Messages : 500 Date d'inscription : 08/03/2020 Terter : shōtō, shibuya. Métier : champion olympique de patinage artistique, étudiant en sciences politiques et gestion des affaires publiques Pseudo : CALYPSIE
Sujet: baby you're bad ((sanjaa)) Jeu 28 Mai - 18:43
you're a danger to my health.
assise à l'arrière de la voiture, tu n'arrêtes pas de pianoter nerveusement sur ton téléphone. genre c'est pas vrai, ils comprennent pas. ils comprennent jamais rien de toutes façons. et puis ta secrétaire t'envoie un lien, c'est quoi sa merde encore ? un article instagram. qu'est-ce que tu t'en fous. enfin avant de voir ton nom. qu'est-ce qu'il te veulent encore, ces gueux. tu t'esclaffes. alors là, c'est une blague ou quoi ? le premier appel fait vibrer le téléphone dans ta main, tu l'éteins d'un geste sec. il manquait plus que ça. bon, accélère là, j'ai pas que ça à faire. surtout sans téléphone pour te distraire et le fait que vous soyez sur des petites routes de montagne te passait loin au dessus de la tête. la prochaine fois ils avaient qu'à faire une route droite et puis c'est tout, clairement pas ton problème.
tu arrives sur le lieu du tournage et t'es prise en charge aussitôt par les maquilleuses. c'est de la merde ici, il caille, y a du brouillard, t'imagines que c'est l'effet recherché, franchement t'en sais rien. t'entends les chuchotements des employés ça commence à t'énerver. bon vous avez fini de parler ? non parce qu'il faudrait penser à se remettre au travail peut-être un jour. sinon je vous coupe la langue, ça va être vite réglé. des scandales, t'en avais tous les quatre matins mais là, ça dépassait les bornes. tu savais même pas ce qui était le pire : que tout le monde croit que tu avais avorter ou donner la vérité en disant que ce mec était ton père. vraiment que des choix en carton. on te pousse vers une clairière où t'es censée tourner pieds nus, en robe blanche et avec un mec. comme si vous étiez des paysans. au moins le mec est plus grand que toi. mais plus tu t'approches, plus ton visage se ferme. oh, c'est pas vrai... j'ai vraiment le pire des karma. c'est à se demander pourquoi, toi qui donnes tout le temps à des oeuvres de charité, tu devrais avoir un karma boosté. mais non, il fallait que ce soit toujours lui là, avec sa grosse tête. il te laissait jamais tranquille. il le faisait exprès c'était sûr. le producteur vous explique rapidement ce que vous allez avoir à faire, vraiment rien de compliqué, sortir de derrière les arbres et attraper chacun de votre côté un téléphone posé au milieu de la clairière sur un arbre en vous regardant. franchement, le truc le plus facile que t'avais fait depuis longtemps. une prise et ce serait la bonne, thank god.
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Sujet: Re: baby you're bad ((sanjaa)) Mer 3 Juin - 11:53
baby you're bad ★ but how can i stay mad when you look like that ?
((ootd)) + aucune idée de comment tu avais terminé par dire oui. il manquait un mannequin, beau-papa t'avait sous la main et sans trop te demander ton avis, il t'avait donné comme ça. tenez, il est là. on ne te demande jamais si tu es d'accord, de toute manière. il s'en fiche un petit peu de ton avis, et maman disait que ça pourrait être bien. peut-être même que tu deviendras célèbre mais ce n'est pas ce que tu recherches. tu ne cherches rien à vrai dire, un peu de tranquillité, un peu de liberté. l'idée même de servir d'objet pour une pub te dégoûtait. on ne t'a informé de rien d'autres et quand tu es arrivé sur les lieux, tout ce que tu as pu pensé c'est qu'il y avait de quoi être effrayé. un lieu reculé dans la montagne, aucune idée de pourquoi on voudrait tourner une pub de téléphone là-bas. ils ne pouvaient pas faire ça sur un set, comme tout le monde ? tu n'étais clairement pas à l'aise, encore moins quand on essaye de te maquiller, de te coiffer, de t'habiller. tu détestes vraiment l'idée d'être touché par n'importe qui et ça te fait soupirer, râler, tu n'étais clairement pas facile à vivre. puis, c'est quoi ces vêtements ? ils pouvaient pas faire quelque chose de plus élaboré ? une simple chemise blanche, comme ça ? ça suffisait ?
