(kazuki) lay down your endless worries

lay down your endless worries ★We’re living for today because the moment won't ever return, enjoy and forget each moment like you’re dreaming.
(young&free)

((ootd)) (+) toi, il y a plein de choses que tu n'aimes pas, parce que tu as décidé de haïr le monde, et tu aimes encore moins quand tu retrouves une personne proche sur le pas de ta porte. et tu n'aimes pas quand il te demande une nuit sous ton toit, parce que tu sais que ça ne va pas. il n'y a pas mille raisons pour qu'il vienne trouver refuge chez toi et chaque fois, c'est à toi de sortir la petite cuillère pour le ramasser. alors tu as décidé que tu n'aimais pas ça. tu as décidé que tu n'aimais pas vraiment l'autre non plus. et tu as décidé que s'il fallait un jour lui rouler dessus : tu le ferais aussi (mais ça rendrait triste kazuki, alors tu ne lui dis pas). c'est une promesse de toi à toi-même, c'est tout.

les soirées pyjamas, c'est toujours bien. ça tu aimes bien. tu n'en as pas fait souvent. est-ce qu'on peut réellement appeler ça une soirée pyjama ? c'est du réconfort, surtout du confort finalement que tu lui offres. mais tu as un peu l'impression d'être comme un enfant (qu'est-ce que tu es d'autre ?). mais tu n'aimes pas les lendemains en coeur brisé et tu n'aimes pas non plus l'air maussade sur son visage. alors ce matin-là, tu as décidé de faire le grand enfant. comme tout le temps, mais un peu plus peut-être. tu t'es mis debout sur le lit dans lequel il dormait, t'es arrivé comme ça sans rien dire, en marchant vite pour ne pas dire courir, et tu avais pris place sur le lit, triomphant. "Debout, on bouge." tu ne lui laissais clairement pas le choix, "on va pas rester au lit toute la journée à se morfondre ! je veux aller acheter des trucs ! j'ai besoin de vêtements ! et je veux aller m'amuser, en plus il fait beau." ça, tu n'en savais rien, et vraiment, si ça avait toi, tu aurais probablement déjà râlé qu'on te fiche la paix.

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(young&free)

((ootd)) (+) La compassion, la charité, la pitié, tout ça c’est des trucs qu’il n’aime pas Kazuki. Non. Les mains tendues vers lui dans le simple fait de se sentir mieux, de satisfaire son ego, ce n’est pas la peine. Et il n’aime pas chercher la pitié des autres. Il n’aime pas se montrer faible. Gamin qui préfère dormir dehors que de mettre sa fierté de côté. Gamin qui préfère galérer plutôt que de demander, supplier. Pourtant il y a des moments où il fatigue. Où lorsque les mots vont trop loin, lors qu’il finit par claquer la porte de l’appartement d’Itsuki, il a les épaules basses et les yeux brûlants des larmes qui ne coulent pas. Il finit parfois comme ça, sur le pas de la porte de Sanjaa. Il n’aime pas faire ça. Il sait qu’il ne vit pas seul. Il le sait bien. Qu’il va déranger. Amitié qui date du collège pourtant. Et sans doute qu’il mérite mieux comme ami Sanjaa. Mais il n’avait pas d’argent ou presque dans ses poches, son téléphone à la batterie faible. Kazuki qui a pris sur lui. Sur sa fierté, sur son arrogance, avant de sonner chez Sanjaa. Un sourire de façade, et la soirée chez lui. L’assurance d’avoir un toit au dessus de lui, une épaule contre laquelle s’appuyer, et une oreille attentive au besoin. Et enroulé dans les draps, il est encore sonné du sommeil. Nuit difficile, des envies de s’excuser, mais comme toujours ne pas savoir de quoi. Kazuki responsable par automatisme. Obligation. Enroulé dans les draps, il essaye de concevoir Sanjaa. Qui brille. Fort. « The fuck … » La voix est rauque, mais il fait l’effort de bouger. Il n’est pas forcément du matin, mais il a cette avantage non-négligeable d’émerger assez vite. « San … j'pas d'argent pour l'shopping. » Ils ont dépassé ça. Les faux-semblants, l’image qu’il donne parfois comme quoi c’est pas l’enfer pour lui, comme quoi ses fringues c’est souvent celles de ses potes ou des trucs qu’il a trouvé au rabais. Dernièrement c’est celles d’Itsuki aussi, marques luxueuses dont il n’a pas l’habitude. « Où t'veux aller tho ? » Assis sur le lit, ses cheveux bleus délavés en bataille, il sourit pourtant en voyant l’état des cheveux de Sanjaa. « On dirait un nid d'oiseaux. » Et ses doigts passent délicats dans sa chevelure, cherchant à y remettre un ordre.

