nom, prénom, surnom chanson persistante contre les souffles endormis, 「 gao 」douleur battante contre la cage thoracique lorsque les lettres viennent à être prononcées. ô c'est que le gamin, il aurait souhaité que le nom flamboyant soit bien plus qu'un simple symbole dans la haute sphère chinoise sous les asphaltes du pays du soleil levant. c'est que le cruor n'est pourtant que nécrose infâme sous l'innocence pure,「 hui 」dont on célèbre les louanges sous les cieux célestes des dieux. ô étoile émerveille entre les dorures, phalanges sur lesquelles coulent l'or éparse jusqu'à devenir plus que simple calomnie injurieuse.
age, date et lieu de naissanceô et l'enfant des étoiles, y a le sourire vaillant qui perce les lippes, c'est qu'il voudrait parfois arrêter de compter les années qui s'écoulent. c'est qu'elles s'effacent au fur et à mesure et deviennent toutes plus semblables que la précédente.「 vingt-et-une 」pétales qui s'éclipsent sur les draps de soie alors que les orbes sombres ne veulent plus avoir à faire face à l'avenir. ô les songes hantés par les souvenirs destructifs, amertume écumée contre la souillure des pulpeuses. c'est que parfois il se demande, pourquoi ses parents ont décidé de le mettre au monde.「 7 mai 1999 」date engravée sur le calendrier alors que les messages sont souvent des mensonges dirigés envers sa personne. seul souhait qu'il voudrait entendre de la bouche des géniteurs alors que souvent ils oublient, que sur le sol de「 tokyo 」leur prince est né.
origines, nationalitéô et c'est que les tortionnaires ne pourront jamais lui reprocher de ne pas être à sa place. quand bien même, il n'a jamais réussi à s'intégrer pleinement, si ce n'est pour les billets qui s'amassent sur les comptes en banque. car même si sur le papier, c'est bel et bien les couleurs du「 japon 」qui y sont inscrites, il n'y en a aucune trace dans le cruor. saleté noircie par tant de secrets dissimulés, ô s'il savait le gamin, la vérité qui a conduit ses parents à venir s'installer sur cette terre étrangère aux racines. surement que la naïveté se tordrait de douleur à devoir faire face aux débâcles intérieures qui se musèlent internement. c'est que le seul souvenir du passé n'est pas rapporté au pays du liquide qui s'écoule à l'intérieur des veines. les parents, étant tous deux de nationalité「 chinoise 」quand lui ne partage que les origines sanguinaires sans en connaître la raison de ce changement soudain. ô et les louanges ne sont guère qu'un refrain dont il ne verra jamais le jour, c'est qu'il n'a entendu que des histoires sur ce pays dont il porte le drapeau, quand tout laisse à croire le contraire.
tailleô et pourrait-il atteindre les étoiles même s'il le souhaitait ? lui le gamin aux rêves éparpillés, au regard perdu dans l'abime des lendemains majestueux, là où l'horizon se perd vaguement. c'est qu'il n'a jamais pu prétendre à devenir mannequin, malgré sa belle gueule, car le corps ne dépasse pas les「 1m73 」mais les rêves sont bien plus grands. doigts tendus vers les cieux éphémères, là où demeure les souvenirs passés dont la mémoire n'a jamais su comment s'en détacher.
occupationet voilà que le petit prince domine sur tout son royaume, mais à quoi bon cela sert de n'être qu'un「 héritier 」quand la vie ne rime à rien. ô parfois il voudrait s'échapper de cette vie qui lui semble si fade. l'argent n'est qu'un penchant pour attirer les gens malveillants, malhonnêtes. ô et pourtant il se damnerait dans les enfers, pour ne pouvoir que ressentir la moindre excitation dans le myocarde, morceau détaché de la poitrine. c'est qu'il bat par compulsions, par altercation, c'est qu'il recherche la vibration qui le rendra un peu plus vivant qu'il ne l'est à présent. petit prince qui aurait voulu se laisser bercer par les études, par le monde loin des mondanités journalières. mais on l'a toujours privé de ne fréquenter que le bas peuple, et le coeur n'a cessé de se serrer jusqu'à ne plus vouloir être enfermé dans sa cage doré et se noyer dans la liberté.
