hello stranger ( m i d o r i )

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nobu + mido
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(( ootd )) - T'es censé trouver des cadeaux pour tes followers, parce que t'as de la thune à claquer et ça te manque de voir ton compte en banque à zéro. Sauf que bon, tu trouves rien. Pourtant tu vas dans toutes les boutiques, t'essaies des masques tête de poulet et tu fais couiner les jouets pour chien que tu trouves. Mais tu vas quand même pas leur acheter ça, puis ça vaut genre deux euros et t'as un peu plus que ça à dépenser quand même. Tu commences à t'ennuyer, tu te demandes pourquoi t'es venu solo. Puis quand tu commences à te faire chier, c'est mauvais signe. C'est toujours là que les emmerdes arrivent. Et quand tu passes devant Chanel, tu trouves di-rect les emmerdes. Sous la forme d'une meuf cette fois, une meuf giga canon. Une petite bourge avec des airs de diablesse, d'après ton expérience c'est toujours les riches les plus tarés. Ils savent plus quoi faire pour t'amuser. T'entres dans la boutique en faisant carillonner la sonnette. Une vendeuse te saute direct dessus, à croire que ton k-way à 1600 boules fait tâche chez eux, ils ont craqué. J'viens regarder, pourquoi, j'dois sortir ma black card avant d'entrer ou quoi ? c'est comme ça qu'on traite les clients ici ? tu claques la langue contre ton palais en t'éloignant déjà pour regarder les fringues vite fait. Quelle vieille meuf celle-là. Elle sait même pas reconnaître de la marque quand elle en voit.

Tu te rapproches de plus en plus de la meuf giga canon que t'avais vue de dehors, elle a l'air de rien trouver à son goût, mais t'es persuadé que toi t'es à son goût. franchement t'es au goût de tout le monde. Quand t'es assez proche pour lui parler, tu tires une tenue de meuf du rayon, complètement au pif. Tu devrais essayer ça, tiens. Tu lui tends. C'est un vieux tailleur ultra moche et quand tu vois ça, t'éclates de rire. Tu vois la vendeuse foncer vers toi style j'vais te décapiter touche pas à mes clients. Tu hausses les sourcils. désolé princesse, j'dois te fausser compagnie, j'suis repéré par la vendeuse, salut. Tu lui fourres les fringues dans les mains et tu vas pour t'éclipser mais t'es stoppé malgré toi par une plainte stridante, terrifiante. Le sourire sur tes lèvres s'efface d'un coup. c'est une bl- tu peux pas finir ta phrase, l'alarme résonne une nouvelle fois. ton regard descend vers le sol, remonte vers la meuf. Vous êtes en plein milieu du magasin, y a aucune table pour vous abriter, vous êtes à côté d'immenses fenêtres et de putain de meubles gigantesques en genre... chêne. Bref, y a rien qui va. t'attrapes brutalement sa main pour essayer de la tirer vers n'importe où sauf là où vous êtes mais tu te casses direct la gueule. la journée avait pourtant bien commencé.

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(( ootd )) - Ginza. Rue dorée. Domaine de la jeunesse décadente de Tokyo. Lieu préféré de Midori. Là où elle pouvait utiliser les cartes de son père, en espérant vainement pouvoir le mettre en difficulté financière à acheter des sacs Chanel six par six. L'être humain était faible, tant de corps que d'esprit. Ils consommaient des médicaments, drogues légales, sans poser de question. La fortune des Tachibana ne disparaîtrait jamais. Car ils étaient le poison de cette société capitaliste. Tout ce que Midori possédait, c'était parce que quelqu'un avait souffert. Cette simple idée la faisait frémir. De joie ? De colère ? Difficile à dire, mais ce n'était pas de l'indifférence alors... Mieux que rien ? La riche héritière se pavanait tout le long de l'avenue, sa tenue attirant tous les regards, tous les désirs. Comme une reine faisant son entrée à la cour. Elle aimait se sentir mieux que tout le monde. La plus belle d'entre tous. La plus puissante. La plus riche. Personne n'était à sa mesure. Ou presque. Ses pas l'amenèrent finalement jusqu'à son magasin préféré : Chanel. Ou en tout cas l'une des six enseignes Chanel qui se trouvait ici. Folie capitaliste qui la faisait rire. Démesure qui en choquait certains. Mais pas elle.