ce qu'on ne t'avait pas dit, c'était qui était ta partenaire. déjà, pourquoi tu devais faire ça avec quelqu'un ? et ton karma négatif n'allait clairement pas te laisser tranquille aujourd'hui. et quand tu as vu yuzu devant toi, c'était encore pire. "génial" aucun de vous deux n'a l'air très enjoué à l'idée de tourner ensemble. en même temps... il y avait de quoi. le destin se jouait clairement de vous et si tu finissais dans la boue, t'allais lui faire manger de l'herbe, c'est clair. bras croisé sur le torse, sourcils froncés, tu écoutes les indications sans vraiment savoir ce que tu dois faire. de toute manière, ça te saoule déjà. ils allaient probablement regretter de t'avoir engagé. peut-être même que tu veux juste faire chier beau-papa, qui sait ? il n'avait qu'à te demander ton avis. et tu étais un peu perdu dans tes pensées manquant le cue pour la première prise. du coup, il fallait recommencer. et tu savais déjà que l'autre allait se mettre à râler alors tu lui as adresser ton plus beau (faux) sourire et un haussement d'épaules qui lui disait clairement qu'elle allait devoir faire avec tu n'étais même pas désolé. tu étais juste carrément chiant. deuxième prise, tu avais pris un peu de retard sur yuzu, alors forcément, ça ne marchait pas. oupsie encore. c'était comme si tu le faisais exprès (oui).
la troisième prise, tu avais décidé que c'était la bonne, mais malheureusement le téléphone entre tes doigts t'avait dit le contraire et voilà qu'il a glissé sur le sol. malheureusement, il y avait comme un caillou pile à cet endroit (ton karma) et le téléphone n'a pas survécu. quand tu le ramasses, l'écran est quelque peu explosé, "hé, c'est pas très solide leur merde" que tu dis alors. yuzu ? elle allait probablement te couper la tête, mais tu faisais comme si de rien était, "tu fais vraiment des pubs pour n'importe quoi, t'es désespérée à ce point ?" que tu lui demandes alors, posant enfin tes yeux sur elle. tu avais lu les quelques articles sortis sur elle, simplement par curiosité et ce n'était pas fameux. mais ça t'avait amusé. et le directeur qui criait un peu trop fort parce que tu avais ruiné leur outil de travail. oups. tu ruines souvent les choses de toute manière, tu commences à avoir l'habitude. vraiment, aucune idée de pourquoi tu es là, mais ça te faisait bien chier. et tu n'avais qu'une envie, c'est de partir. ou qu'il se mette à pleuvoir si fort qu'il faille tout arrêter. quelque chose du genre. en attendant, on te criait encore pour un téléphone et tu n'écoutais pas trop alors qu'ils s'agitaient dans tous les sens pour trouver un nouveau téléphone. "c'est vraiment nul comme concept" tu es sûr que tu aurais pu faire des tenues plus belles que celles-ci, en plus ta chemise était trop grande, puis elle était transparente, puis est-ce que tu avais une tête à porter ce genre de choses de toute manière ?! non, clairement pas. et voilà que tu te plaignais encore, comme d'habitude, pour ne pas changer.
Kiyohara Naoki
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Messages : 500 Date d'inscription : 08/03/2020 Terter : shōtō, shibuya. Métier : champion olympique de patinage artistique, étudiant en sciences politiques et gestion des affaires publiques Pseudo : CALYPSIE
Sujet: Re: baby you're bad ((sanjaa)) Ven 5 Juin - 14:09
you're a danger to my health.
tout est parfait, tu le sais. ton visage est parfait, tes gestes sont parfaits, ton regard de biche effarouchée posé sur lui est parfait. une seule prise aurait fait l'affaire, mais il fallait bien entendu qu'en plus d'être insupportable, il soit incapable. tu souffles. seconde prise, tu prends sur toi, tu encaisses son sourire absolument pas charmeur, tu la refais. il est mou, il est lent, y a rien qui marche il fait tout capoter. tout ce qu'il touche c'est un désastre ce mec, c'est pas possible. main sur la hanche, t'es prête à lui assener ses quatre vérités. être aussi nul en tout, c'est de naissance ou c'est un skill que tu développes ? tu grimaces à son intention. la troisième prise marche un peu mieux, vous arrivez jusqu'au tronc cette fois au moins, jusqu'à ce que le téléphone ne lui échappe des mains. tu entends aussitôt le crac. tu lui jettes un regard noir et tu le pousses violemment en arrière. non mais c'est pas vrai ? t'as décidé de me gâcher la vie, ou quoi ? il fait des "blagues" en plus, quel crétin. toi aussi, t'en fais la pub, qu'est-ce que tu me chantes ? c'est pas fragile si c'est pas entre les mains d'abrutis comme toi. sérieux, c'est la première fois qu'on me la fait celle-là. il a des doigts en beurre ou quoi ? tu prends les assistants à parti pour appuyer tes déclarations.