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((ootd)) + tu t'es laissé tomber sur le lit à ses côtés attendant qu'il émerge. tu pouvais vraiment être insupportable parfois, peut-être un peu trop excité même, et tu te sentais presque désolé de l'avoir tiré ainsi de son sommeil quand tu le vois. il te fait doucement rire, il est mignon comme ça et ça t'amuse. tu fais la moue quand il te dit qu'il n'a pas d'argent. ce n'est pas comme si tu ne le savais pas, ça. tu ne l'as pas oublié (tu oublies rarement les choses). "c'est pas l'argent qui compte !", tu t'exclames trop fort pour un esprit encore endormi sûrement. "on peut juste aller regarder, et essayer des trucs, et repartir, puis on peut juste traîner..." et puis toi, t'en as de l'argent. la carte de maman. mais c'est ton argent quand même. de toute manière, elle n'a pas vraiment choix (mais ça personne ne doit le savoir). "Harajuku." c'était toujours un bon endroit pour s'amuser, non ? "je veux aller... au pompompurin cafe..." et tu fais une petite moue, gonflant tes joues, "ils font des flans avec sa tête... je veux goûter...", tu ne diras pas que tu trouves ça mignon et que tu aimes bien, mais peut-être que tu trouves ça mignon et que tu aimes bien, finalement. tu ne veux juste pas que l'on te traite d'enfant.

ses mains dans tes cheveux, tu te mets à rire, "t'es pas mieux toi non plus" que tu réponds plus doucement et tu viens un peu plus ébouriffer ses cheveux bleus avant de les aplatir pour essayer de leur donner une forme. tu pourrais lui demander si ça va ; mais est-ce que c'est réellement nécessaire ? ça ne va probablement pas (personne ne va jamais). "allez, allez." et te revoilà, boule d'énergie, tu te lèves du lit et tu attrapes son bras pour tirer doucement dessus, "on se lève.", toi tu étais déjà bien réveiller, "maman a laissé du petit dej' en plus, va te préparer." maman laisse toujours à manger, surtout quand il y a kazuki à la maison. elle fait celle qui l'ignore, mais en vérité, elle doit probablement avoir un peu de peine pour lui aussi. enfin, tu l'espères. tu ne lui parles pas trop, alors tu ne sais pas trop ce qu'elle ressent, ni même ce qu'elle pense. "t'as qu'à te servir dans l'armoire si tu veux des vêtements, prends ce que tu veux...", et même s'il te les rend pas, tu t'en fiches un peu. tout ce que tu voulais maintenant c'était sortir de cette maison, comme toujours. un peu de liberté.

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((ootd)) (+) Gamin qui a du mal à émerger, on bien loin du Kazuki acerbe, avec du répondant. Beaucoup moins farouche qu’à l’accoutumée, les barrières sont baissées et il ne pense même pas à les remettre en place. C’est Sanjaa après tout. Sanjaa il l’a vu dans tous ses états, il l’a vu avec des bleus lorsqu’il était encore sous le joug paternel, il l’a vu avec des peines de cœur, il l’a ramassé. Un toit au dessus de sa tête au besoin, et l’assurance qu’il ne le laisserait pas tomber. Et pourtant une grimace sur les lèvres lorsqu’il parle de faire du shopping. Il n’a pas d’argent Kaz’, pas du tout et contrairement à ce qu’on pourrait croire il n’est pas du genre à profiter non. Et la remarque de Sanjaa qui le fait sourire, un peu trop tristement. Ce n’est pas l’argent qui compte, et pourtant il court après. Jour après jour il court pour quelques pièces et des billets froissés. « J'te connais … » Le regard en coin vers le garçon, il finit par lui demander où il veut aller, il cède facilement Kazuki, pour Sanjaa, il le suivrait un peu où il veut. « Pompompurin … Sanrio? … Okay, okay let’s go. Mais j'veux un bubble tea ! » Son regard qui se pose sur son ami d’enfance, à ce niveau là autant se considérer comme tel il ne peut que sourire en voyant ses cheveux. À croire qu’il est venu directement dans son lit à peine sorti du sien. « J'ai une excuse. J'viens d'me réveiller. » Se laissant faire sous les doigts du garçon, il ne peut que fermer les yeux. Faiblesse que Kazuki a toujours eu, adorant qu’on lui touche les cheveux, tel un chat cherchant des caresses. Le bras qui se fait happer et finalement il finit par sortir du lit sous les injonctions de Sanjaa. « Donc tes fringues sont à moi .... j'aime. » Sa main qui se serre autour de celle de son ami, comme un remerciement silencieux. De ne pas lui poser trop de question. D’être là. D’être toujours là quoi qu’il arrive. Et vraiment il remercie son étoile. Plus souvent noire qu’autre chose, karma mauvais, elle lui a au moins laissé dans son entourage de bonnes âmes. Douche rapide, s’il remet son jean de la veille, pour le reste il fouille dans les affaires de Sanjaa, jusqu’à finir habillé de manière descente. Ses cheveux ayant décidé d’être une cause perdue, il les a juste relevés avec un peu de gel dans la salle de bain. « On peut faire des puri? J'suis handsome, t'es awesome, kinda legendary. » La remarque qu’il lance tandis qu’il le rejoint dans la cuisine. Il a essayé de faire vite, promis. Mais malgré tout il aime bien prendre soin de son apparence.  