Aussitôt le pas de la porte franchi, toutes les vendeuses se jetèrent à ses pieds. Pimbêches avares rêvant de conclure une vente. Ces femmes lui faisaient pitié. Ainsi sourire et faire des courbettes, et tout ça pour quoi ? 1000 yens de plus sur la fiche de salaire, à la fin du mois ? Aucune ambition. Créatures inintéressantes qui ne méritaient pas son attention. - Je vais me débrouiller toute seule, merci. Venin dissimulé dernier le plus grand de tous les sourires. Si Midori se laissait parfois aller à la colère, elle se devait de conserver une certaine image. En plein jour, au cœur de Ginza, elle ne pouvait révéler sa vraie nature. Encore une virée shopping qui allait se solder par l'achat d'articles hideux qu'elle ne porterait jamais. Tout ce qui comptait, c'était d'acheter, d'acheter toujours plus. Je dépense donc je suis. Ce pauvre Descartes devait se retourner dans sa tombe. Rien n'était plus vrai, pourtant, à l'ère des réseaux sociaux.

Son rituel shopping vint être interrompu par un insupportable vacarme à l'entrée du magasin. Ce qui semblait être un pécheur essayait de rentrer. Avait-il les moyens de se payer quoi que ce soit ici ? Pitoyable. Midori reporta bien vite son attention sur les vêtements. Ces horribles vêtements. Puis là, la surprise. Le tailleur le plus immonde au monde surgissant devant son regard. L'intrus était en train de lui faire du télé-achat. L'audace. Mais Midori aimait ça, l'audace. Aimait être surprise. Quand sa routine était chamboulée, elle était plus heureuse que jamais. - Vraiment ? Quel... bon goût. Tu veux m'aider à l'enfiler ? S'il voulait jouer, ils allaient jouer. Que la vendeuse soit d'accord ou non. A peine le temps de le retenir, déjà cet abruti s'envolait vers d'autres cieux. Il l'avait entendu ? Il avait intérêt. Elle n'aimait pas se répéter. Envie subite de le rattraper, de le tirer par le col de son horrible kway et de le plaquer contre un miroir. Midori n'eut pourtant la chance que de faire un pas, un seul petit pas, avant que le monde tout autour d'elle ne se mette à vibrer.

La jeune femme avait grandi au Japon. Elle savait exactement ce qu'il se passait. Un tremblement de terre. Les secousses semblaient... plus violentes que d'habitude, mais ça elle n'en avait rien à faire. Des sensations fortes. Tout ce qu'elle aimait. La seule chose qui lui donnait l'impression d'être en vie. De compter. La situation était grave, perdue dans ce fichu magasin. Aucun endroit pour se réfugier. Mille et uns objets pouvant lui fracasser le crâne. Pour couronner le tout, la main douce, si douce du pécheur, l’entraînant dans une absurde chute. Corps s'imbriquant le temps d'un instant, là au sol, pendant que des cris retentissaient tout autour d'eux. - Romantique comme première rencontre non ? Lèves toi. Si tu pouvais ne pas crever tout de suite, ça m'arrangerait. Son garde du corps avait disparu et Midori avait besoin plus que jamais d'un acolyte. Cet idiot ferait l'affaire. Il était tout aussi fou que beau. Elle ne tarda pas à se relever, interrogeant du regard Nobu, la main tendue. Allait-il se montrer à la hauteur ?  

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(( ootd )) - Tu hausses un sourcil et tu accompagne le tout d'une grimace dégoûtée. Comment ça bon goût ? Elle kiffait vraiment ce tailleur dégueulasse ? Elle veut que tu le lui enfiles, alors là, tu vas clairement pas dire non, tripoter des meufs à poil dans les cabines d'essayage c'est ton rêve. Sauf que, la vieille vendeuse reloue vient encore briser tes rêves, il est l'heure de t'éclipser avec un de tes fameux clins d'oeil parce que quand même, t'es là pour la charmer cette meuf à la base. t'es prêt à courir dans tous le magasin, monter sur les fauteuils à 4000 boules, frapper les vigiles. Tout ça pour amuser mademoiselle. Tout ça pour pécho son num. Vraiment, t'es sérieux. Mais t'es stoppé dans ta fuite par l'alarme. Tu la déteste. Tu sais jamais si c'est une alerte à la bombe ou un tremblement de terre mais dans tous les cas, c'est mauvais signe. Et quand tu vois les gens courir à l'extérieur, tu te dis que t'es sûrement pas le seul à penser ça. Tu prends la main de la fille pour la traîner loin des fenêtres comme si vous aviez élevé les cochons ensemble.

