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j'veux des moulures au plafond Kevin.
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 my body gives you chills (nana)

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Moon Kiha
Moon Kiha
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MessageSujet: my body gives you chills (nana)   my body gives you chills (nana) EmptyLun 24 Fév - 6:11


my body gives you chills

les journées ne sont jamais assez longues à ton goût. tu sais ton temps à l'université compté et tu mets un point d'honneur à profiter de chaque minute passée dans l'immense bibliothèque, le nez fourré dans des livres poussiéreux, la lumière du soleil caressant les pages au travers des vitres immenses qui te surplombent. un travail de rêve. et pourtant après quelques heures il faut déjà tout remballer, fermer derrière toi et laisser la pièce baignée de douceur passer la nuit sans toi. t'as un petit creux alors tes pas te mènent naturellement vers un restaurant de ramen que tu connais bien et tu ne manques pas de sortir ton appareil compact pour prendre quelques photos sur le chemin. ta nuque te démange à plusieurs reprises et tu deviens nerveux. ton regard balaie les environ. droite. gauche. personne en vue. tu aurais pu jurer que quelqu'un était là pourtant. tu ne vois rien et tu en oublies pendant une seconde que ton instinct ne te ment jamais. alors tu ne remarque pas les ombres qui te suivent.

tu poses enfin le pied dans omoide yokocho, la rue où tu vas manger quasiment tous les jours parce que c'est proche de la gare où tu dois de toutes façons te rendre. clic. un nouveau cliché dans la boîte, une jolie fille passait, rien de mieux qu'un portrait à la lueur des lampions illuminant l'entrée des restaurants. tu fronce les sourcils. tu connais cette fille. Banjo Nanako ? regard surpris et pas qui s'arrêtent. t'en es certain, c'est elle. tu l'aurais reconnue entre mille. la seule chose qui se s'oublie pas, c'est un visage amical. en tous cas c'est vrai en ce qui te concerne, et elle était ce que t'avais eu de plus proche d'un ami pendant ton enfance. c'est toi. un souffle. une certitude.

et puis, tout se passe très vite, trop vite pour quelqu'un qui a passé huit mois sans activité illégale. ton instinct ne te trompe jamais. deux hommes sortent de l'ombre armés de fusils d'assaut et crible la rue de balles perdues. ton bras attrape la taille de la jeune femme qui te fait face et la pousse dans le renfoncement d'un restaurant sous les éclats de bois et de verre volants dans tous les sens. merde. l'air se couvre d'une épaisse fumée grise et tes oreilles se mettent à siffler sous les assauts répété des claquements des balles contre les murs et des détonations déclenchées si près de toi. Nanako tombe par terre sous ton poids et tes genoux finissent également par prendre appui sur le béton froid. ta main trouve sans peine le glock, que tu ne quittes plus. et tu colles ton dos au mur pour souffler un instant. un regard vers Nanako te convaincs que c'est la bonne chose à faire. t'as pas le choix. la voix de ton père résonne dans ta tête. bute moi ces putain d'enfoirés eiji. et la voix d'Hana. j'aimerai que tu ne tues plus jamais. le souffle court, les mains tremblantes et le coeur battant, tu fermes les yeux si fort que tu crois un instant que tu vas juste te réveiller dans ton lit. que tout ça n'est qu'un putain de cauchemar.

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MessageSujet: Re: my body gives you chills (nana)   my body gives you chills (nana) EmptyMar 25 Fév - 1:30


