fiesta à cancun (nn jrigole à minato) - everyone

gala de lancement

Sam a tout préparé avec plusieurs de ses associés avec qui elle a l'habitude de travailler. On ne lui a pas expressément dit à quoi servirait la soirée. Juste que ce serait quelque chose de très important, qu'il fallait que tout le monde puisse être invité, et que ça devait être mémorable. Inoubliable. C'est souvent qu'elle reçoit des instructions, mais depuis qu'elle a commencé à préparer, elle met une attention particulière à respecter toutes les demandes avec précision. Parce que le commanditaire de la soirée n'est pas n'importe qui : Le gouvernement.
Lorsqu'elle arrive à la salle louée pour la soirée, elle observe d'abord l'entrée. Une entrée relativement spéciale : Des cabines d'essayages pour se changer. Et pas loin, des dizaines de présentoirs remplis de cintres tenant des tenues plus extraordinaires les unes que les autres. Des robes noires, bleus ou violettes, sur le thème astral. Des costard assortis avec des cravates étoilées. Sam en a plein les yeux. Lorsqu'une personne arrivera, un système parfait a été mis en place pour qu'elle soit prise en charge, on lui choisira une tenue, elle se changera, prendra un masque et pourra rentrer dans la salle principale. L'idée ? Effacer les différences économiques et sociales entre les différents invités.
Sam finit par rentrer dans la salle elle-même, et vérifie finalement toutes les décorations, le stand du DJ, et la table de cocktails.
Au bout de deux heures, tout est prêt. Le buffet est arrivé, les serveurs sont là, le DJ vient d'arriver. Les personnes à l'entrée sont prêtes à recevoir des gens. Sam est la première à s'habiller, à prendre un masque, puis elle se place à l'entrée de la salle pour recevoir les premières personnes.
Elle ne sait toujours pas pourquoi cette soirée est si importante, ou pour quelle raison elle existe, et comme tout le monde, elle le découvrira plus tard.

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Le 25 SEPTEMBRE 2020, tous les habitants de Tokyo ont reçu un invitation à un gala. Rien de plus d'indiqué, que le lieu, la date et l'heure. 26 Septembre, 19h30, à Minato. Rien de plus.
Lorsque les personnes arrivent, ils sont pris en charge par une personne masquée, qui leur présente le chemin jusqu'à un présentoir avec des tenues de leur tailles. Toutes les tenues ont un thème astral, plutôt dans les tons noirs/mauves un peu brillants. Dirigés ensuite vers des cabines d'essayages où ils se changent puis présenté avec un masque, ils ne rentrent dans la salle de gala qu'une fois changés et masqués. Là dedans, impossible de reconnaître qui est qui, ou qui vient de quel milieu social. Ce soir, tout le monde est identique. Tout le monde est égal.
Le thème astral est évident, même jusqu'au aux apéritifs. Et personne ne sait pourquoi il est là, ce qu'il fait là. Mais c'est un bon moyen de se rencontrer.

les gala c'est pas trop ton délire. tu es plutôt boîte de nuit louche ou du genre à faire la tournée des bars. mais voilà que ce soir tu t'ennuies et il ne te reste plus un sous à dépenser. dans ce genre d'évènements, il y a des petits-fours et des coupes de champagne à volonté. c'est avec cette idée en tête que tu enfiles une chemisette blanche, ta seule tenue qui fait habillé puis te rend au lieu indiqué sur le carton d'invitation. tu gares ton scooter -c'est ce sur quoi t'as dépensé tes dernières économies, t'en avais marre de déplacer ta camionnette partout, ce n'était absolument pas pratique- près de l'entrée, espérant que personne ne le vole. t'as pas pu acheté d'anti-vol. tu rentres dans le bâtiment et plusieurs personnels t'accueillent comme si tu étais quelqu'un d'important. on te tend une tenue et te demande de l'enfiler. visiblement, ta petite chemise blanche n'était pas à leur goût. tu ne vas pas te plaindre, on t'habille gratuitement, que demander de plus? une fois sapé comme tu ne l'as jamais été auparavant, tu sors de la cabine, fier comme un paon. tu fais le beau, effectuant quelques pas devant le miroir. certains membres du staff rentrent dans ton jeu et applaudissent ta démarche de mannequin low-cost. d'autres semblent complètement blasés. on te tend un masque et te dirige dans la salle principale où se trouvent buffets et pistes de danse. il est encore tôt alors tu te retrouves presque seul.