Honnêtement, te rétamer alors que le tremblement de terre avait même pas commencé, c'était la giga honte. Devant cette déesse ? Encore pire. Et le pire du pire ? Tu l'entraînes avec toi, t'as tout juste le temps de sentir son corps de poupée contre le tien avant qu'elle se relève. Si elle était pas si rapide, tu l'aurais embrassée vite fait en faisant genre "oh t'es tombée sur ma bouche dommage" mais elle te tend déjà une main. T'esquisses un sourire en coin en prenant sa main. archi romantique, on dirait Titanic. T'as jamais vu Titanic, en fait tu regardes pas de films romantiques, ça te déglingue d'ennui. Tu poses ta main sur sa taille cette fois pour la pousser vers le fond du magasin, pas question de te casser la gueule une deuxième fois. Puis tu sens les vibrations commencer. au début tout va bien, le grondement menaçant semble habituel et tu te dis que vous avez qu'à trouver un bureau, ça ferait l'affaire. Sauf que plus ça va, plus les tremblements sont intenses, jusqu'à ce que tu n'aies du mal à tenir debout. merde, c'est quoi ce bordel ?? du verre se brise, des cris résonnent, le bois semble craquer, le vacarme est assourdissant. attends ! tu l'attrapes fermement par le bras pour la ramener vers toi. Tu te tournes pour éviter les dégâts parce que c'est l'immense lustre en cristal qui se brise contre le carrelage devant vous et tu sens le sol s'ouvrir sous tes pieds. merde, merde, merde. t'ouvres subitement de grands yeux en entendant le bois gémir derrière toi. C'est pas le meuble en chêne de tout à l'heure qui est en train de te tomber dessus ça, t'espère ????? La douleur fulgurante qui déchire ton bras te le confirme, tu t'es bien prit un coup de planche de chêne dans la gueule. Tu hurles en sentant ton os casser. oh nan, j'vais être tétraplégique j'pourrais plus faire de vidéos ! en plus, tu sens du sang rouler le long de ton bras. bon, vaut mieux pas regarder. t'inquiète, j'ai rien. tant que t'as pas vu de blessure, y a pas de blessure, c'est la règle. tout est sous le k-way, tant mieux.

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(( ootd )) - Voir l'incompréhension déformer le visage du pécheur était plus qu'agréable. Midori aimait sentir le désespoir s'emparer des gens qui tombaient dans son sillage. Non, ce tailleur était immonde, faute de goût. Mais ce n'était pas ce qui comptait. De simples paroles dans le vent. De quoi enrober le plus intéressant. Elle et lui, dans une des cabines d'essayage, à hurler de plaisir. Mettre mal à l'aise ces horribles vendeuses sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit. L'idée était amusante, attirante. Et puis cet inconnu était, lui, le genre de repas qu'elle aimait savourer. Belle gueule. Probablement un corps de dieu grec caché derrière son kway. Audacieux et mignon, que demander de plus ? Rien n'était impossible, quand on était une Tachibana. Surtout pas aux côtés d'un énergumène comme Nobu. Plan tué dans l’œuf par une alarme. Celle qui annonçait les catastrophes naturelles. Merci, mère nature, de venir gâcher un aussi précieux moment. Un tremblement de terre ? Peut-être bien. C'était ça, d'être japonais. Supporter les intempéries et continuer à faire sa petite vie. La demoiselle s'en fichait pas mal, d'être secoué dans tous les sens alors qu'elle se faisait déjà chahuter dans tous les sens. Mais ce séisme n'avait rien d'habituel...

Titanic ? Midori n'avait jamais vu ce fichu film. C'était le genre d'histoire qui lui donnait la nausée. Et puis ne rien faire devant un écran pendant des heures l'agaçait. Elle préférait s'activer, bouger dans tous les sens, à la recherche de nouvelles sensations. - Titanic ? Pitié non. Si tu te noies trop vite, tu ne peux pas me satisfaire. Et ce serait vraiment dommage. Non ? Petit sourire en coin, charmeur, sous-entendant ce qu'elle comptait lui faire. Main attrapée au vol, pour que le jeune homme soit de nouveau face à elle, à sa hauteur. Plus qu'à se diriger vers la cabine... Plus qu'à... Non. Tremblements commençant. D'abord d'une force anodine, habituelle. Puis les secousses se firent plus violentes. Meurtrières, presque. Midori n'était en aucun cas effrayée. Juste étonnée. Panique pour l'un. Amusement pour l'autre. Quelle belle journée. Bras puissant de son interlocuteur l'enserrant, l'amenant toujours plus près contre lui. - Un tremblement de terre. Duh. Ça devrait aller. Comme punie pour son insolence, l'un des luxueux lustres du magasins s'écrasa au sol, projetant des éclats de verre dans le dos de la demoiselle. Cri de surprise, sous le coup de la violence. Heureusement, les éclats ne s'étaient pas logés profondément dans son corps.