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((ootd)) + « tout ce qui est à toi est à moi ! » c’est ce que tu lui avais dit avant de filer à ton tour pour t’habiller rapidement. Un jean, un t-shirt, un gilet, rien de bien extravagant (tu crois) pour une fois. Il ne t’avait pas fallu longtemps, un coup de brosse dans les cheveux pour arranger tout ça et te voilà déjà dans la cuisine. Tu as essayé de réchauffer les omelettes que maman avait laissé mais le mot clef est « essayé ». tu as fait de ton mieux, c’est tout ce que tu peux dire. Quand tu l’entends arriver, tu te mets à rire, et tu hoches la tête, « bien sûr ! » et tu viens mettre ton index sous ton menton pour encadrer ton visage, sourire aux lèvres, « ça serait même une honte de pas immortaliser ça ! » que tu te mets à rire, « vas-y, les trucs dans mon armoire te vont mieux qu’à moi, c’est même pas juste. » tu fais semblant d’être bougon quelques instant, simplement pour la forme. Tu es comme un enfant, c’est tout.

Et tu lui présentes l’assiette avec l’omelette que tu as faite réchauffer, et le riz aussi, « ça te va ? tu veux autre chose ? maman a du laisser des choses dans le frigo si tu veux… », c’est toujours maman qui fait de toute manière parce que tu n’es pas capable de te débrouiller. Parfois, tu admires Kazuki. C’est un peu stupide parce qu’il n’y a rien d’admirable dans cette fausse liberté. C’est un peu stupide parce que tu as tout ce dont on peut rêver, mais même ça, tu n’es pas content. C’est un peu stupide parce que si tu voulais réellement apprendre à faire les choses par toi-même, il n’y a qu’à les apprendre, ce ne serait pas la première fois. Mais tu as l’air tout fier de ton omelette alors que peut-on te dire ? « t’sais quoi. » que tu dis soudainement comme si tu avais eu une idée de génie. [b}« on a qu’à aller au karaoke aussi. »[/b] et tu hoches un peu de la tête pour affirmer tes paroles, plutôt fier de toi, « comme ça ! on pourra faire la fête ! » c’est que vous étiez trop jeune pour officiellement boire, alors forcément… mais l’idée d’hurler dans un micro pour tout oublier (tu n’as rien à oublier toi) était quelque chose d’assez séduisant. Tu adorais planifier tes journées comme ça (sans savoir si vous alliez le respecter parce qu’à tout moment vous pouvez faire face à un imprévu) mais en même temps, tu fais une petite moue avant de demander, peut-être, quelque chose qui fâche, « tu vas rentrer ce soir ? », ce que tu veux dire, c’est est-ce qu’il va rejoindre son mec, ce soir ? et ça, ça te fait faire la grimace mais tu ne diras rien. T’es qui, pour dire quelque chose, de toute manière ?