bien entendu, le directeur s'énerve un peu. pas autant que toi, on dirait que lui aussi tu fais son travail maintenant. tu arraches le téléphone des mains de sanjaa pour l'examiner. il l'a vraiment dégommé. si les regards pouvaient tuer, il aurait clairement été foudroyé sur place, d'ailleurs t'espérais qu'il allait l'être, t'y penses si fort en fait qu'un grondement menaçant se fait entendre. du ciel, pas de ta bouche. tu sursautes, impressionnée toi-même par ton pseudo-pouvoir sur les cieux. tu croises les bras sur ta poitrine. qu'est-ce qu'il t'énerve celui-là. pff, c'est toi qu'es nul, ouais. la pluie arrive subitement, sans autre avertissement, il se met à pleuvoir. fort. si fort en fait que t'as à peine le temps de réagir avant d'être trempée, tu pousses un cri d'effroi. en plus l'eau est glacée. et puis, t'y vois plus rien entre la brume et le déluge qui vous prend de court. t'entends vaguement toute l'équipe de tournage crier de se mettre à l'abri mais à l'abri où ?? la seule chose que tu vois encore c'est le tronc et le visage trempé de sanjaa. l'eau te ruisselle dans les yeux et la bouche, c'est quoi encore cette histoire sérieux ? t'attrapes subitement son poignet. c'est où l'abri ? tu cries par-dessus le vacarme ambiant. franchement, t'as jamais vécu ce genre d'anomalies de la physique, tu comprends pas ce qu'il se passe. tu te relèves en tirant sur le bras de sanjaa en même temps pour qu'il te suive. tu tournes le regard dans toutes les directions sans rien voir. ni personne d'ailleurs. et tu sais même plus où est la voiture. c'était pas à droite ?
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Sujet: Re: baby you're bad ((sanjaa)) Jeu 11 Juin - 13:47
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((ootd)) + tu la connaissais avec plus de répartie, clairement. elle s'était énervée, mais ce n'était que compréhensible finalement -tu l'avais fait exprès et tu cherchais autant l'énervement de ta partenaire d'aujourd'hui que celui du staff entier. mais le c'est toi qu'es nul était presque décevant, ça te fait faire la moue. boring. tu ne dis pas que tu aimes te disputer, mais c'est toujours plus amusant que des mots d'enfants. enfin, elle n'avait pas tort maintenant que tu y réfléchis, c'est toi qui étais nul. tu faisais exprès d'être nul (tu t'en persuades en tout cas), mais peut-être que tu es vraiment nul finalement. tu ne sais pas trop. ce n'est pas comme su tu voulais réellement y réfléchir, de toute manière. et le ciel se fâchait aussi contre toi, le voilà qu'il grondait ton comportement de gamin, ton regard s'est levé vers le ciel gris. ça ne sentait vraiment pas bon, cette histoire. te voilà à espérer que les téléphones sont étanches parce que clairement, ça ne serait pas ta faute cette fois si vous ne pourriez pas continuer à filmer.
La pluie s'abat, soudaine, forte. le bruit de l'eau ruisselant du ciel couvre le reste, et la brume de la tempête couvre vos yeux. et c'est froid contre ton corps, la noyade assurée sous la pluie, tu ne comprends même pas ce qu'il se passe. tu perds un peu le nord, tu l'avoues, tu essayes de te concentrer sans réussir, les voix ne sont que des échos et yuzu semble un peu floue. elle te sort de ta torpeur en attrapant ton poignet, aucune idée de ce qu'ils entendent par se mettre à l'abris mais tu sais qu'il ne faut pas rester sous les arbres quand il pleut et tes propos sont confirmés quand un éclair fend le ciel éclairant les alentours en passage, foudre s'abattant non loin de vous à en faire trembler vos corps, et l'arbre qui ploie à vos pieds, odeur étrange de brûlé, route coupée. "putain de merde", grossièretés bien cherchées, vous ne pouviez même plus regagner les voitures.