Pas le temps de prendre la mesure de ses blessures. Tout allait trop vite. Meuble en bois massif s'écrasant contre son allié pour la journée. Midori avait fait le bon choix. Au besoin, elle pouvait sacrifier le jeune homme pour assurer sa survie. Si elle voulait vraiment survivre, bien sûr. Doigts s'attardant un instant contre le bras de Nobu, au niveau de l'impact, visage métamorphosé par la douleur. Petite claque à cet endroit même. Pour vérifier qu'il ne mentait pas. - Tu es sûr que ça va ? Pas besoin de jouer les durs, avec elle. - Pas de panique, tu peux te payer un cameraman. Tant que ta belle gueule est intacte, tu en feras des vidéos. Réalisation soudaine de qui se tenait face à elle. Le fameux Nobu, influenceur populaire. Réputation de charo. De débile. Un homme. Un vrai. Toujours contre lui, Midori esquissa un mouvement, un premier pas pour sortir de l'enfer. Coup de malchance, la secousse suivante fût si soudaine que l'un de ses talons manqua sa cible, la sécurité du sol. Cheville craquant, bruit sourd et sinistre. Un autre cri s'échappa d'entre ses lèvres. Si elle aimait souffrir, elle restait humaine. Elle n'était pas insensible à la douleur. Pouvait-elle marcher seule, dans cet état ? Difficile à dire. Heureusement, Nobu était là. - Bougeons de là. Mots sortant difficilement, la parole altérée par la douleur. Doigts dansant entre les cuisses de son sauveur un instant, comme pour lui donner du courage.

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(( ootd )) - Tu te marres. Tu savais bien que les petites bourges aux airs de sainte-nitouches étaient les pires. Toujours avec ce genre de meuf que tu pouvais tester des trucs. La fille dit que ça devrait aller juste avant que tu la sauves d'un lustre en cristal meurtrier. Elle crie. Tu ricanes. ah ouais, ça devrait grave aller. t'as des pensées suicidaires en fait c'est ça ? aaaah Douleur fulgurante dans le bras, c'est bon t'es mort, au tapis, tout ce qu'ils veulent, tu veux respawn. Et la meuf a l'air fascinée par ton bras pendant un instant, toi tu regardes juste si tu risques pas de te prendre un autre meuble sur l'autre bras. Tu la vois clairement pas claquer ton bras, par contre tu le sens. Tu hurles en te pliant en deux. Un de tes genoux touche par terre -uniquement parce que le tremblement de terre te fait perdre l'équilibre hein, sinon t'aurais fait le bonhomme. Touche pas putain, ça tue. J'crois qu'on va devoir me couper le bras à l'hôpital. Et tu pourras plus te branler. Faudra que t'apprennes à utiliser ta main droite. T'façons si on me coupe le bras, ce sera à cause de toi, tu viens de tout empirer. Dommages et intérêts, ce sera toi mon caméraman. T'avais vu ça dans une série avec des avocats, dommages et intérêts. Aucune idée de ce que ça veut dire, ça sonnait juste cool.

Tu te relèves difficilement parce que le monde gronde toujours autour de vous et vous êtes toujours pas en sécurité avec tout ça. Puis tu te dis que quand même, ce séisme dure grave longtemps. C'est pas les dix petites secondes habituelles là. Puis tout qui tombe et tout. C'est un peu flippant. Tu remets ta main intacte dans son dos pour l'attirer plus loin mais dès qu'elle fait un pas, elle manque de tomber, tu la rattrapes limite-limite mais t'entends nettement un crac horrible en provenance de sa cheville et un hurlement te rend à moitié sourd. Tu mime l'action de vomir. oh nan, j'crois tu t'es pété un os aussi, c'est pas possible. Tu la soutiens du mieux que tu peux, deux gros handicapés qui vont aller se réfugier sous un bureau -si t'en trouves un. Et là. ET LÀ. T'ouvres grand tes yeux et tu tournes lentement ton visage vers elle. Elle venait vraiment de te toucher là bite là ? LÀ ???? T'écartes vivement sa main. Hé mais arrêtes, c'est grave pas le moment. Tu te plains, tu te plains mais c'était pas désagréable genre. T'aurais bien aimé que ce soit le moment quoi. Toi aussi, tu glisses vite fait ta main sous sa jupe. Déjà, tu lui rends la monnaie de sa pièce, qu'elle te prenne pas pour un petit joueur. Ou alors c'est grave le moment parce qu'on va peut-être mourir. Et tant qu'à mourir autant tirer un petit coup avant, non ?

De la pierre s'effrite du toit, ok ça pue. Tu la traînes derrière toi parce que oh, miracle, t'as repéré un bureau. Y a la vendeuse dessous. Cette tchoin. coucou, on vient pour un threesome. Tu pouffes de rire, tu glisses ta meuf handicapée sous le bureau et t'y vas aussi, poussant au passage la vendeuse terrifiée. quoi ? ça te dit pas ? J'serais grave doux t'inquiète. Elle se met subitement à ramper loin de vous et tu comprends pas ??? Tu tournes un regard interrogateur vers ta compagne à talons hauts. bah ?? j'ai dit quoi ?

