stealer ✗ kiha

Sujet: stealer ✗ kiha Sam 19 Déc - 16:07

you steal my breath away

((ootd + veste)) Ennui mortel qui ponctue chaque seconde, fatigue qui englobe les minutes qui défilent. Ironie dans la vie que quelqu’un qui déteste ne pas s’amuser, qui a l’impression horrible de perdre son temps. Assez pour qu’il lui arrive parfois de se demander pourquoi avoir choisi de faire des études. Alors lorsqu’il peut enfin quitter le campus il s’étire un peu, soulage son dos engourdi à trop rester assis pendant des heures sur une chaise inconfortable et décide de prendre à pieds le chemin vers les rues plus animées du quartier. À défaut d’avoir une idée précise de ce qu’il pourrait faire, Haku choisit de laisser les choses se faire naturellement, sait qu’il trouvera sans problèmes l’inspiration au milieu des endroits plus vivants, plus bondés de monde. Sac de cours dans le dos, cigarette coincée entre les lèvres tant qu’il est loin de la foule ((il a beau ne pas respecter les règles, il n’en reste pas moins respectueux des gens)) et qu’il écrase finalement une fois arrivé à destination. Bon sang, il n’a aucune idée de quoi faire. Alors d'instinct, il décide d’entrer dans une supérette sur sa route histoire de prendre de quoi grignoter un peu, ou boire pourquoi pas. Il n’y a pas d’heure pour ça. Regard rapide vers le caissier avant de se diriger au rayon des snacks. Et tout ce à quoi il peut penser une fois face aux friandises, c’est qu’il y en a une d’un tout autre genre qui attire son attention. Il est beau ce garçon, beaucoup trop beau. Et si Haku pense à l’aborder un instant, il se rétracte en voyant du coin de l'œil ses gestes discrets. Il vole. Et au delà de sa beauté, cet inconnu vient de lui offrir une idée.

Soucieux de ne pas le perturber, il décide de ne rien dire, glisse à son tour dans ses poches des petits paquets de sucreries, attend que le garçon aille vers un autre rayon pour récupérer les mêmes choses que lui. Parce qu’il est là son plan, lui offrir son butin pour entamer une conversation, alors autant que les goûters volés soient à son goût. Dernière barre chocolatée glissée à la va-vite dans sa manche avant qu’il ne le suive vers la sortie. Si proche du but. Si seulement sa dernière prise n’avait pas glissé au sol, là, juste devant le caissier. Il y a un instant de battement, de regards qui se croisent. Oui, il l’a vu. « Fais chier. » Et il ramasse rapidement la barre d’une main, saisit le poignet du garçon de l’autre. « Cours ! » Sourire trop grand aux lèvres, ils n’auront qu’à faire quelques mètres de toute façon avant d’être tranquilles. Ou pas. Pourquoi faut-il qu’il y ait un poste de police sur le trottoir d’en face ? Pourquoi fallait-il que ce foutu caissier crie assez fort pour attirer l’attention des trois agents qui se tenaient devant ? « Merde merde eh j’espère que tu sais sprinter ! » Il ne lâche pas son poignet, l'entraîne à sa suite dans les ruelles, se faufilant entre les passants. Et même si Haku avait été le seul pris la main dans le sac, il n’avait eu d’autre choix que de faire fuir l’inconnu avec lui, car il aurait suffit qu’ils regardent les caméras de surveillance pour l’incriminer aussi.

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Sujet: Re: stealer ✗ kiha Sam 19 Déc - 18:04

stealer

kiha + haku
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(( ootd + jacket psk c l'hiver )) - Coucher du soleil qui se reflète sur les vitres des immeubles, ton souffle créé une buée épaisse dans le froid ambiant. T'étais à côté, tu sortais de la fac en fait. Non pas que t'étais allé étudier, genre loin de là en fait. T'avais vu quelqu'un. Une fille qui devait te rendre une bague que t'avais oubliée chez elle. Enfin concrètement, elle te l'avais volée, elle la portait au doigt quand t'étais allée la voir. Tu lui aurais bien laissée mais elle avait une valeur sentimentale alors t'étais reparti avec, comme prévu. Surtout que t'étais pas sûr de la revoir cette fille. Un peu clingy. Tu entres dans un seven eleven et tu commences à faire le tour du magasin en remplissant tes poches. T'as l'habitude, tu sais où son les caméras de surveillance, à quel moment le caissier risque de te regarder, où mettre ton butin. Symphonie dont tu connais chaque note par coeur et chaque mouvement est instinctif à tel point que tu peux laisser ton regard dériver ailleurs. Comme sur le mec que tu vois en périphérie. Il vole aussi. Tu te figes un instant. C'est pas tes onions Kiha, tu vas quand même pas encore t'en mêler.

Il vaudrait mieux que tu te barres de là vite fait et sans t'approcher du mec. Pas question que le mec à la caisse croit que vous êtes ensemble, parce que si tu risques presque rien, lui c'est clair qu'il va se faire choper. Est-ce qu'il sait au moins qu'y a des caméras et qu'ils ont les écrans de surveillance derrière la caisse ? Tu fais demi-tour. Bye, tchuss, ciao. C'est vraiment pas ton business. Pourquoi le mec te suit, ça c'est une autre question. Genre hyper intéressante, il te stalkes ou quoi ? Et quand t'entends un bruit caractéristique de son échec, tu te figes à quelques pas de la porte. Tu fermes les yeux de frustration. Vraiment, c'était sûr. Ta curiosité te perdra, tu te retournes pour englober la scène du regard. Le caissier qui toise l'autre mec, visiblement surpris, wow quel clampin même pas capable de capter sans ça ? Il était peut-être pas aussi clueless que tu le pensais finalement. Jurons. Il ramasse la barre ?? Tu lâches un rire qui meurt dès que le mec te dit de courir en attrapant ton poignet. Pourquoi il t'entraîne dans sa chute ??

