne dirais pas non à un café gratuit, puisque tu proposes ça si gentiment, déclara-t-elle en se retournant vers lui comme si de rien était. Je ne sais pas vraiment de quoi tu veux discuter, mais écoute ... Disons que je veux bien te faire une faveur. "

Et sur ces bonnes paroles, elle se dirigea donc d'un pas décidé vers la porte de sortie de la boutique, pour l'attendre, puisqu'il tenait tant que ça "à lui parler". Au moins, cela occuperait son après-midi, et elle pourrait dire à sa mère, les yeux dans les yeux, qu'elle n'avait pas passé son temps à broyer du noir.
 
Moi, tout le long quand j'écrivais ce rp:
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MessageSujet: Re: Fantôme du passé ft. Fujiko   Fantôme du passé ft. Fujiko EmptySam 1 Aoû - 16:59




Fujiko & Satoru
Fantôme du passé





Il savait que ce serait difficile, mais il avait sous-estimé à quel point ça le serait. Il avait oublié que Fujiko était vraiment très rancunière, sans doute plus que toutes ses connaissances réunies, c’était dire. Ça faisait dix ans et elle semblait toujours en colère contre lui, comme ce fameux soir où elle l’avait engueulé comme du poisson pourri. Elle avait la rancœur tenace, c’était certain. Satoru avait presque l’impression d’être un gamin qu’on disputait parce qu’il avait fait une connerie. Pourtant, il ne comptait pas laisser les choses en l’état et juste passer son chemin afin d’éviter le conflit. Il devait affronter ses démons du passé et ça commençait par cette jeune femme. « Ce que je fais à mon talent et à ma personne ? Et tu crois que j’en fais quoi, au juste ? Je t’ai dit que je touchais plus aux merdes que je prenais avant. C’est à peine si je bois une bière en soirée. Je comprends ta déception, je m’en suis longtemps voulu pour ce que j’avais fait aussi. Mais avec tout le respect que je te dois, tu ne sais rien de ma vie présente, alors je te serais reconnaissant de ne pas me juger. » Il croisa les bras et soutint son regard. Il ne s’était pas énervé, n’avait pas haussé le ton, mais il s’était montré ferme. Il ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds juste parce qu’il avait fauté des années auparavant. Il menait une bonne vie présentement, il n’en avait pas honte et il n’avait pas du tout l’impression de gâcher quoique ce soit. Alors oui, il se défendrait s’il le fallait. Il lui donnerait même les raisons exactes qui l’avaient poussé à arrêter sa carrière. Oui, il lui dirait tout si ça pouvait apaiser au moins un peu de cette rancœur qu’elle semblait toujours nourrir à son égard.

Mais ce n’était pas l’endroit pour ça. Alors, il lui proposa d’aller prendre un verre, un peu plus loin. Il ne comptait pas la supplier de lui pardonner ou de lui donner une seconde chance. Il le lui avait déjà demandé une fois, mais il ne fallait pas qu’elle s’attende à ce qu’il s’agenouille devant elle. Il n’était pas désespéré à ce point non plus. Quoiqu’il en soit, ils payèrent donc leurs achats, puis sortirent de la boutique pour prendre la direction du café indiqué par Satoru. Il n’y avait pas trop de monde, c’était parfait. Ils trouvèrent même une petite table vers le fond de la salle, ce qui leur permettrait d’être un peu plus tranquilles et plus discrets. Car même s’il avait mis fin à sa carrière, son visage restait connu et des oreilles indiscrètes traînaient partout. Il poussa un léger soupir en s’installant, réfléchissant à quoi dire, à quoi faire. Au moins, elle avait accepté de lui parler. C’était probablement déjà une petite victoire en soi. « Je te savais rancunière, mais pas au point d’en vouloir à quelqu’un pendant dix ans. » Il tenta de blaguer en disant ça sur un ton léger, mais il savait pertinemment que Fujiko n’avait pas envie de rire et qu’elle n’esquisserait sans doute même pas l’ombre d’un petit sourire pendant leur temps passé ensemble. En attendant, une serveuse vint prendre leur commande et Satoru opta simplement pour un thé. Une fois la serveuse repartie, il reporta son attention sur Fujiko. Il regrettait tellement leur relation d’avant, avant que tout ne parte en vrille.

« Tu ne connais pas toute l’histoire. Tu penses que j’ai gâché mon talent en arrêtant ma carrière ? Cette carrière était en train de me détruire. Mon talent ? Il a été piétiné par une agence qui ne pensait qu’à faire du chiffre. Tu sais combien de fois j’ai tenté de les convaincre de me laisser interpréter au moins une seule de mes propres compositions ? Et combien de fois on me l’a refusé ? Je ne maîtrisais rien, je n’étais pas libre. » Il poussa un léger soupir. Il n’aimait pas particulièrement se rappeler de cette époque, mais il devait le dire. Pour qu’elle comprenne. « Si je suis tombé dans les excès, c’est en partie parce que je voulais m’échapper, me sentir libre. Je sais que c’est une excuse débile, mais je ne peux pas effacer ce qui s’est passé. J’étais jeune. Ils m’ont promis le paradis, ils m’ont fait croire que j’étais un dieu. Alors qu’en réalité, je suis tombé en enfer. » Oula. Il se prenait pour un poète, là ? Néanmoins, c’était une comparaison qui collait bien à la situation. « Alors oui, j’ai pris la grosse tête pendant un moment. J’étais perdu. Je voulais que quelqu’un m’aide. Et à ta façon, tu as répondu à cet appel. » Il marqua un petit temps d’arrêt. Vivre avec des regrets ne servait à rien et pourtant, à chaque fois qu’il reparlait de cette époque, il en éprouvait. « Je vis toujours de la musique. Je ne remplis peut-être plus des salles entières, je ne vends peut-être plus des millions de disques, mais je peux enfin faire ce dont j’ai vraiment envie. Tu ne crois pas que c’est le plus important ? » A ses yeux, ça l’était, en tout cas.
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