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(( ootd )) - Des pensées suicidaires ? Bull's Eye. Si Midori ne se serait pas d'elle-même ôter la vie, elle faisait exprès de se retrouver dans des situations dangereuses. Pour se sentir en vie. Pour exister, tout simplement. Malgré la douleur, elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Il ne savait rien d'elle, mais il saisissait le plus important. Que demander de plus ? - Oh non... J'ai l'air d'avoir envie de crever ? Une idée surprenante. Dans tous les cas, Nobu était le jouet parfait pour satisfaire tous ses désirs. Surtout dans un contexte aussi précaire que celui-ci. Séisme. La mort les guettant à chaque recoin de ce pitoyable établissement. Elle ne put s'empêcher de rire, alors qu'il se tordait de douleur. Pas la peine de faire le dur si la moindre caresse le mettait à genoux. Adorable, de le voir ainsi à terre. Mais n'était-ce pas prématuré, de l'avoir aussi vite à ses pieds ? Babillages stupides comme seule réponse. - J'avais comme l'impression que tu voulais que je te touche, justement. My bad. Tout était exacerbé au possible, avec lui. Tout était dramatique. Et c'était follement amusant. Comme si elle se retrouvait dans une telenovela mal jouée. Parfait. - Si possible, j'aimerais que tu le gardes, ce bras. Encore un peu en tout cas. Non pas que de te filmer toute la journée me dérange mais... Si, elle ne l'aurait pas fait. Lui aurait envoyé ses requins au dos mais... Il fallait bien lui faire espérer quelque chose.

Main puissante de cet inconnu toujours plaqué contre le bas de son dos, Midori se laissait porter. Vu la poisse que semblait être sa vie, c'était beaucoup plus risqué d'être avec lui que sans lui. Même avec sa cheville en moins, la demoiselle trouvait la situation plus que distrayante. De quoi meubler son samedi. - J'essayais de me sentir aussi mal que toi. Pour qu'on soit sur un pied d'égalité. Ce serait fâcheux, que je te maitrise. Midori passe et tu t'écartes. Midori domine et tu t'inclines. Pas envie que ce pauvre p'tit père se sente mal, qu'il la quitte trop tôt. Les hommes et leur égo, ah... Malgré l'horreur de la situation, elle continuait de se jouer de lui. Le touchait là où elle n'aurait pas du. Il avait beau se plaindre, elle était persuadée qu'il adorait ça. Les actes vinrent confirmer cela, main se glissant sous sa jupe, la rapprochant toujours plus près de lui. - Tu es bien tactile pour quelqu'un d'aussi prude. Petit éclat de rire, faiblard. Impossible de rire à gorge déployée avec cette douleur lancinante qui torturait tout son corps. Nobu était incertain. Il ne savait pas si c'était la meilleure idée. Ou la pire. Mais Midori, elle, savait très bien ce qu'elle voulait, en cet instant. - Crever sous une armoire, c'est pas mon aesthetic. Sous toi ? Ca se discute.

Les tremblements ne s'arrêtaient pas. Cela aurait du l'inquiéter, mais cela ne faisait que gonfler son plaisir. Plus c'était dangereux, mieux c'était. Son partenaire avait envie de survivre, pourtant. Obligée de se glisser sous un bureau, et pas de la manière qu'elle appréciait. Un threesome ? Et puis quoi encore. Midori ne partageait pas. Surtout les beaux gosses comme Nobu. Il était à elle, ou a personne. La vendeuse était terrifiée. Prévisible. Et parfait. Personne pour les déranger. - Elle ne se sent pas de s'envoler au 7ème ciel, laisses la tranquille. Tu me suffis. Pour confirmer ce qu'elle venait de dire, la demoiselle se rapprocha dangereusement du youtubeur. Corps contre corps. Ses lèvres venant arracher le peu d'air qu'il restait à sa victime. Baiser puissant, violent. Mains en profitant pour s'attarder au niveau de la fermeture éclair de son hideux kway. - Prêt à mourir de joie ? Concentration ultime, pour passer outre la douleur, mais surtout pour ne pas se fracasser le crane contre le rebord du bureau. Manquerait plus que ça. Perdre connaissance. Tout autour d'eux, le chaos ne s'ordonnait pas. Il empirait. Plus de lumière, soudainement. Le soleil était couché depuis quelques temps, déjà. Plus de visibilité. Obscurité reprenant ses droits. - Si même les lumières s'éteignent pour nous... Est-ce qu'on a vraiment le choix, maintenant ?

