fiesta à cancun (nn jrigole à minato) - everyone

Dès qu'il a reçu l'invitation, Ringo avait demandé à son patron au journal de le mettre sur cette affaire et qu'il se serait pas déçu des résultats, comme d'habitude. Puisque ce n'était pas vraiment un évènement où il aurait de la place pour poser ses affaires et changer d'équipement souvent, le photographe se disait qu'il ne pourrait sûrement emmener qu'une seule caméra. On lui avait posé des questions à l'entrée, demandé ses cartes de médias et quelques instructions plus tard, le voilà qu'on lui demandait de se changer dans une cabine pour quelque chose de plus approprié à l'occasion.

Il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre en entrant dans la salle, mais certainement pas à cela, dans son costard bariolé des couleurs de la voie lactée et son appareil à la main c'est dès qu'il entre qu'il commence à analyser les meilleurs spots pour prendre des clichés des points d'attrait de la soirée tandis qu'une partie de lui regrettait que son sac avec ses lentilles se trouvait dans sa voiture.

Scannant son environnement, le voilà maintenant à chercher des gens familiers sous les masques de l'anonymat, des corpulences aux façon de se tenir, Ringo était habitué à observer tout ça et peut-être l'un des pans de sa mémoire les plus développé. L'une d'entre elle se démarquait particulièrement des autres, tout près de l'entrée se tenait une taille fine qu'il avait vu de loin comme de très près et qu'il avait pu entrer en contact direct qui en faisait une présence surprenante ce soir. Peut-être que c'est l'espoir qui fait s'avancer le photographe ou sûrement l'inquiétude qui venait mettre son grain de sel. Peu importe, bientôt ses pas le conduisent auprès de celui qu'on devait rendre visite bientôt.

Ça fait plaisir de te voir à l'extérieur, j'espère tu vas bien.

On essaie de faire taire l'inquiétude dans la voix et de garder un sourire réconfortant aux lèvres, car le soulagement de le voir encore en un seul morceau.

fiesta à ~~cancun~~ minato ★
the sky is so tragically beautiful.
a graveyard of stars.

L’homme en face te fait comprendre que ça va et il se trouve même rassuré de ne rien t’avoir renversé dessus Azur.
Une part de toi en est tout aussi satisfait.
Cela t’aurais naturellement froissé.
Et donné envie de foutre le camp.
Le silence s’installe, alors que tu le fixe.
Il fait de même cela-dit.
Cherchant à reconnaître qui pouvait se cacher sous chaque loup, c’est là qu’une autre silhouette vous rejoignit.
Le sourire ce fait plus large.
La question est vive.
Légitime.
Tu laisses l’autre répondre Azur, profitant à la place du champagne.
Personne ne savait décidément…

▬ Je pencherais aussi pour la deuxième et… je trouverais étrange qu’on nous demande de rendre nos tenues. Tu jetas un regard à tes deux interlocuteurs, sur de toi. Il est peu probable qu’une personne s’emmerdant à sélectionner des tenues de cette qualités et à nos tailles, pour autant de monde s’inquiète de les revoir.

Une fois de plus, ton regard s’égara sur la foule, qui se densifiait de plus en plus à mesure que les minutes passaient.
Les orbites qui percutent les deux hommes.
Silencieusement, tu observes, écoute.
Ces masques commence à te soûler doucement.
Ne pas savoir qui sont les êtres en face…

▬ Vous pensez qu’il nous est interdit de nous présenter ? J’avoue que c’est quelque peu étrange de parler sans se présenter.

Avoue plutôt que ça te dérange qu’on ne puisse pas te reconnaître Azur.
Avoue que c’est l’ignorance sous les regards cachés qui glissent sur ta silhouette, qui te rend fou.
Avoue que c’est juste ça Azur.
Comme toujours.

(c) noctae

la salle se remplie petit à petit. le dj commence à faire chauffer ses platines et la soirée débute officiellement. tous semblent n'avoir aucune idée quant au but de la soirée et partagent leur confusion. un homme bouscule un autre mais il ne lui en tient pas rigueur. honnêtement tu t'attendais à ce que le ton monte mais ça c'est parce que t'es habitué au bar et aux ivrognes qui les fréquentent. dans ce genre de lieu, les bagarres peuvent commencer juste à cause d'un simple regard. par pur hasard et parce que tu t'ennuies un peu, ton regard se perd sur les mains d'un des hommes se tenant près du bar. tu fronces les sourcils puis haussent les épaules. tu dois surement te tromper. bien que ... tu regardes de nouveau. tu fixes ses doigts, les veines qui parcourent le dos de sa main et ça ne fait plus aucun doute. c'est lui! tu reconnaitrais ces mains partout ailleurs. t'as passé des heures et des heures à les admirer. t'as déjà eu des pensées pas très catholiques à leur propos. t'as envie de sauter d'excitement. t'as même des papillons dans le ventre. t'arrives pas à y croire. azur! lee azur joo se trouve dans la même pièce que toi. t'aurais aimé lui demander un autographe mais t'as rien sur toi pour écrire. peut-être qu'il acceptera de faire une photo avec toi. tu te regardes dans la réflexion de l'écran de ton portable, vérifies si tu es assez présentable et que t'as rien de coincé entre les dents, puis t'avances vers lui. tu lui tapotes l'épaule et c'est comme si une décharge électrique parcourt ton corps. tu es entrain de toucher azur! il se retourne et t'éblouie par sa beauté. "bonsoir monsieur azur. j'espère que je ne vous dérange pas. je suis un de vos plus grand fan." tu te courbes, formant un parfait angle droit avec ton corps, les yeux rivés sur tes chaussures. quel honneur de rencontrer l'objet de tes fantasmes les plus fous. "j'espère que vous passez une bonne soirée. si ça ne vous dérange pas, pourrais-je prendre une photo avec vous?" tu lui adresses la parole avec le plus grand respect. tu veux faire bonne impression.

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