Asahiko n'avait pas vraiment envie d'être là. Fatigué des cours, fatigué d'étudier et les genoux ecchymosés de ses soirées au studio, mais sa chérie était malade alors qu'elle voulait tellement y aller qu'elle l'avait fait craquer à y aller seul. La Lincoln garée, l'héritier en sort pour se diriger vers l'entrée où le personnel était occupé comme des fourmis à s'occuper des invités qui commençaient à arriver et l'on s'occupa de sa personne avec des attentions digne des plus grands. Doucement, il se demande ses vêtements seront gardés précieusement et à l'abri des regards, car ce n'était pas souvent que son complet de chez Tom Ford avait la chance de sortir et se serait dommage qu'il disparaisse maintenant. Non pas que c'était son seul habit chic, mais voilà il aimait pas jeter de l'argent par la fenêtre.

Enfin, paré de bleu profond et d'un masque noir moucheté de minuscules étoiles, Hiko s'avance sur vers le buffet, se saisissant d'un verre de champagne qu'un serveur lui proposait et regardait le reste des invités entrer, n'espérant pas tomber sur une connaissance de ses parents, l'énergie de jouer le fils parfait l'avait quitté il y a au moins quelques heures. Peut-être est-ce pour ça qu'il bouscula légèrement quelqu'un en voulant se décaler d'une table, mais comment savoir qui c'était?

Pardonnez-moi, j'étais ailleurs, vous allez bien?

fiesta à ~~cancun~~ minato ★
the sky is so tragically beautiful.
a graveyard of stars.

Bien évidement que tu allais y aller.
Bien évidement que tu as passé la journée à te préparer… et que tu en as trop fait, un peu comme toujours Azur.
Manucuré, le teint parfait et les cheveux d’un violet ((que tu ne saurais voir)) profond fraîchement coupés.
Tu ne pensais pas arriver à l’heure.
Imaginant le trafic plus chaotique.
Tes lèvres font la moue.
Tu sais bien que toute les stars arrivent toujours en retard… mais faut dire que t’as un peu la flemme de dire à ton chauffeur de te faire faire un tour. Maintenant tu es là et tu es impatiens.
A l’entrée on t’accueille exactement comme tu aimes être accueillis : comme quelqu’un d’important, de distingué ; comme un prince.
Tu ne manques pas de montrer ton étonnement quand on te présente plusieurs tenues pour la soirée.

▬ AH ! Elle sont jolies. Hmmm… ça m’embête, Mine avait choisi mon costume de ce soir. Un murmure et tu lèves le regard vers la personne masqué près de toi. C’est obligatoire ?

Elle te fait comprendre que oui.
Dans un haussement d’épaule, tu concèdes et tu les essayes toutes… ce qui t’as fait perdre plusieurs minutes Azur. Jugeant chaque ensembles de ton œil critique. Tu fini par t’arrêter sur un noir aux reflets bleus discrets ((que tu ne peux pas déceler)) avec des éclats dorées dans les coutures, rappelant des étoiles. Le tout assortie à une nœud papillon couvert de multiple constellations.
Tu pris aussi le temps de choisir ton masque.
Délicat et subtile en dentelles serrées.
C’est ainsi que tu es entré dans la salle.
Magnifique.
Il y avait encore peu de monde, mais ça t’as permit d’en admirer la décoration et le goût juste des personnes qui avaient réalisé tout cela.
Le regard qui s’attarde sur le buffet.
Tout a été fait dans les détails.
Soudainement, on te bouscula légèrement Azur.
Te retournant.
Tu fis face à un homme masqué, très bien vêtu lui aussi et tu fronças les sourcils un court instant, avant d’afficher ton plus beau sourire.