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((ootd)) (+) Il ne le dit pas Kazuki, mais vraiment il est reconnaissant envers Sanjaa. Qui offre, donne sans compter. Partage ses affaires aussi ? Sanjaa qui lui sourit toujours comme une étoile brillante, mais qui fait parti des rares à ne pas avoir coupé les ponts après le collège, lorsqu’il avait arrêté. Lorsqu’il s’était barré de chez son père, et que celui-ci lui avait coupé les vivres. Gamin à la rue, beaucoup lui avait tourné le dos. Pas Sanjaa. Non. Oreille attentive, pilier émotionnel, c’est chez lui qu’il finit par toquer lorsqu’il erre des heures durant, lorsqu’il doit passer la nuit dehors, que le temps n’est pas clément, comme un écho de ses émotions. Lors qu’il a les sentiments à vif et le besoin de trouver un peu de normalité. Un peu de réconfort. Les remerciements sont silencieux, mais les gestes explicites. Gamin qui finit dans la salle de bain, tentative de ne pas perdre trop de temps, et pourtant il hésite en fouillant les affaires de Sanjaa. Son jean seulement remis de la veille. Il hésite avant de se laisser aller, les mots de son ami lui assurant qu’il n’y avait pas de problème résonnant dans sa tête. Tenue trouvée et enfilée il se permet même de prendre quelques accessoires. Lorsqu’il arrive dans la cuisine, l’idée passe ses lèvres tandis qu’il observe Sanjaa. Envie d’immortaliser la journée, envie de ne pas penser aux mots qui flottent encore entre lui et Itsuki, sa fierté qui parle toujours, sa colère aussi. Envie d’oublier tout ça. Compliment sur son apparence et Kazuki qui tire la langue, innocence retrouvée dans cette atmosphère complice qu’ils ont. « Que veux-tu, j’ai la silhouette d’un mannequin. J’fais rien sur mes lives quasi contrairement à toi, et pourtant j’ai du monde. » Clin d’œil amusé et le garçon qui prend place à table, acceptant l’assiette avec un sourire. « It’s okay. » Mots d’anglais qu’il maîtrise à peine, mais l’ambiance est tendre, journée qui se programme dans une banalité rassurante. Il se laisse presque prendre au jeu Kazuki, acceptant le karaoké avec plaisir, sûr qu’ils pourraient prendre une bière au service libre l’air de rien. À défaut des bars, c’était l’endroit de prédilection pour les jeunes de leur âge. Et pourtant Kazuki qui avait passé de nombreuses soirées au comptoir, âge faussé d’un sourire sûr. Là où il avait rencontré Itsuki aussi. Et tandis que l’image fausse un instant l’éclat de ses yeux, la question de Sanjaa achève ces étoiles faiblardes. « J’sais pas … J’ai pas envie d’y penser … J’me doute que j’suis coupable aussi, j’suis parti de mon chef … Mais il m’a pas envoyé de message so … Sans doute que non ? »  

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((ootd)) + [toi, ça te fait un peu rire ce qu'il te dit. en même temps, si tu étais les autres, tu aurais compris. il ne fait rien mais les regards se posent tout de même sur lui, et ce n'est pas qu'à travers les écrans, tu serais presque jaloux, "et grâce à qui, hein !" comme si c'était une fierté ce que vous faisiez, comme si vous pouviez vous en venter. les yeux rivés sur vos corps cachés, à rien et tout faire, il n'y a rien de beau dans cela, et pourtant, il semble que ça vous plaise plus que vous ne voulez l'avouer. toi, en tout cas. kazuki, un peu moins peut-être. tu as le sourire aux lèvres, parce qu'il te taquine, parce que tu as enfin l'impression de réellement avoir vingt ans, parce que tu es comme un enfant. "le jour où je t'attache, tu deviens riche" que tu fais alors remarquer, ce n'est qu'un rire qui passe tes lèvres, ce n'est pas comme si ça allait réellement arriver mais tu es presque sûr que ça marcherait bien. il a la peau pâle, kazuki, un peu comme toi finalement, ils aiment bien ça, la trace rouge des cordes contre les cuisses, rien de plus que les fils entravant, atteinte à la liberté, comme si tu étais leur prisonnier.

