[...]
c'est quand il m'a frappé,
et que j'ai réalisé combien j'avais été naïve
d'investir une si belle idée sur l'image d'une personne
comme si n'importe qui sur cette terre entière
pouvait englobé tout l'amour représenté
je ne pense pas que l'amour soit encore lui
si l'amour était lui
il serait là n'est-ce pas
s'il était le bon
ne serait-il pas assis en face de moi
je pense que je voulais simplement quelque chose
que je croyais plus grand que moi
et quand j'ai vu quelqu'un
suceptible de convenir
j'ai eu la ferme intention
de faire de lui mon double
et je me suis perdue pour lui
il a pris et il a pris
m'a enveloppé dans le mot exquise
jusqu'à ce que je sois totalement convaincue
que ses yeux étaient faits uniquement pour me voir
ses mains pour me sentir
son corps pour être contre le mien
oh comme il m'a vidée.peut-être en avons nous tous une idée fausse
nous pensons qu'il est à chercher à l'extérieur
qu'il doit nous percuter
lorsque nous sortons de l'ascenseur
ou qu'il doit se glisser là où nous sommes assis
dans un café quelque part
apparaître au bout d'une allée dans une librairie
avoir l'air suffisamment sexy et intellectuel à la fois
mais je pense que l'amour commence ici
tout le reste n'est que désir et projection
de tous nos besoins envies et fantasmes
mais ces choses extérieures ne nous combelront jamais
si nous ne nous tournons pas vers l'intérieur
pour apprendre
à nous aimer nous-même pour pouvoir aimer les autres
l'amour ne ressemble pas à une personne.[..]
- rupi kaur.