orientation sexuelleet les corps se perdent dans les courbes, et les silhouettes tanguent de bras en bras. ô les muscles saillants qui dominent son être, ô les courbes délicates qui font vaciller son âme. c'est qu'il ne compte pas, le gamin, c'est qu'il aime pleinement, follement.「 pansexuel 」qui ne voue de culte qu'aux délicatesses que les pureté ramènent à sa porte, et il se laisse perdre dans les draps soyeux, les soupirs d'extases en guise d'unique plaisir. ô c'est qu'il n'offre pas son coeur, mais juste des nuitées de bonheur où les alanguissements sont presque trop doux pour n'être vrais. ô il donne de sa présence, l'étoile délicate, mais il ne l'accorde jamais plus qu'une nuit — sauf exception.
statut matrimonialô et le coeur est devenu malade, empoisonné de cet oubli qui a tout détruit sur son passage. ô et la nécrose s'est emparée de l'âme alors qu'il est devenu un enfoiré de première. et pourtant il ne voulait pas, se transformer en ce「 célibâtard 」couchant à tout va, sans ne jamais réussir à ouvrir le battant à qui que ce soit. c'est qu'il le lui avait déjà donné pour toujours, ô et son nom résonne toujours dans les abysses des pensées. nao et l'envie de faire marche arrière, que le passé revienne à zéro. mais rien, ô plus rien, ne pourra être comme avant.
moneyc'est qu'on pourrait presque le lire sur son visage, de ses traits si parfaits, de ses vêtements toujours bien portés. ô petit「 gosse de riches 」qui n'a connu que la luxure de l'argent, se vautrant dans l'or comme si son âme était prête à être damné au creux des enfers. pourtant il a toujours détesté ce statut, le fait de se savoir nourri par tant de monnaie alors qu'il avait à peine quelques mois. ô parfois il voudrait être né dans la pauvreté, ne pas connaitre la richesse qui lui tend les bras, car il la hait. celle-là même qui l'a fait grandir dans la solitude la plus intense.
foyerla silhouette se balade dans la demeure familiale, maison qu'il n'a quitté que lorsqu'il est parti vivre quelques années à l'étranger. son seul repère, c'est eux「 ses parents 」quand bien même il a grandi avec leur absence constante, élevé par des nourrices qui finissaient toujours par abandonner leur rôle car le gamin était bien trop perdu dans son propre univers. ô c'est pas qu'il les détestait, loin de là, mais il ne quémandait que la présence de ceux dont il voulait obtenir simplement de l'amour.
animaux de compagniec'est qu'il a grandi en étant entouré de chien et de chat, animaux présents pour l'éloigner de l'abandon constant qu'il subissait par sa famille. pourtant il n'en a plus「 aucun 」aujourd'hui, car les souvenirs sont trop pesants et il ne veut pas devoir se raccrocher au manque constant que le myocarde insuffle. alors il reste loin de ces bestioles auxquels il s'attache bien trop vite, le coeur bien trop doux pour résister à leur bouille.
signes particulierset c'est que personne ne le sait, que sur le flanc, il porte un「 tatouage 」en sa mémoire, celle de leur relation qu'il garde ancré dans la mémoire endormie. ô c'est qu'il ne veut pas l'oublier comme lui l'a fait, alors le prénom est marqué à même la peau, tâche d'encre qui représente ce qu'il a été dans sa vie. un comble dans le battant vide de tout sens.
hobbies「 video games, party hard, sex 」gamin qui se satisfait du peu qu'on lui offre, alors que les onyx se perdent sur les écrans, que le corps se déhanche au grès des musiques flottantes. ô et l'âme fini sa route toujours par se noyer dans les essences de la chair, car il le recherche dans chaque épiderme, car il veut ressentir à nouveau son touché. mais rien n'est jamais pareil, car ce n'est pas lui, ni ses baisers, ni ses caresses. rien ne pourra le lui ramener, et la cruauté le fait devenir un débauché pour ne pas y penser.
crédits avatar「 evening primrose 」