une moue sur ton visage alors que tu profites de ton petit-déjeuner, et tu secoues la tête. tu ne dis pas détester son petit-ami mais tu ne dis pas l'aimer non plus. tu ne le portes pas vraiment dans ton coeur mais il semble préférer ignorer ton existence, alors tu ne fais rien, rien de plus que ramasser kazuki à la petite cuillère, toujours. c'est tout ce que tu peux faire, de toute manière, seule manière de te sentir utile dans cette histoire. et tu as fait un geste de la main, tu balayes les idées noires comme si quelques coups dans le vent les feraient disparaître réellement, "tant pis pour lui" que tu dis, peut-être que t'es méchant, "il te mérite pas de toute manière" et c'est ce que tu penses réellement, mais tu sais que kazuki ne serait pas vraiment content alors tu étouffes tes paroles avec la nourriture, "t'as qu'à rester ici aussi, si t'as pas de nouvelles, je m'en fiche..." il savait bien que tu n'en avais rien à faire toi, de s'il restait. tu serais heureux, comme toujours et s'il partait, tu serais inquiet mais tu es qui pour le tenir dans ta prison dorée ? étrangement, tu espérais qu'itsuki ne donne plus de ces nouvelles, pour quelques jours peut-être, et puis ça finit toujours par aller mieux, de toute manière. on va toujours mieux. il n'y a que toi qui boude pour un temps indéfini, comme un véritable enfant. finalement, peut-être que kazuki était plus adulte que toi, dans ces situations. toi, de toute manière, tu n'avais encore jamais l'amour. jamais. alors tu ne pouvais pas vraiment comprendre non plus pourquoi il n'avait de cesse de lui revenir. peut-être que tu comprendras, un jour, plus tard. quand tu seras grand. mais tu étais toujours d'avis qu'il ne le méritait pas et ça, tu ne pouvais clairement pas le cacher.

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((ootd)) (+) Sujet qui se pose sans gêne, conscience de ce qu’ils font et de ce qu’ils sont. C’est Sanjaa qui l’a initié dans ce métier. C’est Sanjaa qui lui a trouvé une porte de secours, de quoi vivre. De quoi gagner de l’argent. Moins de risque de finir en prison avec un show sur un site de porno, cam boys & girls, qu’en volant. Plus facile de lui passer les menottes dehors que lorsqu’on voit une vidéo de lui. Et si certains cachent leur visage, essaye de garder un peu de dignité, Kazuki a tout bazardé par le fenêtre, plus grand-chose à perdre, et bien plus à gagner en vrai. Il n’a rien à protéger. Ni étudiant, ni gamin riche aux mœurs pigmentées. Non. Il est juste un gamin sans véritablement un toit au-dessus de sa tête et rien en guise de vie à gâcher pour avoir fini dans un show pornographique solo. Jamais personne avec lui, gamin presque trop prude, l’inconscience de sa sexualité pour le public virtuel. Demisexuel, l’appréciation de l’érotisme à moindre mesure surtout sans la présence de l’être aimé. Autre problème, celui qui le fait rire de manière plus acide, sans aucune animosité contre Sanjaa, c’est le fait d’être attaché. Kazuki qui n’en parle pas, jamais, mais son ex, première relation sérieuse qui lui a laissé des cicatrices mentales importantes. Peurs et traumatismes présents derrière son apparence tranquille. « Le jour où je me laisse attacher Darling, j’suis high. » Ce n’est pas un mensonge, et il sait que son ami ne le prendra pas mal. Détails laissés échappés ici et là, c’est chez lui qu’il a trouvé refuge lorsqu’il a dédaigné s’enfuir de cette relation abusive, destructrice. Et peut-être que c’est pour ça qu’au final San s’inquiète autant. Peut-être que c’est pour ça qu’il est si fermé dès qu’il s’agit d’Itsuki, si protecteur envers lui. Kazuki qui ne peut lui en vouloir. « Hm … Peut-être que c’est l’inverse … Peut-être que c’est moi qu'le mérite pas. » Estime en dents de scie, plus souvent basse que haute, Kazuki habitué à être traité comme un moins que rien, humanité vite oublié face à ce qu’il représente, face à ce qu’il est. Repas qu’il continue la tête plus basse, les yeux qu’il ne peut cacher derrière une frange comme d’habitude, cheveux relevés et visage dégagé. « … Mais si ça dérange pas … Peut-être que je resterai ce soir … J’veux pas déranger San’. J’sais bien que j’dérange. » Le sourire est amer, mais la demande est posée presque timidement. Il se doute qu’il n’aura sans doute pas de nouvelle ce soir. Peut-être demain si la météo se gâte qu’il aura des inquiétudes, lui demandera de revenir. De toute façon, Kazuki n’osera jamais remettre un pied sans un message d’Itsuki. Appartement qu’ils partagent, mais jamais cette impression d’être un des propriétaires des lieux. Non. « Puis … j’pourrais t'faire un défilé … j’sais plus quoi mettre en cam’. »