toi, t'as attrapé la main de yuzu, "par-là !" que tu as dit, sans trop savoir où là était, l'éclair disparu, votre vie est de nouveau brouillée. tu n'as pas vu la voiture, ni les autres, simplement un renfoncement dans une sorte de falaise, de colline, tu n'en sais rien, mais c'était assez pour vous abriter de la pluie. et vos vêtements dégoulinant, le blanc n'était vraiment pas une mauvaise idée. elle allait encore t'accuser de la regarder, tu le sais (peut-être que tu as regardé, rien qu'un peu). la pluie ne cessait pas, mais vous ne pourriez pas rester là, vous alliez probablement mourir de froid, et puis il fallait regagner la voiture, et si on se mettait à vous chercher ? aucune idée de comment vous alliez vous en sortir. et c'est qu'il faisait froid, trop froid. tu as alors regardé yuzu, ta main était toujours dans la sienne, tu avais oublié, "tu portes vraiment la poisse comme meuf, tu savais ça ?" que tu lui dis alors, "c'est pas possible, j'y crois pas, il m'arrive jamais rien et chaque fois que je suis avec toi là, c'est quoi ça même, ils avaient prévu autant de pluie ?" et tu l'as regardées, puis tu as regardé vos mains, et tu l'as lâchée, un peu trop violemment peut-être, tu t'en fous. tu boudes, comme si c'était réellement le moment. "j'ai froid, je finis toujours trempé, t'es vraiment la pire fille qui existe, j'en ai marre" et elle n'avait rien fait, ce n'est pas comme si elle pouvait contrôler la météo si ? "je suis sûr que ça va même pas s'arrêter puis qui a eu l'idée de nous habiller en blanc là.." tu soupires. tu détestais vraiment ton beau-père. tout est de sa faute.
Kiyohara Naoki
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Sujet: Re: baby you're bad ((sanjaa)) Mer 17 Juin - 23:37
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et il bouge pas le con, il reste là, comme un mec assomé dans un jeu vidéo, il fait quoi ?? tu l'attrapes, tu t'affoles un peu. tu vois pas d'abri toi, d'ailleurs tu vois rien du tout en fait. la pluie battante ruisselle devant tes yeux, le long de tes joues, dans ta bouche. putain. c'est l'enfer sérieusement. mais c'est encore pire lorsque l'électricité fend les cieux pour s'abattre sur un arbre si proche de vous que tu peux presque le ressentir sur ta peau. ton cri terrifié se perd dans le vacarme environnant mais tu resserres nettement ta poigne sur la peau de sanjaa. c'est plus drôle quand tu commences à penser au fait que tu pourrais finir grillée vivante dans deux secondes. tu viens de la commencer ta vie, t'as encore rien fait, rien accompli. et l'arbre gémit sous la douleur, il chute entre vous et les autres. ton coeur s'enflamme dans ta poitrine. vous allez faire quoi ?
c'est sanjaa qui t'attrape la main pour te tirer derrière lui et t'as aucune idée d'où il t'emmène. t'as aucune idée de pourquoi tu lui fais confiance non plus. parce qu'il t'emmène clairement à l'opposé de l'abri. de la salvation. ce diable. tu trottines à sa suite sans broncher, t'es trempée jusqu'aux os, t'es glacée, tes dents claques, tes lèvres bleuissent. il t'attire sous un abri, si on peut appeler ça comme ça. c'est assez étroit pour que t'aies déjà la sensation d'être trop proche de lui. il commence à se plaindre, comme d'habitude, tu soupires. j'ai vraiment du buter tout un peuple dans ma vie antérieure pour mériter de tomber sur toi tous les deux jours de toutes façons. donc ouais, peut-être bien que tu lui portais la poisse. tu suis son regard vers vos mains toujours nouées et tu te demandes à toi-même ce que tu fous. t'avais même pas remarqué avant qu'il ne lâche subitement la tienne. peu importe. arrête de faire ta chochotte un peu. il fait même pas si froid que ça. les épines glacées qui semblent s'enfoncer partout dans ton corps te crient menteuse mais tu les ignore royalement pour garder la face.