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(( ootd )) - tu te marres quand tu captes qu'elle est vraiment en train de te dire qu'elle a envie de crever. elle avait jamais dû mourir, elle. et puis bam, tronc d'arbre dans le bras. et elle rigole, la pétasse. elle croyait que tu voulais qu'elle touche ton bras ?? mais t'es tarée, bah voilà si tu veux que j'garde mon bras touche plus. j'te jure c'est pas drôle. puis c'est elle qui se pète la cheville et c'est toi qui as un rire narquois. Ok, peut-être que c'était drôle en fait, maintenant tu comprenais. Tu fais une moue sceptique et tu hausses un sourcil. Prude ? Moi ? Arrête ton char. Tu viens subitement lui couper la route et ta main se glisse une nouvelle fois sous sa jupe. genre prude comme ça ? tu lui souffles le visage trop près du sien. Sourire moqueur avant de reprendre tes esprits. Mec, t'es dans un tremblement de terre, c'est bien beau de vouloir pécho mais d'abord s'abriter peut-être. Heureusement, y a un bureau et vous vous glissez dessous en faisant fuir la connasse de vendeuse au passage. Tant mieux, t'avais plus qu'un bras t'façons.

C'est elle qui se rapproche alors tu pose ta main contre sa taille. Vas-y, viens. Et quand elle t'embrasse, tu la plaques contre toi. Ah ouais, c'est une meuf qui domine comme ça. t'aimes bien. Elle se bat avec ton k-way, t'aurais du mettre juste un tee-shirt genre. Tu remontes ta main dans sa nuque uniquement pour la redescendre, qu'elle se débarrasse de cette veste de grand-mère hideuse là. et tu commences à l'emmerder avec ta bouche, t'embrasses ses lèvres, sa mâchoire, son cou, ses clavicules. Et puis tu t'arrêtes brusquement lorsque les lumières s'éteignent. attends, on devrait peut-être se mettre en sécurité, nan ? pourtant la morsure de tes lèvres contre sa peau ne s'arrête pas. T'as envie d'elle là, putain. T'as le crâne rempli de ses courbes que tu devines de la paume de la main, tes doigts parcourent son corps, dégrafent machinalement sa lingerie, tes lèvres viennent se raccrocher à sa bouche, tu la dévores, tu lui mordilles les lèvres jusqu'à sentir le goût du sang percuter vos langues entremêlées. Tu t'arraches à son poison un instant. oh putain. t'es sûre, là ? tu veux vraiment ? Parce que toi, tu voulais. Ouais, rien à foutre de mourir si c'était au-dessus d'elle, elle avait clairement raison.

Tu te penches vers elle jusqu'à la faire vaciller, jusqu'à la surplomber, jusqu'à la plaquer contre le sol. Et puis les tremblements s'arrêtent doucement, alors que ton collier se balance contre sa poitrine, que tu mets le poids de ton corps contre sa taille pour t'asseoir sur elle, alors que ta main se glisse sous son tee-shirt pour le remonter en caressant son épiderme. Et t'y vois rien, putain t'aurais kiffé la contempler là, cette putain de déesse. c'est ta bouche qui plonge subitement pour caresser l'objet de tes désirs du bout de la langue. tu le recouvre de tes lèvres, y glisses lentement ta langue, te délectes de ses frissons. Un cri déchire le silence épais qui s'était installé dans le magasin. putain c'est quoi ça encore. tu te redresses sur ton bras valide et ta tête cogne violemment contre le bureau. Tu lâches un gémissement de douleur. merde, ça tue.

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(( ootd )) - Tarée. Oui, c'était le bon mot pour décrire Midori. Et elle n'en avait strictement rien à faire. Car c'était vrai. Elle qui passait du rire aux larmes en un claquement de doigt. Elle qui s'enfonçait dans des situations rocambolesques et dangereuses. Elle était peut-être bien la seule à saisir le sens se dissimulant derrière ses moindres faits et gestes : cette envie de vivre... et de mourir tout à la fois. L'étranger se plaignait, mais se marrait aux premières loges quand la demoiselle hurlait à son tour de douleur. Hypocrisie. Elle s'y connaissait bien, elle aussi, en hypocrisie. - Évidemment que c'est drôle. Tu vois. Rien besoin de rajouter. Sujet clos. Elle était folle. Il était bête. Et peut-être aussi un peu fou. Ils allaient merveilleusement bien ensembles. Main venant retrouver la chaleur de sa jupe, palpant ce qui avait été, fût un temps, son temple. - Ça semble parfaitement prude, là comme ça. Ne t'arrêtes surtout pas. Ultime clin d’œil pour son partenaire. Le chaos et le désir viendraient bientôt balayer toute tentative d'être drôle. Hilarité mise à mal par la violence des secousses, ou des coups de rein du jeune homme. Aucun entre deux. Midori avait hâte. Impatiente à l'idée d'être détruite. Peu importe comment.

