it was that kind of night.
celle qui s’étire.
celle qui s’allonge.
sans qu’on le demande.
mais pour qui personne ne se plaint.
parce que longue nuit voulait dire,
long plaisir.
longue gorgé.
et long baiser.
alors que l’on avale.
que l’on consomme.
on ralentit le rythme.
les pas traîné pour prendre tous lentement.
et toi.
tu avale e n c o r e.
un autre.
encore et encore.
sans arrêt.
alors que l’argent commence à te manquer dans tes poches.
les billets partant pour tout ce qui est liquide
et qui défonce devant tes yeux.
gamin dans son magasin de bonbon.
on a les bouteilles qui nous font des clins d’oeil à chaque fois que le barman les saisit.
ça tourne.
ça verse.
on a le vertige lorsque l’on croit que c’est pour soi.
et on a un moment d’extase à chaque fois que l’on pose le papier sous tes yeux
pour y déposer ton poison que tu t’empresse de prendre.
parce que le besoin du brûlant.
des tripes qui se retourne alors que l’on crève un peu plus chaque fois.
on y a trop prit goût.
mais personne ne nous arrête.
personne n’est là pour venir te dire d’arrêter.
parce que tu n’écoute personne.
tu es le sourd.
qui est le muet.
tu reste dans son monde.
dans ta prison où tu as toi-même fermé la porte et avaler le clé.
peut être un matin.
lorsque tu vomira toute la boisson de la veille.
la clé doré finira par ressortir de tes tripes.
mais qui sait si tu ne l'avalera pas de nouveau.
seul le temps nous le dira.
mais le temps là.
il est l e n t.
mais il semble devenir plus vite lorsque l’on te voit.
du coin des yeux.
une forme fou qui prend des lignes plus droite lorsque ca ne tourne plus.
on distingue des cheveux ébènes en bataille.
une gueule d’ange
et on se dit qu’on pourrait bien lui tirer quelques plumes alors qu’il s’approche du bar.
— hey corbeau, tu porte malheur ou tu viens pour de l'or ?