Sa main sur ton poignet te traîne dehors à sa suite, de toutes façons maintenant t'es grillé. Sauf que quand vous sortez, tu repères les flics direct. oh putain. Et ses doigts te brûlent toujours le poignet, t'as rien demandé putain, pourquoi tu te retrouves dans une putain de course-poursuite, genre encore ? Et tu pousses les gens sur ton chemin, tu donnes des coups d'épaules. mais putain qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? tu lâches un grognement de frustration en reprenant tes esprits, tu tournes ton poignet pour briser son emprise sur toi et t'attrapes le sien à la place. Tu le stoppes net dans son élan pour prendre une ruelle à gauche. T'en profites pour jeter un coup d'oeil en arrière. hein ? mais ils ont prit d'la coke ou quoi ? Ils font du cardio maintenant à l'école de police ? Tu sors un snickers de ta poche pour la balancer dans la gueule de l'un d'entre eux avant de reprendre ta course effrénée. s'il perd pas un oeil j'suis vraiment une grosse merde. Ton souffle s'accélère, chaque inspiration brûle ton oesophage mais au moins t'as pas de point de côté. heureusement que t'es bon en course quoi. Faut que vous trouviez une planque genre ça devient urgent même si t'oses pas jeter de coup d'oeil en arrière pour voir si les deux bolosses vous suivent toujours à la trace.

Sujet: Re: stealer ✗ kiha Mer 23 Déc - 16:03

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((ootd + veste)) Ce n’était de toute évidence pas la situation dans laquelle Haku avait espéré se retrouver. Non lui s’était imaginé une réussite glorieuse, un vol sans échec dans le but d’attirer l’attention de ce garçon. Oh bien évidemment, il y avait mille autres façons de faire, des approches plus classiques, moins illégales aussi, mais c’était inconcevable pour lui. D’abord parce que ce que l’étudiant voulait par dessus tout, c’était de s’amuser. Sentir l’adrénaline faire pulser le sang dans ses veines, lui offrir ce pic d’énergie si distinct. Et puis aussi, parce que cet inconnu qui avait piqué son intérêt était vraiment beau, qu’il était donc forcément bien trop sollicité. Il fallait donc se démarquer du lot de personnes à ses pieds pour espérer avoir un brin d’attention, être plus qu’une personne parmi les autres. Pour d’autres son idée était totalement absurde et idiote, mais Haku lui en était fier. Après tout, ça partait d’une bonne intention : celle de l’imiter et de lui offrir quelque chose qu’il semble aimer. Oui son plan était parfait, si seulement il n'avait pas échoué dès l’instant où la barre chocolatée s'était écrasée au sol, parfaitement dans le champ de vision du caissier. Et peut-être aurait-il pu trouver une excuse pour ne pas se faire accuser du vol qu’il était pourtant bien en train de commettre, peut-être aurait-il pu tenter d’implorer son pardon. Mais ah, il n’a jamais été vraiment doué pour réfléchir rationnellement.

Et le voilà à courir, fuyant l’employé de la supérette mais aussi les policiers qui, pour accentuer sa malchance, se trouvaient pile en face d’eux au moment de la fuite. Il serre ce poignet entre ses doigts, deux fugitifs au milieu de la foule. Tout ça pour quelques snacks. Tout ça pour avoir voulu plaire à ce garçon qu’il entraîne avec lui. C’est de la folie, et ça ne fait qu’agrandir le sourire de Haku. Impression d’être le roi du monde, de prendre le contrôle de sa vie. Son acolyte jure, bougonne, mais tout ce que le japonais retient c’est qu’il le suit, et qu’elle est belle aussi, sa voix. Même teintée d’agacement, même quand ses mots sont précipités, lâchés entre deux respirations rapides. « Pt’être que c’est parce que ta beauté est un crime ? » Lui s’amuse, préfère rire de cette situation et la rendre aussi moins pénible pour ce pauvre garçon qui se retrouve incriminé d’un crime qu’il n’a pas commis -enfin si, lui aussi a volé, mais il n’a pas été pris en flagrant délit. Et Haku manque de tomber lorsqu’il prend le contrôle de leur course et lui fait rapidement changer de direction, sans manquer de le faire rire avec sa remarque, et plus encore lorsqu’il en éborgne un. « Wah tireur d’élite ! » Il ne devrait pas, mais bon sang il s’amuse beaucoup trop.

Mais leur course ne s’arrête pas, les chemins se font plus étroits, plus vides aussi. Loin des grandes allées remplies de monde que Haku aurait privilégié pour se fondre dans la masse. Qu’importe, ce garçon semble savoir ce qu’il fait, et où il va, alors il le laisse le guider en manquant plus d’une fois de finir tête la première dans un mur. « Euh attends attends ralentis ! » L’air froid qu’il inspire trop rapidement abîme sa gorge, et il le sent, son rythme cardiaque perdre de sa régularité. Même son pacemaker ne peut apaiser les battements déstructurés de son coeur à un tel rythme, et déjà l’étudiant voit quelques paillettes sombres danser devant son regard, ses jambes perdre de leur fougue, il ne court plus vraiment derrière ce garçon, il se fait presque tirer. « Mec… » Il ignore s’ils ont réussi à les semer, si ces policiers ont fini par abandonner leur course poursuite. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il ne se sent pas bien, et dans un dernier élan de force il stoppe l’inconnu qui continuait de le trainer. Et puis trou noir.