tu te mets à essorer tes cheveux et en relevant les yeux tu croises son regard. il est sérieux celui-là ? tu le savais bien qu'il te reluquait depuis le premier jour. tu esquisses une moue désabusée avant de croiser les bras sur ta poitrine. ça va, tu veux que je t'aide, pervers ? tu esquisses subitement un sourire narquois avant de t'approcher de lui pour lui cracher les mots poison à l'oreille. t'es curieux parce que t'as jamais vu de fille nue c'est ça ? t'as grave une tête de puceau t'façons. tu pouffes. ça, c'était fait, maintenant il s'agissait que la pluie se calme pour pouvoir retrouver la voiture, les autres ou peu importe quoi franchement du moment que c'était quelque chose. tu reporte ton regard sur l'extérieur, on dirait vraiment pas que ça allait se calmer tout de suite. mais si vous restiez là, vous alliez clairement tomber en hypothermie bientôt. je crois qu'on ferait mieux d'essayer de retrouver la voiture... on va crever sinon. le tonnerre gronde encore et la lumière fends le ciel trop sombre. tu plaques tes mains sur tes bras pour tenter de te réchauffer. tu sais ce que ce serait, la poisse ultime ? mourir puceau. tu éclates de rire, tu te fous vraiment bien de sa gueule et au fond tu sais même pas s'il est puceau et tu t'en fous, tu veux juste t'amuser un peu avant de mourir. ça ou mourir ici avec toi. j'sais pas c'est quoi le pire. mais toi t'as le combo... nouvel éclat de rire et tu dévies le regard vers lui.
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Sujet: Re: baby you're bad ((sanjaa)) Ven 17 Juil - 1:44
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((ootd)) + et le peuple tué dans le passé, peut-être que vous l'aviez tué à deux. infernal, doigts contre des gorges inconnues, les remords en chanson dans le fond du crâne, le malheur qui s'abat sur le présent décharné. destin farceur se délectant de vos colères, moqueries inexpliquées, vous ne pouvez rien faire contre les chemins tout tracés, même en essayant de les éviter. et si elle avait le malheur de te croiser, son égoïsme te fit faire la grimace, et toi alors ? toi, toi, toi. tu aimerais que l'on parle un peu de toi, parfois aussi, nombrilisme assumé, égocentrisme froissé. mauvaise foi assumée quand les mots en épine traversent ses lèvres gelées, rire qui t'échappe, simple moquerie, tes yeux vers le ciel ténébreux. et tu n'attendais pas à ce qu'elle soit d'accord avec toi, et le ciel vous tomberait sur la tête si c'était le cas. il ne fait pas si froid mais le tremblement de vos échines est preuve du contraire, tacite entendement, si vous ne vous disputiez pas, que feriez-vous ?
tu blâmes les joues rouges sur le froid qui vous entoure soudainement, tempête contre ta peau diaphane, haussement d'épaules nonchalant, « tu pourrais faire des efforts oui » comme si tu maîtrisais la situation, comme si tu n'avais pas été pris la main dans la sac, comme si de rien était finalement, comme tu sais si bien faire de toute manière. ta main qui glisse dans tes cheveux pour dégager ta vue, et des lèvres contre ton oreille, frisson. sourire au coin des lèvres, narquois, nargueur, enfantin, « y a plus attirant qu'une gamine de quinze ans... » que tu fais alors remarquer, fronçant le nez, tes doigts montrant ce qui semblait être, son corps, que tu ne t'étais pas gêné de regarder et la curiosité te laissera aveugle un jour probablement, sans que tu ne t'en inquiètes vraiment. elle a la blague facile quand il faut se moquer, mais c'est pardonnable -qui ne sait pas rire des autres ? « c'est pas le moment de confesser tes secrets... », ce n'est pas comme si tu allais avouer les tiens et tu ne pouvais décidément pas te laisser marcher sur les pieds, ce n'était clairement pas ton genre. « je devrais juste te laisser mourir seule ici » aucune idée de comment tu retrouverais la civilisation, mais après tout, est-ce que c'est réellement important ? tu soupires, le froid qui s'empare de toi, toujours, mordant ta peau, ton nez qui coule, et un reniflement peu gracieux pour retenir un éternuement. il fallait à tout prix regagner la voiture, mais voilà que le ciel ne voulait pas s'éclaircir, bien sûr. elle n'était que problème, enfant du diable en personne, satan l'avait probablement mise au monde. « un coup de main pour te dépuceler peut-être ? » et tu dis ça avec l'aplomb du menteur, la fierté inventée, « c'est presque tragique dans la tempête » et si la petite mort vous emportez, elle serait mieux que la grande, mais tu secoues la tête, contredisant toi-même tes propos, « ou alors je risque juste de chopper des maladies... » regard presque dégoûté, exagéré, « probablement, ouais » et la boue est loin de te ravir, de toute manière.