▬ Oh ce n’est rien, moi aussi j’étais un peu ailleurs…

Tu détourne le regard, cherchant un serveur avec un plateau de coupe de champagne pour en piquer une toi aussi.
Une fois chose faite, tu reportes ton attention sur ton comparse.

▬ Je vais très bien et vous ?

(c) noctae

gala de lancement

une lettre écrite en lettres dorées dans ta boite à lettres, vraiment ça puait la merde. tu soupçonnais ta soeur d'y être pour un truc mais y avait pas de nom sur l'enveloppe. que dalle. tu l'avais prise avec précautions, tu l'avais même reniflée. mais rien, juste une lettre d'invitation à un gala, comme si t'avais une gueule à aller à un gala toi. t'avais faillit la foutre à la poubelle. et puis tu t'étais dit attends deux minutes. t'es invité. qui dit invité dit gratos. et qui dit gala dit petite bourgeoisie qui boit du champagne tout ça. toi ça te disait bien d'aller boire du champagne gratos. et puis t'étais sûr que c'était la sauterie d'un des sugar daddy de ta connasse de soeur donc t'allais prendre encore plus de plaisir à t'incruster.

et le jour J, t'avais vraiment fait aucun effort vestimentaire. t'avais juste mis des fringues noires parce que tout le monde sait que le noir, c'est pour les soirées. à l'entrée on veut presque te fouiller, t'es méfiant, on te file des fringues qui ont l'air hors de prix pour que tu les portes. tu flaires la couilles mais tu te dis qu'une fois à l'intérieur, t'auras qu'à sauter par la fenêtre puis revendre le costard. il t'allait bien d'ailleurs ce truc. l'espace d'un instant, on aurait presque pu croire que t'avais de la thune, que t'étais quelqu'un d'autre. un prince. venu d'un pays si lointain que personne ne te connaissait. et quand tu te regardes dans le miroir, tu te rends compte que toi non plus, tu te reconnais pas. et ça te fait bizarre. on t'enfile un masque noir plein de paillettes sur le visage, on te mets des bagues aux doigts et on te jette dans le bassin aux requins. toi, tu connais personne, puis t'es clairement venu pour graille donc tu fourres une main dans ta poche et tu te fraies lentement un chemin jusqu'au buffet en observant les gens au passage. tu remarques à peine les deux mecs qui discutent à côté de toi, trop occupé à attraper bouffe et coupe de champagne. mais quand ton regard dévie vite fait, t'as un moment de flottement. lui tu l'connais c'est sûr. alors tu le dévisage discrètement. mais bon avec ces masques de merde, pas moyen d'être sûr. du coup tu t'incrustes dans la conversation en mode un peu pompeux, comme ils parlent, t'essaies de te fondre dans la masse quoi. dites, c'est la fête de qui ici ? tu portes ta coupe à tes lèvres. t'en as jamais bu. déjà t'es même pas censé avoir déjà bu tout court, mais c'est pas comme si quelqu'un respectait la loi en 2020.

fiesta à Minato

Il avait fait l’effort de se présenter à l’événement auquel il avait été convié. Parce que ses amis et ses quelques connaissances lui avait envoyés quelques messages pour être sûr qu’il allait sortir avec eux. Yuuto n’était pas contre l’idée d’y aller, il ne s’était pas manifesté.
Il s’était laissé entraîner dans la soirée parce qu’il n’allait pas y être seul.
Rien ne se passait comme ils l’avaient espéré, comme à chaque fois.

A sa grande surprise on l’avait dirigé ailleurs, pour se changer avec une tenue qui lui avait été donnée avec un masque. Les efforts qu’il avait mit pour sa tenue étaient vains
Le costume noir était orné de perles blanches ici et là, rappelant vaguement les constellations, le col de la veste était légèrement satiné et brillait sous la lumière. Un noeud papillon parfaitement noué au col de la chemise immaculée. Il n’avait d’yeux que pour ce qui lui avait été donné, parce que son attention bien trop limitée ne pouvait qu’être attirée par tout ce qui brille.
Et il allait être servi ce soir.
Entre les paillettes et les sequins qui scintillaient.
Le masque cachant son identité, il avait été lâché parmi tous les autres, dans cette foule d’inconnus. Il ne reconnaissait personne, il était là, au milieu de tous. A jeter des regards ici et là, à chercher ce qui pourrait se rapprocher de quelqu’un qu’il connaissait. Perdu dans la vague de personnes masquées, de personnes qu’il n’avait pas en tête.
Son regard passait d’un masque à l’autre alors qu’il fendait la masse de silhouettes anonymes. D’un pas incertain il allait vers le buffet, il savait qu’il pourrait y retrouver du monde qu’il connaissait.