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Sujet: Re: stealer ✗ kiha Mer 23 Déc - 19:59

stealer

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(( ootd + jacket psk c l'hiver )) - Il te coupe le souffle un instant. Il a dit quoi, là ? Tes yeux dévient vers son profil. Il sourit, semble sur le point de rire. Il se fout de ta gueule, pas vrai ? Quoi ? Tu secoues la tête et tu ris légèrement. N'importe quoi. Tu te trouvais pas particulièrement beau, t'y faisais pas attention, tu t'en foutais complètement peut-être. Et tu faisais aucun effort pour l'être de toutes façons. Alors quand on te faisait des compliments, tu trouvais difficile d'y répondre. Tu savais pas vraiment comment réagir. Tu préférais qu'ils sortent de tes lèvres, les compliments. Tu préférais que les rôles soient inversés. Tu changes de direction pour t'en remettre. Et il te fait rire, alors ton regard dévie vers son visage une nouvelle fois. Il t'intrigue. Il a l'air d'un gosse à Disney, ça a l'air de l'amuser, toute cette situation. Toi, ça t'amusait plus depuis longtemps, ça faisait trop partie de ton quotidien pour que t'y prennes encore un quelconque plaisir. Pourtant c'était différent cette fois. C'était avec quelqu'un que tu connaissais pas, qui t'envoyait des compliments et qui t'arrachait des sourires intempestifs.

Tu sais parfaitement où tu vas. Nulle part. Tu empreintes des rues de moins en moins fréquentées, formant un labyrinthe dans lequel il sera difficile de vous retrouver quand tu auras trouvé une cachette. Tu sais que bientôt il y a un skate park, et juste après une rivière, tu vas te planquer là. Alors quand il te dit de ralentir, t'es pas trop chaud pour le faire, vous y êtes presque, il va pas mourir pour un petit point de côté pendant deux minutes de plus, c'est bon. On y est presque. Tu souffles entre deux respirations affolées. Vraiment, quelques centaines de mètres de plus et c'est bon. Tu le sens ralentir quand même, il lâche un mot et tu tournes le regard vers lui juste à temps pour le voir vaciller. T'as le réflexe de refermer tes bras sur lui. Si t'étais dans un film, tu l'aurais empêché de tomber, rattrapé comme une princesse et basta. Sauf que t'es dans la vraie vie, t'es pas Superman et tout ce que tu réussis à faire en essayant de l'attraper, c'est tomber avec lui. Tu déchires ton jean et la peau de ta main en protégeant son crâne de l'impact. merde. merde. Tu jettes un regard derrière toi, pas de flics en vue. Tu glisses nerveusement ses bras autour de ton cou et tu le hisses sur ton dos. Tu te relèves difficilement, il pèse son poids le mec quand même. Putain crève pas... Tu marches rapidement jusqu'aux escaliers qui descendent à la rivière et c'est seulement quand t'es au bord de l'eau que tu le relâches doucement, tu l'allonges contre le béton et tes doigts cherchent son pouls sur la peau douce de sa gorge.

Tes canines s'enfoncent profondément dans tes lèvres pleines. T'as aucune idée de quoi faire. Et tu paniques. On t'a jamais clamsé entre les doigts comme ça. Quand il s'agit de soigner des plaies, des trucs que tu peux voir, là ouais, t'as l'habitude. Mais quelqu'un qui s'efface comme ça d'un coup ? C'est dingue. Et pourtant tu sais, que tu devrais appeler le 119. Que tu devrais arrêter de faire le con, qu'on s'en fout de la police quand la vie de quelqu'un est en jeu. Tu sais que tu devrais commencer par appuyer sur sa poitrine si tu croyais vraiment qu'il était mort, si tu venais pas de vérifier son pouls, de sentir son sang pulser furieusement contre tes doigts. Tu saurais même pas dire pourquoi tu te penches vers ses lèvres, t'as vu trop de films. Et dans les films, on se réveille toujours après ça. Qu'on te souffle dans les poumon ou qu'on t'embrasse, au fond ça change quoi ? Ils se réveillent tous. Sans exception. Et c'est que quand tes lèvres percutent les siennes que tu comprends que tu fais n'importe quoi. Que tu perds complètement la tête. C'est con en fait. T'avais juste à appeler les secours.

Sujet: Re: stealer ✗ kiha Jeu 7 Jan - 1:58

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((ootd + veste)) On lui a souvent dit de rester sage, d’arrêter sa quête quasi constante d’adrénaline. Haku il n’a que trop entendu les conseils devenant parfois des ordres de la part de ses parents, des médecins, du corps enseignant aussi. On lui répète qu’il doit préserver son coeur déjà malade, que pour ça il doit cesser ses folies, mener une vie plus tranquille, infiniment plus calme. Oui Haku il aurait pu renoncer à ses objectifs, se dire que puisque sa vie est si fragile, il ne veut pas s’encombrer de choses trop pénibles à faire, qu’il est inutile de préparer un avenir qu’il ne connaîtra probablement jamais. Mais se refuser les étapes classiques de la vie, c’est accepter son destin de condamné, c’est en subir les affres et ça, ça il ne peut pas. Il a toujours été impensable à ses yeux que sa maladie l’empêche de vivre normalement, qu’elle dicte ses journées jusqu’à la moindre petite décision. Et il se l’était promis Haku, que dès la fin de ses cours de la journée, il ferait quelque chose d’autre, une folie sans doute, qu’importe tant que c’est quelque chose qui fait que cette journée aura valu la peine d’être vécue, qu’elle n’ait pas été gâchée par la lassitude d’un quotidien trop pénible de par sa banalité.

