Kobayashi Megumi「The princess of blessing」

On dit toujours que les princesses connaissent des fins heureuses, accompagnées de leur prince charmant et dans un magnifique château. Dans des magnifiques robes, toujours souriante et bien sûr, très heureuse. Mais pourtant, dans toutes ces princesses aux contes parfaits, Megumi était la princesse à la bénédiction. Mais cette bénédiction n'était pas pour elle ou son entourage, non, elle était pour ces serpents. Pour la princesse, tout ceci était une malédiction.


Papa !




Papa, j'ai besoin de toi...


Des perles salées coulaient sur les joues blanches de cette enfant. Elle aurait tant aimé que son père la prenne dans ses bras, lui dise que tout va bien, qu'il est là, et que tout ça n'était qu'un mauvais rêve, un cauchemar. La petite Megumi pensait vivre un conte de fées, heureuse avec son père qui lui promettait un avenir radieux et rempli de bonheur. Il lui répétait toujours qu'elle était sa bénédiction et que si leur mère était encore là, elle l'affirmerait aussi. L'homme lui disait toujours qu'il l'aimait, et que sa génitrice aussi, mais Megumi n'avait jamais su la raison de son absence. Mais elle se rassurait, en se disant que sa vie était originale, vivre sans figure maternelle.

Mais ce bonheur fut brisé, si brutalement. Et toute la ville était au courant, de ce meurtre, de cette disparition. Mais personne ne savait pour l'horreur qui allait suivre, pour cette pauvre enfant, qui rêvait juste d'être une princesse. Elle ne savait pas encore qu'elle allait le devenir pour ces kidnappeurs.


Papa, où es-tu...?


Megumi n'a jamais su si son père avait pu être enterré convenablement, ces seuls souvenirs de lui étaient ce journal parlant du drame, et ce collier, qu'il lui avait offert un jour, bien avant ce drame. L'homme lui avait dit que ce bijou appartenait à sa mère auparavant. Alors l'enfant s'accrocha à ce simple objet, pour faire son deuil et pour se donner du courage pour ce qu'il allait suivre.

Seule, son unique famille maintenant partie pour toujours, ses hommes aux regards étranges autour d'elle. On est censé vivre une enfance heureuse, ou du moins normal, avec sa famille, avec ses amis qu'on s'est fait à l'école. On est censé rester innocent. Pourtant, l'innocence de Megumi se brisa trop rapidement, tout comme son conte de fées, tout comme sa vie.


Papa, pourquoi tu m'as laissée seule..?


Les années passent, l'adolescence pointe le bout de son nez. Et avec cette période viennent des changements dans son corps. Pourtant, Megumi ne veut pas que ça arrive, sinon tout sera encore pire, ses hommes lui demanderont encore plus de chose. Ce corps, il ne lui appartenait plus depuis longtemps, depuis que ces Yakuzas l'avaient enlevé à sa vie heureuse. Megumi leur appartenait, elle n'avait pas son mot à dire et d'un regard vide, elle acceptait leur demande très souvent, trop, sexuelles. On ne lui a jamais permis d'avoir un consentement, elle ne savait pas ce que c'était. Elle devait accepter, c'était tout. En tant que princesse de ces hommes, Megumi devait les laisser toucher son corps, si elle voulait rester en vie. Ses mains, si dures et froides, parcourant sa peau abimée et pâle, mais pourtant ils aimaient tous sa peau, ils disaient à la jeune fille qu'elle était magnifique, d'une douceur incroyable qu'on ne pouvait résister. Que son regard était d'une beauté sublime et qui les appelaient à la toucher. Pourtant ses yeux étaient vides d'émotions depuis bien longtemps. Comme son visage. Mais les seuls moments où elle se laissait pleurer, trembler et exprimer son immense tristesse, sa douleur si profonde et ancrée dans son corps, c'était lors de ses rares moments de solitude, enfermée dans cette petite pièce. Megumi les haïssait. Elle haïssait les hommes, mais son père. Elle venait à douter de ses paroles, de ses promesses d'avenir remplies de bonheur, et même de sa mort.

Ce corps. Si elle le pouvait, Megumi aurait arraché sa peau, pour plus qu'ils la touchent, mais elle n'arrivait même pas à se faire du mal, tant qu'elle souffrait déjà. Sa haine ne fit qu'agrandir lorsqu'on l'obligea à subir cette marque, ce tatouage. Elle avait pourtant tant de marque et de preuve qu'elle était leur esclave sexuelle, que sa vie était détruite, mais voilà une de plus, qu'elle ne saura jamais retirer et oublier, tant cette marque remplissait son dos.  


Papa ?


Tout était si sombre, pourtant une lumière arriva éclairer son chemin brisé. Un homme, il semblait plus doux que les autres. Il n'était pas avec eux. Mais pouvait-elle lui faire confiance ? Tous les hommes sont pareils, ils veulent son corps, ils lui veulent tous du mal. Kobayashi, il l'amena hors de cette petite pièce, hors de ses serpents qui l'entouraient depuis si longtemps. Megumi avait appris depuis longtemps, à cause de ces Yakuzas, à accepter tout, sans parler, sans avoir son mot à dire. Alors elle avait suivi cet homme, jusqu'à cette maison. Son regard était vide, son corps tremblait, de peur, de honte, de haine. Elle n'osait pas parler. Qui étaient-ils ? Ces deux jeunes garçons, cet homme et cette femme ? Très vite, elle comprit qu'ils étaient une famille, une vraie famille heureuse et normale. Et que l'homme était tout simplement son sauveur. Il lui proposa même de prendre son nom, pour lui montrer sa confiance et que jamais, il ne la toucherait comme ces hommes l'avaient fait.