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Elle était fatiguée.
Oh oui. Nana était fatiguée. Fatiguée de tout. Fatiguée de la vie. Vraiment fatiguée. Elle ne savait pas par où commencer… Ni où s’arrêter. Et les problèmes s’enchaînaient. Les difficultés se profilaient, et l’effrayaient. Sa jambe… Sa jambe n’allait pas mieux. Sa jambe n’irait pas mieux avant un petit moment, il faudrait de la patience, et beaucoup de soins. Mais difficile à accepter, pour une bourrine, habituée à distribuer les coups et à vagabonder librement, dont le corps, plus qu’une simple enveloppe charnelle, était un outil, une arme, une oeuvre - la sienne. Elle prenait des anti-douleurs, tous les jours. Allait voir un kiné, tous les jours. Passait des heures à répéter les mêmes gestes, encore et encore, chez elle. Plier la jambe, la déplier. Tourner la cheville, à droite, à gauche. Puis le genou. Le bouger. Lentement. Ne surtout pas forcer. Ne pas forcer. De la délicatesse, une bien grande nouveauté pour une tigresse. Mais elle essayait. Elle essayait. Elle faisait de son mieux. Et… Elle déprimait, aussi. Beaucoup. Enormément. Le médecin lui avait parlé d’anti-dépresseurs. A raison. Elle en aurait bien besoin. Mais Nana, elle voulait pas de ces conneries-là. Elle voulait pas d’une camisole chimique. Alors elle avait tout jeté. Tant pis, elle continuerait à se torturer, encore et encore, elle commençait à y être habituée.

Fin de journée, petite pause, après de longues heures passées à masser, triturer, bouger sa jambe amochée. C’était si ironique, d’ailleurs, car visuellement, difficile de soupçonner quoi que ce soit : elle avançait normalement, elle avait l’air en pleine forme. Mais elle ne l’était pas. Tout aussi drôle de la voir poser pour certains magazines, un grand sourire sur le visage, alors qu’elle restait enfermée des heures dans sa chambre, entre quatre murs… Ailleurs. Elle aurait adoré être ailleurs que dans sa vie, en ce moment. Un autre quotidien. Un petit retour vers le passé, quand tout allait bien et qu’elle était heureuse. Si seulement.

Mais non. Trop tard. Il fallait vivre dans le présent, et Nana se forçait donc. Elle se forçait à bouger, parfois. Comme là. Sortir, traîner un peu. Elle comptait faire quelques courses, acheter à manger, puis rentrer. Un saut bien rapide dans la vie normale, mais qu’elle aurait mieux fait d’éviter. Car d’un coup…

Bam. Un bruit. Puis un autre. Et surtout, elle sent des mains se poser contre sa taille. L’attirer. Puis finalement la pousser, jusqu’à la faire basculer au sol. Et… C’est lourd. Lourd, car il n’y avait pas que son corps… Mais celui de quelqu’un d’autre. Et ce bruit, entêtant, incessant, cette poussière, ce… Nana grimace, de douleur, un peu sonnée, sa tête ayant un peu cogné le sol… Puis elle ouvre les yeux, et ne comprend rien. C’était quoi, encore ? Une autre attaque ? Un autre guet-apens ? Non. Mais alors, de quoi s’agissait-il, au juste ? La belle déglutit, jette un regard à gauche, à droite, puis fixe l’homme devant elle… Et elle est perdue. Elle hésite. Pourquoi avait-elle l’impression de le connaître ? Mais d’abord, pourquoi était-elle dans cette situation ? Qu’est-ce qu’il se passait, au juste ? Confusion. Confusion totale. Mais la brune n’en perd pas ses réflexes pour autant. Elle n’était pas une athlète pour rien. Ses sens étaient bien aiguisés, au point qu’elle ait aperçu… « ATTENTION ! » Une balle. Une balle. A quelques secondes près. Nana attrape le jeune homme, qui s’était légèrement redressé, pour l’attirer contre elle, d’un coup sec. Et la balle le frôle alors, avant d’aller se loger dans un meuble plus loin. « Qu’est-ce que… » Il se passait au juste. Un murmure, à peine audible, alors que ses yeux se plantent dans les siens. Ces yeux… Dingue, elle avait l’impression… De les connaître.