Et c’est cette promesse un peu absurde qui l’a mené à cette situation. C’est cette envie intrépide, c’est ce besoin d’euphorie qui fait que là maintenant, il fuit des policiers, la main d’un inconnu verrouillée autour de son poignet. Et ça ne devait pas se passer comme ça, non le plan initial était totalement différent. Et pourtant, Haku ne déteste pas ce retournement de situation, bien au contraire même, il le préfère à ce qu’il s’était imaginé. Parce qu’il y a l’adrénaline qui remonte son échine, il y a les sourires de ce garçon qu’il voit à peine à cause de l’angle, et ce compliment qu’il refuse de toute évidence d’accepter. Il est sincère pourtant. Malgré les couches de vêtements qui cachent son corps, malgré le fait qu’il n’ait pu s’attarder que quelques instants sur son visage, le japonais le trouve beau, vraiment beau. Et son rire est bien trop mélodieux, sa voix sonne comme un envoûtement. Et puis plus rien. Peut-être que ce n’est pas son coeur qui lui fait défaut après tout, peut-être est-ce l’énergie hypnotique de cette voix qui résonne dans sa tête avant qu’il ne perde connaissance.

Et il s’est peut-être écoulé une éternité, ou bien une fraction de seconde avant que Haku n’ouvre à nouveau les yeux. Il n’en sait rien. Ne sent que ces lèvres pressées contre les siennes qui s’étirent dans un sourire fatigué. « Eh bah tu perds pas de temps » Rire qui se transforme en geignement quand son corps lui rappelle l’état dans lequel il est. Alors dans un réflexe mécanique, ses jambes se replient pour aider son flux sanguin, sa main tapote son torse, là où se trouve son pacemaker comme pour lui dire de faire son travail. « Juste deux minutes » Paupières qui se referment un instant, attention concentrée sur sa respiration avant qu’il ne désigne d’un vague mouvement de main son sac qui gît près de lui. « Tu peux m’prendre ma bouteille d’eau s’te plait ? » Gorgées qu’il s'efforce de boire doucement après s’être redressé avec précaution, soupir. « Fais pas cette tête, j’vais bien. Ça m’arrive souvent et c’est rien de grave » Ça l’est en quelque sorte, grave, mais qu’importe. Il va bien, en omettant la honte et la déception d’avoir fait un malaise devant le garçon qu’il voulait séduire. Quel échec. « T’allais jeter mon corps dans la rivière c’est ça ? C’était le baiser de la mort ? » Clin d’oeil, sourire qui retrouve doucement son audace lorsqu’il se penche un peu sur le côté pour récupérer les barres chocolatées dans sa poche arrière. Écrasées, broyées. « Tiens, cadeau. J’ai cru comprendre que t’aimais bien cette marque, non ? Bon, ok j’ai un peu foiré mon coup, mais elles étaient pour toi. Enfin, elles sont pour toi » Ils n’en seraient pas là si Haku les avait payées, et il ne saurait dire si c’est une bonne ou une mauvaise chose. « Et il s’appelle comment, le prince charmant qui m’a sauvé ? »

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Sujet: Re: stealer ✗ kiha Jeu 7 Jan - 22:51

stealer

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(( ootd + jacket psk c l'hiver )) - C'est quand tu le sens sourire sous l'assaut de ta bouche que tu percutes enfin. Tu fais n'importe quoi ?? Tu recules vivement ton visage du sien. Tu fronces les sourcils, ton visage blanc comme la craie trahit sans peine à quel point t'avais été terrifié qu'il te clamse entre les doigts. Tu lâches un souffle frustré. Ah... saekki ! Et tu sais pas vraiment si c'est lui que t'insultes ou toi-même. T'as cru mourir de peur. Voilà. Tu te laisses retomber en arrière et tu le regardes un instant, le visage déformé par une moue d'incompréhension. Tu détailles son visage trait par trait. Deux minutes. Tu attends en silence ou presque. Tu entends ton coeur pulser trop fort, jusque dans tes tempes. Tu expires longuement en tentant de reprendre ton souffle. Entre la course et la frayeur que tu venais d'avoir, ton coeur s'affolait. Toi aussi, t'aurais peut-être dû le tapoter pour t'en remettre. Hé, c'est pas c'que tu crois. J'ai cru... Tu claques la langue contre ton palais. Laisse tomber. T'avais cru qu'il allait mourir. T'avais eu peur qu'il meurt. Vraiment peur.

Tu fouilles dans son sac pour lui tendre sa bouteille d'eau. Et tu continues d'expirer trop fort. Tu passes ta main dans tes cheveux. T'es embarrassé. Et puis putain, c'est quoi cette situation de merde dans laquelle tu te retrouves encore ? Tu commençais à croire que c'était peut-être pas Sasha qui avait pas de chance dans la vie, peut-être que c'était juste toi. Tu passes ta langue sur tes lèvres sèches en secouant la tête. Arrête tes conneries, personne s'évanouit d'un coup comme ça. J'vais appeler les pompiers. À ce stade, te faire attraper par les flics t'importait peu. Une vie était plus importante que ça. Tu mets les mains dans tes poches et tu fermes les yeux. merde... Et tu te souvenais avec précision de l'endroit où tu l'avais laissé. Dans la main de la fille que t'avais pas l'intention de revoir. Ouaip. Tu peux pas empêcher un souffle rieur de passer tes lèvres quand il recommence à raconter de la merde. Peut-être qu'il va vraiment mieux en fait, non ? Tu croises son regard et ça te frappe enfin. Tu penches la tête sur le côté, comme si ça allait t'aider à aligner ses yeux. Il est imparfait, juste un tout petit peu. Il a quelque chose qui le rend différent du reste du monde, quelque chose de spécial. Tes joues reprennent peu à peu de la couleur.

