Cry baby, cry ~ Uzuki Fujiko

* La famille Uzuki est composée des deux parents - Nadeshiko & Ayato - et de 4 enfants : Hirohito - âgé de maintenant 36 ans, né du premier mariage d'Ayato - Fujiko - qui va sur ses 30 ans - Ari - qui vient de fêter ses 26 ans - et Ashitaka - dont les 22 printemps approchent.
* Deux ans après la naissance de Fujiko, toute la famille, qui vivait alors à Sapporo, vient s'installer dans la maison mère des Uzuki, à Tokyo, car les grands parents des enfants commençaient à devenir âgés.
* Pendant longtemps, leurs parents ont été persuadé que Fujiko détestait
Hirohito car il n'était que son demi-frère, simplement parce qu'elle était froide avec lui : c'est après la naissance de ses autres frères et quand elle commença à fréquenter d'autres enfants de son âge, à l'école, qu'ils finirent par comprendre que c'était dans sa nature, son caractère.
* Élève extrêmement studieuse et un brin en avance sur les enfants de son âge, elle obtient toujours d'excellents notes mais ses professeurs lui font régulièrement remarquer qu'elle ne s'intègre pas assez à la classe et qu'elle est trop discrète.
* Fujiko apprend le piano pour faire plaisir à sa grand-mère et durant son adolescence, elle envisagea pendant quelques temps de faire carrière dans la musique. Ses parents, très traditionnels et assez fermés d'esprits lui firent vite prendre conscience qu'elle n'avait pas d'avenirs là-dedans, que la musique ne devait être qu'un passe-temps et que ce n'était pas un métier convenable pour une femme, alors même qu'elle pensait faire partie d'un orchestre, et non pas d'un groupe de musique satanique, contrairement à ce qu'ils semblaient imaginer. Si Fujiko se sentait déjà éloignée sa famille, ce genre de discussion ne l'aida pas à les rapprocher ...
* A la fin de ses années de secondaire, elle eu l'occasion de postuler pour une bourse lui permettant d'étudier dans une université à l'étranger, aux USA, à Yale plus précisément. Elle saisit l'occasion, autant pour s'éloigner de sa famille que pour mettre un maximum de chance de son côté d'avoir "le meilleur avenir possible" que ses parents lui avaient fait miroiter.
* Elle entama des études de médecine, un métier qui semblait convenir aux ambitions de ses parents, ainsi qu'aux siennes.
* Sa vie aux USA fut bien différente de celle qu'elle avait eu jusqu'alors au Japon, elle apprit à ne plus laisser les autres juger son caractère ou sa façon d'être & elle comprit vite que la carrière qu'elle avait choisi collait à sa façon d'être : rationnelle, assez froide mais efficace.
* Pour arrondir ses fins de mois, elle prit des petits boulots, pour ne pas dépenser toute sa bourse et ne pas être une charge pour les finances de sa famille. Elle se découvrit une certaine affinités avec les enfants lors du baby-sitting et des séances de tutorat qu'elle effectuait : elle avait beau être mal à l'aise avec les gens de son âge, elle n'avait aucun mal à interagir avec les plus jeunes.
* Elle hésita longuement entre une carrière en pédiatrie ou en obstétrique, mais ce fut cette dernière spécialité qui l'emporta dans son coeur au final.
* Sur l'insistance de sa famille, l'année de ses 25 ans, elle accepta de rencontrer plusieurs jeunes hommes de son âge, vivants eux-aussi aux USA. Elle ne s'intéressait pas particulièrement aux affres sentimentaux et à la passion, mais elle savait qu'en tant que fille de la famille, il était en partie de son devoir d'avoir des enfants, même si elle appréciait bien plus la façon occidentale de penser le rôle des femmes.