Il attrapait quelque chose à se mettre sous la dent et un verre de ce qui ne semblait pas être de l'alcool, pour le moment il était fâché avec et ne voulait pas en entendre parler.
Ce soir il pouvait être si différent, être quelqu’un d’autre parce qu’il avait de quoi se cacher. Il aurait pu essayer d’être quelqu’un d’autre et sortir de sa zone de confort le temps du gala. Et pourtant, il savait que s’ajuster allait être compliqué.

Encore mieux de voir que je ne vous ai rien renversé dessus, merci.

Le verre toujours dans sa main, Hiko essaie d'identifier l'inconnu par son allure, voir si sa figure ou sa façon de se tenir lui rappellerais l'un de ceux qu'il croisait habituellement aux évènements auxquels il devait assister. Cette couleur de cheveux lui disait quelque chose, mais sur le coup il manquait un petit quelque chose pour qu'il s'en rappelle qui...bah si ça lui revenait pas, c'est que ça devait pas être si important que ça non? Par contre, alors qu'Asahiko allait relancer la conversation avant que ça devienne un peu gênant, une troisième se joignit à eux, un peu brusque, mais plus proche de ce que le Shimizu pourrait connaître.

Aucune idée, les invitations étaient pas très précises, ça pourrait autant être un anniversaire qu'un bal de charité pour ce que l'on sait. Je pencherais pour le deuxième.

Sa voix était pleine d'interrogations et d'hypothèse tandis que que ses yeux se perdent dans le vague quelques instants, fixés sur son alliance qui tenait sa flûte.

Peu importe qui ça doit être, il doit être hyper riche au vu des vêtements qu'on nous a donné, est-ce qu'il faudra les rendre d'ailleurs?

Sa voix porte aux deux invités avec lui, mais peut-être que d'autres autour pourront illuminer sa lanterne...

Aujourd’hui est un jour particulier. C’est la première fois que Nao et lui vont à une soirée ensemble. Pas vraiment comme un couple. Hotaru ne fait pas le “couple”. Il sait pas trop même ce que c’est censé vouloir dire. Mais il aimer le fait de se rendre avec quelqu’un en duo à un endroit. C’est la première fois qu’ils ne se rejoignent pas sciemment chez l’un ou chez l’autre. La première fois qu’ils ne se retrouvent pas par hasard au même endroit au même moment. La première fois qu’ils décident, d’un commun accord, de sortir tous les deux, ensemble, au même endroit. Pour la même occasion. Hotaru n’est pas stressé, pas vraiment. Il se demande juste comme ça va se passer. En général, quand ils se rejoignent à une soirée, ils se dépêchent de se séparer de la foule, juste pour être sûrs d’être juste eux deux, sans les regards indiscrets des gens qui les entourent. Cette fois ci, ce serait étrange qu’ils le fassent. C’est leur choix que d’y aller.
Lorsqu’ils ont reçu la lettre en écriture dorée, Hotaru l’a jeté à la poubelle presque immédiatement. Mais une simple proposition de Nao lui a fait rechercher l’invitation dans la corbeille à papier dans laquelle il l’avait jeté.
Lorsque l’heure qu’ils s’étaient donnés pour le rendez-vous arrive, ça fait déjà trois minutes que Hotaru attend devant la porte de chez Nao. Il est pas particulièrement bien habillé. Il s’en fout pas mal de l’avis des autres sur sa tenue. Et il a envie de se convaincre qu’il essaye pas non plus d'impressionner Nao. Lorsqu’il sort de chez lui, Hotaru l’attend déjà, le dos contre le mur, les yeux sur le mur face à lui. Il se souvient de s’être appuyé à ce mur lors de leur première rencontre. C’est étrange d’y repenser, alors qu’il s’est passé tout ça entre temps.
Il tourne les yeux vers lui.
Son monde était vide avant. Maintenant, il l’est un peu moins.
Il se décolle du mur et ses yeux observent l’homme devant lui, l’appréciation probablement évidente dans les yeux, même si le reste de son visage reste parfaitement de marbre. “Damn.” comme seule remarque qui échappe ses lèvres.