Et puis il te tend des snickers et tu lui retournes une expression surprise. quoi ? tu demandes d'une voix blanche. Tes yeux descendes vers la nourriture. T'es pas sûr de bien comprendre. Attends... Quoi ? Alors c'était pour ça que t'avais dû courir un marathon et que t'avais eu la frayeur de ta vie ? Pour qu'il te vole des snickers ? Pour te les donner à toi ? Cet inconnu là ? Mais pourquoi t'as fait ça en fait ?? On aurait pu se faire choper par les keufs là- Et puis ça te frappe. Tu murmures. Tu t'en fous... Tu ris, un peu. Bien sûr qu'il s'en foutait. Tout le monde sauf toi s'en foutait, surement. Et il savait pas que ça aurait pu te coûter l'intégralité de ta vie. Tout ce que t'avais pour un snickers. Ta famille, ta maison, ta liberté. Tu secoue la tête. Tu caches ton visage entre tes mains une seconde avant d'attraper rageusement un des snickers. Refais plus jamais ça. En plus t'es nul. Quand t'as fait tomber ça devant le caissier j'avais envie de te flinguer. Tu souris en croquant dans la barre chocolatée. Tu le regardes mystérieusement avant de prononcer les deux syllabes qui forment ton prénom. Kiha. Je m'appelle Kiha. et t'es un peu hésitant. et toi ? Trop tard, c'est fait. Maintenant vous vous connaissiez. Il était trop tard pour faire marche arrière et éloigner le danger de ta vie. Mais c'est pas comme si t'avais vécu en sécurité jusqu'à maintenant. C'est pas comme si t'avais peur. Hé, donne moi ton téléphone. Faut vraiment que j'appelle les pompiers. Ou peut-être que si. T'allais pas le laisser repartir comme ça.

Sujet: Re: stealer ✗ kiha Dim 17 Jan - 19:20

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((ootd + veste)) Il a l’habitude des syncopes Haku, n’irait pas jusqu’à dire qu’elle font partie de son quotidien, mais en a déjà vécu plus d’une fois. Sûrement parce qu’il ne fait pas assez attention à sa santé, qu’il ignore les recommandations de ses médecins et ne se prive d’aucune activité qui lui est déconseillée, voire interdite. Il le sait dans le fond, que s’il était plus prudent ça ne lui arriverait pas autant, qu’il ne serait pas aussi fatigué chaque jour. Mais il s’en fiche. Et si ça doit le tuer, alors soit. De toute façon il est condamné, qu’il soit prudent ou pas, son coeur finira par lui faire défaut, s’arrêter d’un coup alors autant vivre chaque seconde comme si c’était la dernière. Autant sourire quand ce genre de perte de connaissance lui arrive, prendre ça à la légère comme si, dans le fond, ça ne lui faisait pas au moins un peu peur. Parce que s’il se sent si mal après chaque réveil, ce n’est pas parce que son corps met du temps à s’en remettre non, c’est parce que bien enfouie, il y a cette voix qui lui souffle qu’il a frôlé la mort. Et Haku il ne veut pas mourir. Jamais. Et certainement pas si jeune. Mais aujourd’hui à son réveil, la présence de ce garçon dont il ignore toujours le nom l’aide grandement à ne pas se morfondre. Parce qu’il la sent encore un petit peu, la sensation de ses lèvres pleines contre les siennes, que son expression gênée d’enfant surpris en pleine bêtise ne peut que le faire sourire. Alors il continue, le taquine, se délecte de l’embarras qui teinte les joues de son vis-à-vis, de ses phrases sans aucun sens, de ses justifications bancales.

Adorable. Assez pour que ce petit mot lui échappe, glisse hors de ses lèvres. Réel constat, loin d’être une moquerie. Et il tente de le rassurer, se doute que pour une personne extérieure, une perte de connaissance aussi soudaine peut être impressionnante, effrayante même. Est-ce que ce garçon s’est inquiété pour lui ? De toute évidence, même si Haku peine toujours à comprendre pourquoi sa réaction a été de l’embrasser. Mais de toute évidence ses tentatives pour le rassurer échouent. « Bah si, moi je m’évanouis d’un coup comme ça. J’te jure c’est pas la première fois que ça m’arrive je suis habitué, relax okay ? Même si c’est cute que tu t’inquiètes » Car contrairement aux personnes qui ont été témoin de ses syncopes, lui ne semble pas trop paniquer, a l’air de garder un minimum la tête froide. Et bon sang, c’est tellement plus agréable que les cris stridents et les mouvements brusques auxquels il est habituellement confronté. Lui avouer à ce moment précis que les vols de ces barres chocolatées étaient pour lui est calculé : la surprise prendra sans doute le dessus sur l’inquiétude qu’il lui reste. Avec un peu de chance l’aveu de sa technique de drague saura le faire changer de sujet. Et ah, Haku aurait payé cher pour pouvoir immortaliser ce moment, l’expression choquée sur le visage de son vis-à-vis. Sourire qui s’étire, fier de son coup raté. « Et après ? On a pas braqué une banque, ils nous auraient rien fait pour quelques pauvres twix. Et puis d’abord ! C’était pas dans le plan qu’on se fasse courser par les keufs donc je me dédouane de toute responsabilité ! »