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Moon Kiha
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MessageSujet: Re: my body gives you chills (nana)   my body gives you chills (nana) EmptyMer 26 Fév - 22:07


my body gives you chills

cette situation te rend malade, t'es prêt à vomir dans un coin à tout moment. pourtant t'es pas seul ici, y a pas que ta vie qui est en jeu et faut que tu restes fort, pas juste pour survivre comme t'en avais l'habitude, mais parce que quelqu'un compte sur toi. elle t'attire subitement contre elle en tirant sur ton tee-shirt, tes genoux touchent le sol une nouvelle fois mais tu évites une balle, décidément ses réflexes sont aussi bons que les tiens, sans même avoir reçu l'entraînement draconien de ton père. comme quoi Dieu a bel et bien des chouchou. tu vas bien ? il faut qu'on bouge. tu te relèves légèrement pour tirer quelques coups de feu en direction des deux hommes mais impossible de les atteindre, eux aussi se sont mis à couvert dans le restaurant d'en face. tu calcules vos chances de vous en sortir et tu en déduis que vous avez environ quarante pourcent de votre côté. tu croises le regard de la jeune femme, elle a l'air complètement perdue. probablement pas le genre de retrouvailles que vous imaginiez ni l'un ni l'autre. tu détournes rapidement le regard, t'as jamais trop été du genre à soutenir le regard des gens excepté ceux sur le point de mourir. t'es trop timide sans doute ou t'as trop de choses à cacher. tu vérifies le nombre de balles qu'il te reste. pas assez à ton goût. tu t'abrites subitement derrière une table alors que la fusillade reprend de plus belles, tes bras contre ta tête pour te protéger d'éventuels éclats.

la police n'allait pas tarder à arriver, un évènement comme ça restait rarement sous silence, à moins que ton père ne les ai payés, tourner le regard le temps qu'il prenne soin de son "problème". dans tous les cas tu n'avais pas le temps d'attendre de voir, et puis de toutes façons il valait mieux que tu t'évanouisse dans la nature avant que la police n'arrive vu le nombre de meurtre qu'on pouvait te coller sur le dos -à raison- et le fait que tu sois en possession de faux papiers. difficile d'expliquer ça. bien entendu, comme dans la plupart des boui-boui japonais, pas de porte de derrière qui aurait aidé votre évasion. en revanche, il y avait bien... dessous. tes yeux se posent sur la plaque d'égouts devant l'entrée. risqué. mais est-ce que vous aviez le choix. tu retournes une autre table histoire qu'elle vous protège, de préférence en vous évitant de mourir là. écoute, va falloir que tu me suives. tu passe ta main dans son dos pour l'encourager et la pousser vers l'avant. tu pousses la table du pied en tirant sur les ennemis par dessus. ça leur évitera d'essayer de vous trouer vous, trop occupés à prendre soin d'eux. vous faites quelques mètres avant que tu n'épuises l'intégralité des balles que tu possédais. assez pour arriver sur votre échappatoire. tu glisses ton doigt dans le trou et lèves la plaque. tu dois t'y reprendre à trois fois avant qu'elle ne daigne bouger, t'avais jamais pensé que ce serait aussi lourd. les balles pleuvent à nouveau, claquant contre la table, à deux doigts de ta tête et ça devient urgent de dégager d'ici. un faible sourire éclaire ton visage. les dames d'abord. et ta main toujours dans le dos de Nanako la pousse nonchalamment vers les eaux puantes des égouts. tu ne te fais pas prier pour la rejoindre. mieux valait puer et être vivant que de puer parce que t'es mort. tu te rends compte en touchant l'eau que c'est pas de l'eau et tu te rends aussi compte que t'as pas pieds. tu cherches ta respiration à la surface alors que l'eau t'entraine contre ton gré. Nana-chan ? Tu hurles pour te faire entendre par-dessus le rugissement de l'eau sans réaliser qu'une personne saine d'esprit l'appellerait probablement par son nom de famille, tu prononces son prénom comme si vous étiez proches, comme si huit ans n'étaient que la porte à côté sur le couloir du temps.

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MessageSujet: Re: my body gives you chills (nana)   my body gives you chills (nana) Empty

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