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((ootd)) + rire amusé quand tu l'entends parler, répétition, comme souvent, hochement de la tête compréhensif. tu sais, tu sais beaucoup de choses sur kazuki, peut-être que tu en sais trop même. boîte à secrets, voilà ce que tu es. tu ne sais pas trop comment faire les choses, tu es un peu maladroit quand il en vient aux autres humains, tu as du mal à les comprendre mais étrangement, il te semble comprendre kazuki plus facilement que les autres. c'est ce que tu crois, c'est probablement faux, doux mensonge, tromperie et illusion, tu es bon pour ce genre de choses, t'inventer des histoires et peut-être que finalement, kazuki, tu n'en sais que ce qu'il veut te montrer. ou peut-être que tu réfléchis trop, peut-être que c'est pour ça que tu as du mal, peut-être... défaite contre toi-même, tu n'as plus envie d'y réfléchir, « t'inquiètes, je préfère être attaché de toute manière. » tu aimes tes prisons de corde sans comprendre pourquoi, la détresse créée, personne pour te délivrer, le plaisir de sentir les cordes te mordre la peau, les bleus laissés sur ta peau blanche, il n'a pas de soucis à se faire ton meilleur ami, jamais, tu n'es pas capable de grand chose de toute manière.

il dit des bêtises et tu lui fais comprendre, grognement soudain et moue sur ton visage d'enfant, tu n'es pas content. itsuki ne le méritait pas, tu l'avais décidé et ça ne changerai pas, jamais (non plus). le monde comme ça au bout des doigts, c'est ce que tu lui donnerais, le monde dans les bras, tu n'es pas très habile avec les mots sanjaa mais tu sais reconnaître les personnes qui méritent le bonheur et si le tien s'effrite derrière des apparences dorées, tu sais que lui le mérite, plus que toi peut-être même. tu ne lui souhaiterais pas d'être à ta place et peut-être qu'un peu, finalement, rien qu'un peu. mais tu n'as pas envie de parler des choses qui fachent, le sujet tourne autour de lui comme la lune autour du soleil et les mots roulent sur ta langue sans que tu puisses te retenir, « j'suis pas d'accord et tu le sais » caractère fort, il aura beau te contredire, toi, tu préfères te fâcher, un peu, contre toi-même surtout, comme toujoursµ. c'est dur d'être en colère contre kazuki, c'est dur d'avoir peur de le perdre -ton seul véritable ami, le seul qui sait faire avec ton adolescence en fusil, prêt à tuer le monde entier pour un pas de travers. et si tu le perdais, alors tu serais seul, égoïsme certain, mais tout le monde l'est.

et un sourire sur tes lèvres, le sourire d'un enfant, « je sais pas qui tu déranges, mais pas moi, c'est vide ici de toute manière... » ça ne l'est pas vraiment, papa travaille, maman t'évite, et les autres font semblant de ne pas te voir. « tu déranges pas » que tu répètes comme pour lui faire bien comprendre, pour que ça rentre dans sa tête, pour que tes mots lui martèlent le crâne et tu voudrais qu'il prenne confiance en lui, un peu, rien qu'un peu, qu'il se dise ici comme chez lui, parce que c'est un peu ça de toute manière. « reste toute la vie même, on s'en fout » que tu dis et ça te fait rire, comme un enfant, parce que c'est bien stupide ce que tu dis là, parce que toute la vie ça n'existe pas, personne ne connait, ça peut être bien court, toute la vie. et claquement de tes mains soudainement quand il parle de défilé, « ouh un défilé sexy, j'suis pour ! » nouveau rire, c'est tout ce que tu veux entendre aujourd'hui, des rires. assez parlé de la douleur, des peurs, tu ne veux plus que tout ça existe.
aujourd'hui est ton royaume et tu bannis tout ce qui n'est pas un semblant de joie, alors il faudra faire comme si. te revoilà comme un enfant excité, innocence soudainement retrouvée, le reste est oublié, « tu as fini ? on peut y aller ? allez, allez... » et te voilà à nouveau comme le petit prince que tu es, sanjaa, on ne pourra pas te changer.

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