Bras dramatiquement levés en l’air lorsque son interlocuteur s’empare finalement des snacks. « Eh, d’habitude j’me fais jamais prendre ! C’est toi là tu m’as déconcentré, puis moi aussi j’avais envie de me flinguer hein, j’avais mon plan tout bien prévu genre j’voulais te les offrir en sortant tranquillement et t’inviter à boire un verre ou un truc du genre, j’suis deg » Déception sincère, joues un peu rougies par la honte : celle d’avoir eu l’air ridicule face à la personne qu’il voulait draguer. Personne qui lui souffle enfin son nom. « Kiha… c’est beau. » Honnête. « J’m’appelle Haku. Mais s’te plait appelle pas les pompiers, j’ai pas encore envie de passer des heures là bas pour rien, ils vont encore m’engueuler et m’interdire de faire ce que je veux, c’est chiant. » Soupir, oui vraiment il ne veut pas y aller. « Puis tu pourrais te faire choper si t'appelais les secours dans tous les cas, pourquoi tu prendrais ce risque pour un inconnu qui t'a foutu dans la merde ? La vue est sympa ici, j’veux rester là. Et j’te jure que je vais bien, vraiment. » Pause le temps de chercher son regard, lui sourire. « Désolé de t’avoir fait flipper. Et pour la course poursuite, j’te jure en temps normal je suis pas aussi nul »

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Sujet: Re: stealer ✗ kiha Jeu 21 Jan - 18:16

stealer

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(( ootd + jacket psk c l'hiver )) - Adorable. Il dit ça, le regard planté droit dans le tien. T'ouvres de grands yeux surpris, tu hausses un peu les sourcils. Qu'est-ce qu'il raconte encore ? Et ça te fait rire un peu, tu pouffes comme un gamin. Ca te gêne, tu détournes le regard. N'importe quoi, ferme la. Tu souris pourtant. Tu sais pas comment prendre les compliments, et clairement personne t'a jamais dit que t'étais adorable. C'était même plutôt le contraire. T'étais pas aimable, bougon, vulgaire. T'avais rien d'adorable. Puis il te sort ses excuses bancales, tu te dis qu'il te prend vraiment pour un con, tu le toise d'un regard dubitatif. Tu le crois pas du tout. Tu mytho grave. Tu détailles l'intégralité de son visage du regard, comme si t'allais deviner pourquoi il te mentait comme ça. Pourquoi tu t'évanouis, alors ? Plus tu posais de questions et plus il avait de chances de te raconter le crack de trop. C'était pas compliqué de vérifier si quelqu'un mentait, il suffisait de continuer à s'intéresser à ce qu'il disait.

Il relativise, le gars. Tu soupires. T'y connais rien... Tu te demandais s'il savait que si vous vous faisiez choper non seulement il aurait un casier pour le restant de ses jours mais en plus il risquait d'être trainé en justice. et tout ça pour le chocolat à deux cent yens dans lequel t'étais en train de croquer. et puis il continue à raconter son histoire. il te fait rire. vraiment. sincèrement. quoi ? j'tai pas déconcentré, j'ai rien fait du tout, j'essayais juste de t'ignorer et de me barrer avant que tu te fasse choper. Tu passes la langue sur tes lèvres qu'un sourire en coin ne quitte pas et tu laisses tes yeux glisser sur l'eau scintillante. S'il savait, que t'étais même pas censé pouvoir entrer dans les bars parce que t'étais pas majeur, peut-être qu'il annulerait la proposition. Tu reportes ton regard sur ses joues rosies. Nan, tu risques pas de le lui dire. Tu peux toujours m'inviter. Mais j'sais pas si j'peux sortir avec Blanche-Neige franchement c'est chaud si tu t'endors n'importe où comme ça. Il te réduit au silence quand il dit que ton prénom est beau et ton sourire vacille un instant. Drôle de garçon. Au regard qui déviait. Qui pouvait apprécier la beauté des syllabes coréennes. Qui avait volé pour toi. C'était difficile de mettre un mot sur ce que tu ressentais. Alors tu détournes légèrement le regard et tu murmures juste un merci. Mot difficile à t'arracher.

T'as le coeur qui flanche un peu, le mec te trouble et quand il te donne son nom tu te dis que ça lui va bien. Haku. La pureté d'un blanc immaculé, une âme si brillante que t'avais du mal à voir autre chose. Tu te reprends pour écouter ce qu'il a à te dire et tu fronces les sourcils. Il a l'habitude d'aller à l'hôpital, l'habitude de s'évanouir. Donc c'était pas rien. Tu savais bien qu'il avait mytho. Tu mords tes lèvres en soupirant. Que tu sois un inconnu ou pas, on s'en fout. Je vais pas risquer ta vie pour la mienne... Enfin. J'veux dire pour moi. Enfin on s'en fout. T'avais pas envie de t'étaler sur ta vie, c'était pas toi le centre de l'attention, c'était lui. T'essaies d'éviter son regard mais il finit par le capter, il te sort un sourire à faire fondre la banquise et tu sais que t'as perdu d'avance. Tu secoues la tête de droite à gauche et tu passes tes doigts dans tes cheveux, visiblement frustré. Je suis pas ton daron, je t'oblige à rien. Tu prends une grande inspiration en essayant de rassembler tes pensées. Laisse moi te ramener alors, après. Tu sais pas où il habite, tu t'en fous, clairement. T'essaies juste de trouver un moyen d'apaiser ta conscience à la culpabilité un peu trop dévorante, comme si c'était de ta faute s'il voulait rester ici. Et s'il mourait dans l'heure, la culpabilité te quitterait plus jamais.