moment de réflexion, accalmie soudaine, « à trois, on y va, tant pis » c'était décidé, et ta main soudainement dans la sienne encore pour ne pas la perdre entre la brume assassine des foudres, « trois » et tu n'avais pas compté le reste, et la pluie en balle d'acier sur vos corps frigorifiés, mais destiné qui fait encore des siennes, le retour à la case départ serait bien trop facile, aucune idée de où tu vas, c'est que vous alliez vous perdre un peu plus encore si ça continue ainsi, et peut-être que vous n'allez jamais revenir, et peut-être que l'on fera un film de votre histoire, et le ridicule te fait perdre la tête, ou peut-être est-ce parce que tu perds la tête que tu es ridicule, qui sait réellement ?
Kiyohara Naoki
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Sujet: Re: baby you're bad ((sanjaa)) Mer 26 Aoû - 17:29
you're a danger to my health.
tu vois ses joues rougir mais il n'arrête pas pour autant son infernale litanie d'insolence. tu pouffes. je suis surement plus jeune que toi mais désolée de devoir te l'annoncer mais physiquement celui qui fait lycéen ici, c'est toi. j'suis sûre qu'on te demande ta carte d'identité pour entrer dans les clubs. souffle moqueur. toi tout le monde te connaissait et personne n'osait rien te demander de toutes façons. surtout pas des trucs aussi triviaux. mais le gamine de quinze ans, ça fait mal à l'égo quand même. du coup puisque j'ai des formes de gamines tu peux arrêter de me reluquer du coup. et tu passes ta robe par dessus ta tête sans gêne pour l'essorer tranquillement sans le quitter des yeux. tu finis quand même par la remettre parce que t'as clairement rien d'autre, puis il a l'air un peu gêné quand même. il est surement gay de toutes manières. et il change encore d'avis, toujours à marmonner dans sa barbe, t'essaies vraiment fort de l'ignorer parce qu'il raconte que des conneries comme d'habitude. faudrait savoir, je suis vierge ou je me suis tapée tout le quartier ? tu ris un peu. dans tous les cas rien n'était jamais suffisant pour les mecs, surtout les minables dans son genre.
puis il dit que vous allez sortir de l'abri. comment ça sortir ? pour aller où ? mais t'as même pas le temps de demander parce que t'es trop occupée à regarder sa main qu'il a remise dans la tienne. pas le temps de protester non plus, trop lente et il te tire déjà à sa suite. t'as même pas compté ???? un cri s'échappe d'entre tes lèvres en sentant la pluie glacée te traverser la peau jusqu'aux os semble-t-il. et vous courrez à l'aveuglette jusqu'à ce que tu ne lâches subitement sa main, emportée par le poids de ton propre corps qui ne semble plus vouloir t'obéir. et lorsque tu relèves le regard en hurlant son prénom qui se perd dans le vacarme que font les cieux déchaînés, tu vois enfin l'abri. alors tu te relèves précipitemment, pleine de boue, tu attrapes furieusement sa main pour le trainer à ta suite dans la maison en bois. tu claques la porte derrière vous avant de te laisser glisser sur le sol à bout de souffle. j'crois que je vais mourir d'une pneumonie. et ce sera de ta faute ! regard noir, accusateur posé sur lui. putain c'est quoi cette baraque ça pue le... la... forêt ? le vieux ? le chien mouillé ? à moins que ce soit juste ton odeur corporelle. toujours l'envie de l'attaquer malgré le froid mordant et l'impression d'être en train de mourir. c'est que ça allait toujours plutôt bien pas vrai. tu te relèves tremblante. attends, faut faire un feu. aucune idée de comment allumer un feu dans une cabane au fond des bois mais y avait une cheminée et des bûches, il suffisait surement de trouver des allumettes. aide moi à chercher des allumettes ou j'sais pas, un briquet. l'urgence de la situation finit par te saisir lorsque tu te rends compte que tu contrôle à peine tes mouvements tant tu trembles.