Arrivé sur place, Hotaru descend en premier de la moto et retire le casque de Nao délicatement avant de lui offrir sa main. Pas sûr qu’il en ait besoin, mais sait-on jamais. Il a déjà vu des gens se péter la gueule en essayant de descendre. Puis. Si ça peut lui donner une raison de toucher son corps. Ils entrent dans l’endroit, bondé. On lui propose des vêtements pour se changer. Hotaru a son couteau sur lui, il pourra toujours le garder, non ? Il cherche pas au joli, il cherche au pratique et trouve vite une veste noire avec des reflets brillants qui présente une poche intérieur assez grande pour y cacher son arme. Lorsqu’il ressort, il cherche Nao des yeux, et le trouve. Il est. Comme s’il sortait d’un autre monde. Il prend le masque qu’on lui donne, et s’approche de Nao avant de le mettre. Un faible signe de la tête et ils entrent dans la salle ensemble. Y’a déjà pas mal de monde. “Tu veux faire quoi ?” qu’il lui demande. Là où Nao voudra aller, Hotaru le suivra. Pas qu’il ait particulièrement envie de faire telle ou telle chose à cette soirée masquée.

gala de lancement

Deux informations dans tes mains, et tu ne croyais aucune des deux vraies. L'une t'invitais à un gala, l'autre te demandait officiellement d'être Dj à ce même gala. Avais tu manqué un épisode ? Tu te rappelais de Sam qui t'avait évoqué une soirée à animer, pour laquelle tu avais accepté. Tu n'avais jamais pensé qu'elle était si importante, si huppé. Tu aurais sûrement décliné. Cette invitation semblait plus luxueuse que tout ton appartement et ton regard surpris, choqué, mais pas réellement déçu se plongea dans celui de Mew. "Qu'est ce que je fais ? " Ce à quoi il répondit : meow. C'était évident et pourtant tu te décomposais devant tant de responsabilité. "Je sais que j'aurai pas dû signé le contrat... Non. Non c'est bien ! .. C'est bien je vais faire mes preuves je peux le faire. Je vais le faire. Sam me tue sinon. " Ta motivation était donc de simplement rester en vie.

Déglutissant pour ravaler le courage qui essayait de s'enfuir tu réajustais ce costume de bas étage pour entrer dans le lieu de réception ton sac en main. Tu avais passé des heures à essayer, à te lamenter, pleurer et crier contre personne d'avoir si peu de classe, mais que voyais tu ? Une scène irréaliste devant tes yeux. Comme dans les films, un relooking de l'extrême. Lorsque tu arrivas vers ce personnel qui tentait de te mettre sur un côté ton coeur s'accéléra.Tu brandis alors le papier saint Graal de la raison de ta venue ici. "Je travaille ici aussi ! " Ah la direction changeait. Maintenant tu faisais face à un costume et non plusieurs. Sam avait choisi pour toi? Choisi la tenue ? Oh c'était prévenant de sa part. Attendez, c'était si voyant que tu n'avais rien de correct ? " Excusez moi.. combien ça va coûter ? " Et si tu la fermais et l'enfilait ? Le temps filait et tu n'avais plus le temps. La couleur sombre n'offrant que quelques reflets parfaitement mis en valeur par des détails pailletés. C'était la première fois que tu portais quelque chose d'aussi beau et classe. Mais ce n'était pas tout. Le masque donné tu l'enfilais en remerciant les gens de l'accueil. Rapidement tu rentrais dans cette grande salle et tu manquas de tomber sous l'impression de grandeur. Tu n'étais pas le seul avec autant de luxure sur lui. C'était donc le thème. " Tu seras mis au bûcher si tu foires Aki.. GO " Comme une auto-motivation tu te présentais à Sam pour lui faire un acte de présence avant de te mettre à ta position. De cette place tu pouvais voir tout, tout le monde, et cela te stressait autant que ça te donnait envie de faire de ton mieux. Le matériel installé tu faisais signe que tu étais prêt attendant le signal de Sam. " Respire Aki Respire. " Tes yeux détaillaient les gens qui affluaient tranquillement avant de te stopper sur un homme. " Asa ? " C'était pas ton "frère de coeur" là bas?