Megumi avait l'impression de revivre, dans cette maison qu'elle considérait luxueuse, contrairement à ce qu'elle avait connu pendant ses nombreuses années. Elle avait beaucoup de mal au début, de réintégrer une vie plus normale, à oser parler et surtout, d'accepter les hommes qui occupaient cette maison. Mais avec le temps, ces deux frères adoptifs et leur père, son sauveur, étaient devenus les seuls hommes qui avaient gagné sa confiance. Megumi commençait même à devenir vraiment proche du père, qu'elle considérait presque comme le sien. Elle avait enfin retrouvé une vie normale. Elle pouvait être heureuse. On lui permettait de faire ce qu'elle veut de son corps, même si le traumatisme était là et resterait surement longtemps. On lui apprenait à avoir des hobbys, à faire des simples choses comme du shopping ou regarde un film. Il lui fallut un peu de temps avant de réussir à faire un câlin, à sourire sincèrement et même à rire. Tout ça grâce à son sauveur. Elle était heureuse.


Papa... je ne suis pas une bénédiction.


Tout se brisa de nouveau. La peur remonta en elle. Les traumatismes aussi. La culpabilité apparut. Tout était de sa faute. Depuis toujours, si son père était mort, c'était surement de la sienne aussi. Et maintenant, c'était la mort de son frère adoptif. Il ne méritait pas ça. Sa famille ne méritait pas de connaitre cette atrocité. Et la raison de ce meurtre, c'était elle. Megumi le savait. Ces hommes voulaient retrouver leur princesse. Ils étaient comme des serpents qui ne lâcheraient jamais leur proie. Tout était de sa faute. Elle était une malédiction pour cette famille. Elle était un danger. Et Megumi s'en voulait. Mais elle ne voulait plus être la princesse de ces monstres. Elle devait devenir plus forte. Mais elle avait besoin d'aide. Non, surtout pas. Elle devait rester seule, si elle ne voulait plus faire connaitre à d'autres ses douleurs et ses pleurs. Megumi devait apprendre à vivre seule, quitte à devenir froide avec sa famille adoptive. C'était pour leur bien. Plus ils étaient loin d'elle, plus ils étaient en sécurité.

Même si la culpabilité était resté présente, même si elle n'arrivait plus à regarder dans les yeux sa famille adoptive, même si elle détestait toujours les hommes autant que son corps, Megumi voulait être forte. Devenir cette princesse qui savait se débrouiller seule, et surtout, se défendre. Oui, elle voulait se venger, de tous ces malheurs qu'ils l'avaient fait connaitre.

Mais, est-ce que sa volonté et sa détermination arriveront à surmonter ses traumatismes et ses peurs d'être de nouveau prisonnière ?




Une princesse au destin tragique, aux nombreuses blessures insoignables, qui a vu son conte de fées être détruit par ses monstres, par ces hommes. Mais sa haine va devenir sa force. Elle va se battre, oui, Megumi va venger son père et son frère adoptif, pour enfin voir sa culpabilité s'envoler et pouvoir regarder de nouveau son sauveur et sa femme dans les yeux. Une princesse au cœur meurtri, voilà ce qu'est Megumi.

vanilla ou kinky ? Autrefois kinky sans son consentement, sans qu'on puisse lui laisser le choix. Aujourd'hui, elle est incapable d'accepter qu'on la touche de cette manière de nouveau, alors elle est devenu plus vanilla, ayant besoin de douceur, de réconfort et qu'on lui dise que ce n'est pas de sa faute.
on t'offre 1M d'euros si tu quitte ton mec/ta meuf. Tu fais quoi ? Elle prendrait l'argent, l'amour ce n'est pas pour elle, comme si on lui avait permis d'espérer un avenir où elle serait amoureuse. Alors Megumi prendrait l'argent, pour réaliser son rêve de voyager.
sur les réseaux sociaux tu es plutôt ? Megumi n'aime pas être le centre d'attention, alors elle passe juste vite fait sur les réseaux sociaux, sans jamais rien poster.
dans la vie si t'as pas de chance c'est surtout niveau : être heureuse et de ne pas attirer le danger. Sa première famille fut tuée alors que la deuxième connaît le malheur par sa faute. Alors elle dira qu'elle n'a pas de chance dans la vie tout court.
ce que tes amis te reprochent le plus ? Que Megumi ne parle pas assez, qu'elle hait trop les hommes et qu'elle n'arrive pas à avoir confiance facilement.
la pire chose que tu aies jamais fait à ton corps ? Le haïr, tout simplement.
qu'est-ce qu'il te manque pour être heureux ? De la sécurité, d'être rassurée, et surement de l'amour.
une bonne après-midi pour toi c'est plutôt : Rester chez elle, à lire, à broder et à créer des nouveaux bijoux, seule et en se sentant loin du danger.

Emi Setsuna
Je reviens avec un dc, j'ai craqué pour ce scénario  

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