Sujet: Re: stealer ✗ kiha Lun 8 Fév - 19:12

you steal my breath away

((ootd + veste)) La discussion file avec aisance, il y a comme une forme étrange de familiarité entre eux, comme s’ils ne venaient pas à peine de se rencontrer. D’un naturel sociable, Haku n’est que rarement mal à l’aise en présence d’inconnus, et la timidité n’est pas du genre à dicter ses actions, ni même ses mots. Mais avec ce garçon c’est encore différent. Ses réactions face à cette maladie dont il ignore tout sortent en tout point de l’ordinaire, et de manière générale il semble bien différent de la majorité des japonais. Le genre de personnes avec qui l’étudiant n’a pas besoin de se museler, n’a pas à craindre d’être trop quelque chose, ou pas assez autre chose. C’est plaisant. Et s’il est évident qu’ils en sont là maintenant parce que ce garçon lui plaisait physiquement, à chaque nouvelle seconde qui passe c’est sa personnalité qui l’attire. Car si son caractère ne lui avait pas plu, alors Haku serait simplement parti après s’être excusé. Mais non. Ils sont là, assis près du cours d’eau, et le malade ne peut s’empêcher de sourire. Continuellement. De le taquiner aussi, tout en restant sincère. Chaque compliment est pensé, glissé hors de ses lèvres à la fois dans le but d’être transparent avec lui, mais aussi et surtout pour être spectateur de ses réactions qui ne font qu’agrandir son sourire. « Mais j’dis la vérité. » Autant pour l’adjectif qu’il a utilisé que pour son explication vague de sa maladie. Et lorsqu’il en demande plus, Haku ne lui répond que par un haussement d’épaules. « C’est la vie. »

Et comme une habitude, ses épaules se relèvent à nouveau le temps d’un instant. C’est sans doute vrai, il n’y connait rien. Peut-être aussi qu’il s’en fiche. Qu’importe, au final il ne se sont pas fait attrapés, alors à quoi bon épiloguer sur ce qui aurait pu arriver ? Même si c’est vrai, il aurait préféré que tout se passe autrement, que son plan initial fonctionne à merveille, plutôt que cet échec cuisant dont il ne se gêne pas pour en accuser son vis-à-vis. « T'as pas besoin de faire quoi que ce soit pour attirer l'attention, et donc pour déconcentrer. » C’est vrai qu’il n’avait rien fait, mais comment ne pas le remarquer, quand son existence même pourrait faire tourner toutes les têtes ? Ignorerait-il à ce point combien il est attirant ? Haku il est prêt à lui expliquer à combien il est impossible à ne pas voir lorsqu’il est là, mais il est coupé dans son élan. Ce garçon le laisserait l’inviter. « Sérieux ? » Il ignore totalement la suite de ses mots, trop concentré sur ça. Kiha accepte qu’il l’invite. « J’t’inviterai alors. » Son plan à nouveau fonctionnel, sa priorité est alors focalisée sur le fait de sécuriser la situation. Lui faire totalement oublier cette foutue syncope pour qu’il abandonne définitivement l’idée d’appeler les secours. Il n’ira pas à l’hôpital, il ne subira pas les réprimandes de ses médecins qui ne manqueront pas de raconter tout ça à ses parents surprotecteurs. « Tu risques pas ma vie. J’t’ai juré que je vais bien pas vrai ? Je tiens toujours mes promesses, fais moi confiance. J’ai juste trop forcé aujourd’hui, alors un sprint imprévu c’était la p’tite goutte de trop, mais maintenant tout va bien. J’ai mon héros qui m’a sauvé. »

Et il s’attendait à tout Haku, sauf à ça. La surprise lui fait hausser les sourcils avant de lui arracher un rire. « T'es aussi subtil pour me demander de venir chez moi que moi pour voler des twix » Taquinerie qu’il regrette presque aussitôt, conscient qu’il devrait arrêter d’en faire autant. « Désolé j'suis lourd, j'avais pas prévu que ça se passe comme ça alors voilà et... Bref. » Embarras qui lui fait cacher son visage entre ses mains un instant avant qu’il ne redresse la tête et que son regard soit happé par les traces rouges sur celle du garçon. « T’as quoi ? » Et sans attendre de réponse, il s’approche, prend la main dans les siennes et grimace un peu. « Ew y’a du gravier » Il chasse les petites pierres du bout des doigts avant de reprendre sa bouteille d’eau dans son sac pour verser un peu de liquide sur la plaie. « Abîmer de si jolies mains, franchement » Remarque murmurée pour lui-même lorsqu’il fouille son sac pour en sortir un pansement, habitué à souvent se blesser aussi, doigts d’ailleurs recouverts de multiples sparadraps. Une fois celui pour son vis-à-vis collé contre la plaie, il le tapote doucement pour le fixer avant d’y déposer un rapide bisou, satisfait du clin d'œil au baiser d'un peu plus tôt. « Voilà, guéri. » Sourire taquin, pourtant plus doux. « Dis Kiha, » Il cherche son regard, ne sait pas vraiment quoi dire. Il voulait juste prononcer son nom, discuter avec lui. « Merci. De pas m’avoir abandonné tout à l’heure, j’veux dire. T’aurais pu te barrer, après tout t’avais rien fait de mal -enfin c’est pas toi que le gars avait grillé. » Léger rire « C’est p’t’être égoïste mais je regrette rien. On serait pas là tous les deux sans ce fail monumental » Nouveau sourire, sincère et reconnaissant cette fois, avant qu'un frisson ne le fasse grimacer. « Ça caille putain. On devrait rentrer non ? T'habites où ? T'as pas besoin d'me raccompagner si t'es loin de Shinjuku, vraiment. »

@made by ice and fire.