Baisers commençant à s'échanger violemment, passionnément. Vestes de l'un comme de l'autre finissant au sol. Tout tremblait, autour d'eux, mais Midori n'y prêtait pas attention. Une seule pensée hantait son esprit : survivre aux nombreux assauts de son... presque amant ? Se rappeler de respirer, quand sa langue se faisait trop insistante, trop violente, et que son souffle se coupait. Ne pas s'abandonner trop facilement à lui. Éclat de rire pour répondre aux nombreuses questions du jeune homme. Si elle se retrouvait dans une telle position, c'est qu'elle le voulait. Pourquoi remettre en question un instant aussi beau, aussi puissant ? Pour le moment, Midori s'était laissée porter par le courant, par le flot incessant de caresses. S'incliner comme écraser, jeu du chat et de la souris où les rôles s'échangeaient constamment. Tandis qu'ils s'affairaient à la dénuder toujours un peu plus, les griffes de la sorcière elles vinrent trouver les braies de l'inconnu. S'attelant à défaire, baisser, toucher ce qui s'était caché derrière ce rempart de tissu. Objet de tous ses désirs. Chose qu'elle espérait sentir un peu plus tard, après de nombreuses autres étreintes. S'il n'était pas sûr et certain de ce qu'elle voulait, jusqu'à présent, il n'y avait désormais plus de doute à avoir. Elle le voulait. Là. Tout de suite.

Elle qui était habituellement en maîtrise de tout son corps, toutes ses pensées, se sentit perdre le contrôle alors qu'elle sentait tout le poids de son partenaire contre elle. Les quelques bruits qui s'étaient faits jusqu'alors discrets devinrent cacophonie alors que les lèvres du jeune homme venaient goûter ses formes. Gémissements de plaisir et de douleur tout à la fois. Aucune envie de lutter. Pas de honte, quand bien même ils étaient au milieu d'un magasin. Hurlement au loin, certainement pas de plaisir, les tirant cruellement de ce rêve. Elle en voulait plus. Et elle voulait lui en faire plus. C'est-à-dire n'importe quoi, elle qui l'avait tout juste touché. Par égoïsme. Parce qu'elle était Midori, tout simplement. Surprise chez lui, invitant en son sein une toute nouvelle douleur, celle du bois massif contre son pauvre petit crane. Amusée, la demoiselle se contenta d'étouffer son gémissement dans un énième baiser avant de venir caresser doucement le dessus de la tête. Elle se montrait presque... attentionnée ? Surprenant. - Attends, je vais voir ce qu'il se passe. Toujours à moitié nue, Midori se débrouilla comme elle le pouvait pour sortir de sous le bureau et se redresser. L'avenue de Ginza était encore éclairée par les quelques lampadaires survivants. Mais ce n'était pas ça, le problème. De l'eau. Il y avait de l'eau qui arrivait, en grande quantité. Le magasin finirait pas être submergé, à un moment ou un autre. - Je crois qu'on s'est tapé un tsunami, en plus du séisme. Si tu veux vivre, on ferait mieux de monter. Pas effrayée pour un sou, elle se contenta d'allumer la lumière de son téléphone pour éclairer la voie. Main tendue vers l'instigateur de tout ce plaisir, sourire sur le bout des lèvres, tout juste perceptible avec le faible rayon de son téléphone. Il fallait partir. Ou mourir.

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kiss the earth

(( ootd )) - Tu lui demandes si elle est vraiment chaude, non parce que toi t'es plus que chaud hein, tremblement de terre ou pas tremblement de terre, ça se refuse pas. La fille te désape à moitié, elle glisse sa main contre ta peau et tu te tends instantanément. Nan ? Vraiment ? Vous allez vraiment baiser sous le bureau en plein tremblement de terre ? T'arrives pas à y croire mais un sourire satisfait se dessine sur tes lèvres alors que tu continues à l'attaquer avec ta bouche vorace. Et chacun de ses gémissement semble courir sur ta peau comme une vague brûlante de plaisir, de désir pour cette fille que tu viens de rencontrer, cette folle. Et puis quelqu'un crie, genre pourquoi les gens ils sont toujours obligés de t'interrompre aux pires moments sérieux ? En plus quand tu te relèves en sursautant tu te pètes le crâne contre le bureau en bois massif. Gémissement, pas de plaisir cette fois, clairement pas. La fille t'embrasse en passant sa main contre ta tête, ça te ferait presque oublier le cri que vous venez d'entendre mais imagine tu meurs avant d'avoir pu conclure ? Nan, pas moyen.