* Après plusieurs rencontres qui ne menèrent à rien, elle fit la connaissance d'un autre étudiant la même année et, allez savoir pourquoi, ils se plurent. Il ne la jugeait pas sur son caractère, au contraire, il appréciait sa façon de voir les choses, ne lui demandait pas plus qu'elle n'était prête à lui donner, alors elle lui fit confiance et ils commencèrent à se fréquenter.
* Après l'obtention de son diplôme, elle trouva un poste dans un hôpital américain et annonça à sa famille qu'elle ne rentrerait pas. La discussion qui s'ensuivit fut longue et houleuse, mais Fujiko ne leur laissa pas vraiment le choix. Elle se sentait mieux ici, on l'acceptait telle qu'elle était, alors elle resterait.
* En décembre 2018, Fujiko découvrit qu'elle était enceinte. Elle était déjà bien installée dans son poste de chirurgienne obstétrique, commençait à gagner sa vie et pensait sa relation avec son petit ami prête à passer au cap supérieur. Elle prit donc la décision, seule, de garder l'enfant. Lorsqu'elle annonça à son petit ami qu'elle était enceinte, il sembla plutôt heureux, mais dans les semaines qui suivirent, ce fut comme s'il avait disparu : elle n'arrivait plus à le contacter, il avait quitté leur appartement avec quelques affaires sans donner de nouvelles, ... Elle ne voulu pas croire directement qu'il l'avait laissé tomber, mais elle n'eut pas le choix de le faire lorsqu'elle annonça à sa famille qu'elle attendait un enfant et qu'ils lui demandèrent où était le père et s'il l'avait demandé en mariage. Elle leur confirma l'intention de garder son enfant, quitte à l'élever seule, et ce fut l'occasion d'une nouvelle dispute entre elle et ses parents. Elle ne désirait pas avorter, ne voulant pas mettre fin à une vie qu'elle jugeait déjà précieuse. Si elle avait toujours eu du mal à se lier avec sa fratrie ou même ses parents, elle se sentait déjà proche de ce petit être qu'elle sentait grandir en elle ...
* Sa grossesse ne fut pas des plus simples, surtout qu'elle continua à travailler le plus longtemps possible et qu'elle vivait seule, mais elle ne regretta jamais son choix, trop heureuse de bientôt avoir son propre enfant. Ses collègues lui firent même remarquer qu'elle souriait plus souvent et semblait plus accessible depuis qu'elle était enceinte, et elle se sentait épanouie, plus qu'elle ne l'avait jamais été.
* Le 18 juillet 2019, Fujiko donna naissance à un petit garçon qu'elle nomma Mitsu - lumière - car ce bébé était devenu la lumière dans sa vie.
* En février 2020, elle recommença à prendre des gardes à l'hôpital, pour ne pas dépenser tout l'argent qu'elle mettait de côté pour l'avenir de son enfant. Lorsqu'elle travaillait, Mitsu était gardé par une de ses voisines, mais dès qu'elle rentrait chez elle, Fijuko entourait son fils d'amour et de tendresse.
* Le 19 février 2020 fut une date fatidique pour Fujiko ... Elle rentrait d'une garde particulièrement intense et était morte de fatigue. Après avoir récupérer son fils et s'être occupé de lui, elle alla se reposer, après avoir mis Mistu dans son berceau à côté de son propre lit, et lui avoir donné un dernier baiser. Lorsqu'elle se réveilla, 8h après, la première chose qui la frappa fut le silence qui régnait dans la pièce. Tout naturellement, elle se leva pour aller observer son petit ange, mais celui-ci, au lieu de dormir du sommeil du juste, était froid et pâle. La panique la saisit, elle lui fit du bouche à bouche, tenta le tout pour le tout, mais il était déjà trop tard ... Si seulement ... Si seulement elle n'avait pas dormi aussi longtemps. Si seulement elle s'était réveillée plus tôt. Si seulement elle n'avait pas travaillé autant et avait prêté plus attention à Mitsu. Si seulement.