Sujet: Re: stealer ✗ kiha Mar 9 Fév - 18:40

stealer

kiha + haku
잔인하게 날 쓰러트리고, 넌 또 사라져

(( ootd + jacket psk c l'hiver )) - Bon. T'imagines qu'il te drague là. Ouvertement. T'as pas l'habitude que les rôles soient inversés. D'habitude c'est toi qui taquines. De base t'es pas vraiment le style de mec auquel les japonais s'intéressent, t'as pas d'ambition, pas d'avenir, t'es vulgaire. Alors on t'évitait. C'était toi, qui susurrait les taquineries au creux des oreilles, qui charmait avec quelques mots, quelques sourires bien placés. T'avais jamais eu de problème à avoir qui tu voulais mais tu t'étais jamais demandé pourquoi. T'avais juste supposé avoir un charme légendaire, tu t'étais jamais dit que t'étais beau, sinon ce serait surement comme dans les drama, non ? Quand les meufs s'évanouissent devant le personnage principal et lui laissent cinquante deux lettres d'amour pour la saint-valentin. Alors quand il dit que c'est la vérité, tu secoues négativement la tête. Tu le crois pas. Il dit ça comme ça, lui aussi il sait trouver les mots justes pour charmer c'est tout. Et puis ton visage reprend son sérieux quand il répond à ta question sans y répondre. T'essaies de lui transpercer l'iris avec ton regard, de lire son âme. Tu finis par enchaîner sur autre chose. Tu le laisses garder ses secrets, après tout il te connaissait pas. Il avait pas besoin de se livrer à toi. Et il se connaissait forcément mieux que ce tu le connaissais, il avait pas l'air suicidaire donc s'il disait qu'il allait bien, il allait bien.

Ton rire déchire l'espace qui vous sépare. Personne me remarque jamais d'habitude. Je passe inaperçu. Evidemment tu parlais surtout des caissiers, lui parlait d'autre chose. Enfin sauf quand j'ouvre la bouche. Quand je commence à parler, on me pointe toujours du doigt. Tu siffles entre tes dents. Tu ne parlais pas correctement alors il valait mieux que tu te taises si ton but était de passer inaperçu, c'est tout. Tu mords délicatement ta lèvre. T'arrives pas à décider si t'es plus à l'aise avec lui qu'avec presque n'importe qui d'autre ou mal à l'aise comme tu l'as jamais été. Il te plait. Tu cherches son regard et trouves son visage surpris. Comme s'il avait pensé que t'allais refuser de sortir avec lui. Ca a le don d'agrandir ton sourire. Et tu réponds pas, quand il dit qu'il t'invitera mais t'espère qu'il le fera. Il se met subitement à te noyer sous un flot de paroles visiblement destiné à te convaincre de pas appeler les secours. T'avais plus vraiment l'intention de les appeler de toutes façons. T'avais rien d'un héros, s'il savait. T'étais dans la merde jusqu'au cou en permanence, t'atteindrai probablement pas les trente ans, t'avais plus d'une fois fait du mal à des gens si ça pouvait te profiter, t'avais volé, t'avais accusé à ta place, t'avais frappé. Alors ça te fait doucement rire, qu'il te dise que t'étais son héros. Juste le sien dans ce cas. Même si tu l'aurais volontiers abandonné aux flics quelques minutes plus tôt si t'avais réussi à te barrer sans lui.

Tu ouvres la bouche pour répliquer. C'était la dernière chose qui t'aurait traversé l'esprit, t'incruster chez lui. Mais il s'excuse aussitôt, il te laisse même pas le temps d'en placer une, il cache son visage entre ses mains. C'est mignon. Alors le sourire qu'il te voyait afficher depuis que tu l'avais rencontré revient fleurir sur tes lèvres. Nan, t'inquiète. C'est mignon. Tu te penches un peu vers lui pour chuchoter la suite. et c'était pas moi le moins subtil quand il s'agissait de voler les twix, c'est pas moi non plus le moins subtil à ce jeu. Tu désignes du doigt l'espace entre vous deux et il attrape instantanément ta main. Tu le regardes faire d'un air surpris, t'avais complètement oublié que tu t'étais niqué en tombant. Ton genoux aussi probablement. C'est rien, laisse. Tu essaies de retirer ta main mais il est déjà en train de l'examiner comme une petite infirmière alors tu le regardes juste faire en silence. Et tu fronces les sourcils quand il parle de tes mains. Rarement propres, rarement en bon état. Tu les examines. Ouais non, t'aurais clairement pas dit "belles". Il sort un pansement de son sac, c'est le sac de mimi mathy apparemment, qui avait ça dans ses affaires en sortant sérieux ? Toi t'avais même pas de sac déjà. Tu le laisses recouvrir ta plaie avec et t'ouvres de grands yeux quand il y dépose ses lèvres. Tu détournes rapidement le visage. Guéri. Mais ton coeur menace de rompre tes côtes à chaque instant. Peut-être bien qu'il l'entend lui aussi tellement il bat fort. C'est ton prénom entre ses lèvres qui ramène ton regard vers lui. T'hésites un instant. Moi non plus. J'regrette pas. T'avais rien perdu et tout gagné finalement. T'aurais qu'à retourner dans un convenience store pour aller chercher ce que t'avais pas eu le temps de prendre. Dès que tu captes qu'il a froid et qu'il te propose de rentrer, tu te relèves pour lui tendre la main. Tu peux marcher ? Sinon je peux te porter. Enfin t'habites où ? Ou on prend un vélo j'sais pas. J'habite dans le coin, t'inquiète. Entre ce mensonge éhonté et l'omission de ton âge, ça commençait vraiment mal toute cette histoire. Et pourtant sa main dans la tienne te conforte dans l'idée que tu fais les bons choix. Aucune envie d'abandonner avant d'avoir essayé. Aucune envie de te mettre des bâtons dans les roues. Tu voulais juste profiter de ce qu'il te donnait.

Sujet: Re: stealer ✗ kiha

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