La fille décide d'aller voir ce que c'est, t'es à deux doigts de la retenir pour finir ton affaire mais t'as encore une once d'instinct de survie qui t'oblige à la laisser t'échapper comme une anguille des mains d'un pêcheur. Tu grognes de frustration quand elle t'annonce qu'y a un tsunami maintenant. Tout pour que tu pécho pas, c'est ça ? Tu te relèves en rangeant ton matos avant d'attraper la main de la fille de ta main fonctionnelle. Tu fais quelques pas avant d'entendre un bruit terrifiant et vraiment pas normal. Tu te figes sur la première marche de l'escalier. C'est quoi ça ? Tu souffles. Elle a pas le temps de te répondre, en fait, vous avez le temps de rien faire parce que les fenêtres explosent toutes instantanément sous la pression de la vague colossale qui s'infiltre sur la côte. Tes pieds sont décollés du sol et tu te prends un coup de rambarde en fer dans la gueule. Ton cri se perd dans l'eau glaciale, ta main se referme sur ladite rambarde et pendant une bonne minute, tu peux ni bouger ni respirer. Les assauts du courant sont terribles et tes poumons sont sur le point d'exploser. Mais tout à coup, ça finit par se calmer et tu donnes un grand coup de talon sur le sol pour te propulser vers la surface. Tu peine à reprendre ton souffle, tu cherches la fille autour de toi.

hello stranger

nobu + mido
theme song

(( ootd )) - Scène d'horreur. Tout juste le temps d'attraper au vol la main de cet inconnu, de le tirer de sous la table, de le sentir contre elle, que déjà la nature reprenait ses droits. Craquement sinistre, signe que les vitres venaient de se briser, laissant l'eau envahir le magasin. Étreinte mise à mal par la violence de la vague. Midori sentit les doigts de Nobu lui échapper. Trop tard. Ce n'était pas le moment de se soucier des autres, de toute façon. Car elle était tout autant en danger de mort que lui. Plus rien ne faisait sens. La jeune femme ne savait plus où elle était, si elle était en vie ou pas. Source de vie la tiraillant de toute part, s'infiltrant dans ses poumons, lui faisant souffrir le martyr. L'impact fût si violent qu'elle ne put rien faire pendant de longs instants. Vaine tentative de se retenir à quelque chose, n'importe quoi. Midori ne disposait malheureusement pas de la force nécessaire pour soutenir un tel choc. Son corps désormais plus carcasse qu'autre chose fût baladé ci et là par le courant, sans qu'elle ne puisse rien faire. Allait-elle mourir, enfin ? La libération tant attendue. La fin de cette chienne de vie. Elle aurait pourtant dû savoir que le destin ne lui offrait jamais ce qu'elle désirait le plus ardemment.

Puis le calme revint soudainement. La violence du tsunami enfin apaisée. Tête ressortant in extremis de l'eau, cherchant désespéramment de l'air. Instinct de survie de son corps reprenant la dessus. Comme si ses propres désirs ne comptaient pas. Les humains restaient des animaux, et le naturel finissait toujours par revenir au grand galop. Appuyée contre un meuble en bois massif, il lui fallut quelques longues minutes pour retrouver toute sa contenance. Comprendre où elle était, et ce qu'elle devait faire maintenant. Un long soupir s'échappa d'entre ses lèvres, signe de sa déception. Que faire ? Plonger et s'abandonner à la tranquillité de l'eau ? Non. Trop tard. Opportunité manquée. Malgré la faible luminosité dans la magasin, Midori crut deviner les contours de la silhouette de son presque amant. Rien d'autre à faire que le rejoindre. Nager était difficile avec une cheville brisée et le dos en feu, mais elle ne disposait d'aucun autre choix. - Tu vas bien ? Les jambes fatiguées comme jamais, la demoiselle s'accrocha à son interlocuteur, son corps plaqué contre le sien. Elle aurait pu s'agripper elle aussi à la rambarde, mais à quoi bon? C'était bien plus intéressant comme ça. - Tu te sens capable de bouger ? On monte. Sauf si tu aimes te vider dans des piscines mais... Sans moi.

Baiser d'une indécence folle au milieu du chaos, langue se jouant un instant seulement des lèvres du youtubeur. Elle lui volait son souffle, littéralement. Pousser le jeu toujours plus loin, même dans une telle situation. S'il n'était pas capable de survivre, alors il ne méritait pas de ravager son corps. N'attendant pas plus longuement, qu'importe sa réponse au fond, Midori commença à se diriger lentement mais sûrement vers l'imposant escalier. Presque englouti, mais pas tout à fait. Plus qu'un effort, un tout petit effort et elle pourrait enfin se reposer. Elle ne prit même pas le temps de vérifier que Nobu la suivait. S'il tenait à la vie, il obéirait. Comme un gentil petit chien... de la casse. Retour à la normalité, ses pieds retrouvant enfin la terre ferme. Impossible de deviner ce qu'il se passerait, désormais. Tout était possible, et dépendait du bon vouloir de cet inconnu. Et de mère nature, aussi. Midori était essoufflée, frigorifiée mais... allait bien compte tenu de tout ce qu'il venait de se passer.