Spoiler:
Non. Non. Miki, il est parti avec trois slips, deux paires de chaussettes, et rien d’autre que son t-shirt et son pantalon actuel. Il ne rentrera pas chez lui. Pas ce soir. Si possible, pas jamais. Son père a dépassé une limite que Miki ne peut pas supporter. Il ne peut plus se regarder dans le miroir depuis hier soir. Il n’a pas dormi de la nuit. Il ne s’est levé que parce que Kosuke est venu le lui demander. Il a décidé de se rendre à lui fête uniquement parce que Kosuke l’en a convaincu. Il aurait pu aussi lui dire d’aller se faire foutre, mais c’est déjà le cas, puis il avait pas envie d’être… Juste pas envie. Ce qu’il s’est passé hier soir, ça l’a brisé. Ou en tout cas, ça a brisé quelque chose chez lui qui ne devait pas être brisé, qui n’aurait jamais dû l’être. C’est différent de jouer, de s’amuser avec le rôle de bébé que tout le monde se dépêche de lui donner en le rencontrant. C’est drôle à partir du moment ou personne n’agit en conséquence. À partir du moment où il n’a pas réellement à jouer de ça. Avec Ringo la première fois, en danse privée, c’était amusant. Et ça lui arrive parfois, très rarement, de jouer avec ça. Mais jouer avec ça. Jouer avec ça, c’est pas donner l’autorisation à son père… De qui se moque-t-il. C’est pas comme s’il devait donner l’autorisation à son père de quoique ce soit. C’est pas comme s’il avait la capacité de lui refuser quoique ce soit. Mais là. Cette fois là, il a juste été trop loin.
En se réveillant, il a pas passé deux secondes debout avant d’aller au dessus des toilettes pour vomir. Juste au souvenir de la veille. Juste à la douleur de son dos, de ses jambes. De l’entièreté de son corps. Et de son esprit. Que son père a brisé, un peu. Oh. Oh non, il a pas réussi à le briser totalement. Non. Miki est pas si facile à briser. Mais ça suffit pour qu’il arrive plus à se regarder dans un miroir. Pour que la simple pensée même, le simple souvenir de la veille lui donner envie de vomir, même avec l’estomac vide.
Il a pas expliqué à Kosuke ce qu’il avait. A juste accepté d’aller à la soirée aux invitations dorées avec lui.
Une fois sur place, il a eu le choix entre plusieurs costards, en a choisi un, beau, classe, parfait pour lui. Pour le vrai lui. Dans la cabine de change, des miroirs partout. Miki ne se regarde pas. Pour être honnête, il est pas même bien sûr d’être bien coiffé. Mais il y arrive pas. Juste pas.
Il ressort, prend un masque. Et ça le fait presque vomir, ou sourire d’ironie. La vie est amusante, parfois. Du genre d’amusement qu’on voudrait éviter. Il entre dans la salle, il a clairement perdu Kosuke des yeux. Mais c’est pas grave. C’est pas comme s’il voulait passer la soirée avec lui. Alors il se dirige vers l’endroit qui lui correspond le plus, le bar. Avant de se rendre compte que tout ce monde, il a pas envie de le traverser. Alors au lieu de ça, il reste devant l’entrée, près du mur. Et il attend. Que la fête se termine. Pour enfin… quoi ? Allez où ? Qu’importe. Quelque part. Partout. Juste pas là où son père pourrait le retrouver.

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