* Mort subite du nourrisson. Voilà le verdict que lui donna son collègue, tandis que Fujiko restait inerte, les yeux dans le vide, complètement amorphe. Elle n'aurait rien pu faire, lui répétait-il, mais rien ne l'atteignait. Elle refusa de prendre quelques semaines pour se reposer, pour se remettre, et se noya dans le travail, pour oublier, pour s'anesthésier. Elle passait le moins de temps possible chez elle, pour ne pas se retrouver face aux jouets de son fils, à ses tenues, à ses souvenirs.
* Mi-mars, elle toucha le fond et fit une tentative de suicide, qui échoua. Elle fut suspendue de son poste et on lui conseilla de prendre quelques mois de congés, de s'éloigner un peu de sa maison, le temps de se remettre. Ses parents lui proposèrent de revenir au Japon, sentant bien qu'elle était à bout : malgré toutes leurs disputes et la froideur de Fujiko, elle restait leur fille, et ils avaient vu à quel point Mistu avait changé sa vie. Elle accepta leur offre et fit même mieux : elle démissionna de son poste de chirurgienne, mit fin au contrat de son appartement, et ni une ni deux, elle quitta les Etats-Unis sans un regard en arrière.
* Elle est revenue s'installer chez ses parents depuis le 28 mars et a réussi à trouver un emploi qu'elle jugeait plus calme le 10 mai. Elle accepte de soigner des enfants, mais elle ne sentait pas de reprendre un emploi où elle serait toujours en contact avec des femmes enceintes et des enfants à naître, pas après la perte de Mistu.

vanilla ou kinky ? Both ? Both is good. Fujiko aime ajouter un peu de piquant dans sa vie, elle a même régulièrement fait des séances de sport extrême lorsqu'elle vivait à l'étranger, mais elle sait à quel point la tendresse et la douceur peuvent adoucir et calmer ses tourments et son caractère particulier.
on t'offre 1M d'euros si tu quitte ton mec/ta meuf. Tu fais quoi ? Si elle pouvait utiliser cet argent pour sauver des enfants ou ramener le sien à la vie, elle n'hésiterait pas une seule seconde. L'amour charnel ou passionnel ne vaut rien face à l'innocence et la pureté de ces petits êtres.
sur les réseaux sociaux tu es plutôt ? Fujiko est inscrite sur plusieurs réseaux sociaux, mais elle a tendance à peu les utiliser, ou plutôt à poster dessus. Elle est le genre de petit espion d'internet, qui observe et lit tout, mais ne parle presque jamais.
dans la vie si t'as pas de chance c'est surtout niveau : Dans ses relations avec les autres, que ce soit sa famille ou les autres personnes de son entourage.
ce que tes amis te reprochent le plus ? Fujiko a toujours eu du mal à se faire des amis, mais elle sait que beaucoup de gens lui reprochent d'être très froide, très détachée des autres.
la pire chose que tu aies jamais fait à ton corps ? Après la mort de son bébé, Fujiko a fait une tentative de suicide médicamenteuse. Elle a été trouvée évanouie dans son appartement par un proche collègue, venu récupérer des dossiers de patients et rapidement prise en charge, ce qui lui a sauvé la vie.
qu'est-ce qu'il te manque pour être heureux ? Pour être heureuse ? Son enfant. Mais étant donné que c'est impossible, elle a dû mal à s'imaginer de nouveau heureuse ...
une bonne après-midi pour toi c'est plutôt : C'est une après-midi où elle peut se noyer dans le travail, pour engourdir ses sensations et sa tristesse. Avant l'Evènement, elle aimait profiter d'une après-midi de calme pour jouer du piano ou pour tricoter de la layette pour bébé.

Torchon Sale - KahoChan
Je suis un beau bébé de bientôt 23 hivers, vivant dans le comté de fromage   & je viens fuir mes études et la réalité dans le monde du rp, voilà voilà ~  

es-tu parrainé? Oui, j'ai été faible, j'ai cédé face à @Yoshida Haru & @Yoshida Satoru :'(