rp commun : réveil difficile

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Premier matin dans la villa et ce dortoir que vous détestez probablement tous. Votre voisin, vous ne le connaissez pas, vous n'en êtes pas sûr mais ce que vous savez, c'est que le pied dans votre visage vous fait grimacer, à ça de vous battre pour une histoire d'orteil dans un œil. Et puis qui a décidé que c'était une bonne idée d'utiliser le blender à cette heure-ci ? Vous n'avez que faire des instagrameuse prétendant garder la ligne à coup de jus d'avocat banane poireau et autres, c'est probablement sa tête que vous allez réduire en bouillie si ça continue ainsi, et vous voilà à rêver de la villa paradisiaque, celle que l'on vous avez promis. À vous de vous donner les moyens pour l'atteindre.

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le hit de kyary pamyu pamyu retentit dans toute la villa et giichi sait qu'il est l'heure de se lever. des grognements et des insultes se font entendre de tout les coins de la chambre. désolé mais je dois aller bosser. il comprenait que se faire réveiller à 5 heure du matin n'était pas très agréable mais il n'avait pas le choix. le café n'allait pas s'ouvrir ni se gérer tout seul. certains candidats possédaient le luxe de ne pas avoir à travailler mais lui, non. il n'était pas ici pour le bon plaisir. participer à cette émission était juste une façon de boucher quelques trous dans son compte en banque.

aîné d'une famille nombreuse, giichi avait pris l'habitude de cuisiner pour plusieurs alors lorsqu'il se rendit à la cuisine pour  faire son café, il mit la table pour les autres candidats. il fit griller des toasts, éplucha et découpa des fruits sans oublier le lait et l'eau bouillante pour ceux  qui souhaiteraient boire du thé. une fois le petit déjeuner prêt et son café engloutit, il se rendit à la salle de bain. ce n'est qu'après s'être rincer que le jeune homme se rendit compte de sa bêtise. il avait oublié de prendre ses vêtements pour les enfiler dans la salle de bain. chez lui, il avait l'habitude de s'habiller dans sa chambre mais ici ce n'était pas pareil. il n'était pas seul. et merde! espérant que tout le monde dormait toujours, il retourna dans la chambre, serviette autour de la taille, à la recherche de sa valise.

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Il avait enfin réussi à trouver le sommeil, après des heures à se tourne et à se retourner dans cet endroit inconnu qu’il allait devoir partager avec d’autres personnes pendant un mois. Si tout allait bien. Même pas de chambres, mais une sorte de grand dortoir où ils devaient tous dormir, filles comme garçons. Dans un sens, ça aurait pu être pire et puis, ça faisait un peu colonie de vacances. Non ? Oui, mais non. Entre ceux qui ronflaient, ceux qui parlaient dans leur sommeil, ceux qui faisaient des bruits chelous…il y avait de quoi devenir dingue. De plus, Satoru avait été incapable de s’endormir après avoir découvert avec qui il allait se retrouver coincé. La prochaine fois qu’il aurait l’excellente idée de lancer un défi stupide à Haru, il y réfléchirait à deux fois. Car le voilà coincé avec non seulement son cousin, mais aussi Yuzu. Il ne savait pas comment se positionner face à elle, il ne savait pas quoi lui dire ni ce qu’il avait le droit de dire. Après tout, ils étaient filmés et on entendait tout ce qu’ils disaient. Il espérait toutefois pouvoir se rapprocher un peu d’elle malgré tout. A force de penser à tout ça, il était sans doute quatre heures du matin lorsqu’il s’endormit enfin. Seulement pour être réveillé une heure plus tard par Kyary Pamyu Pamyu. Il se réveilla en sursaut avant de pousser un juron, se demandant bien qui avait le culot de faire ça. Il reconnut la voix de Giichi et soupira. Il avait de la chance que Satoru l’aimait bien. Mais s’il faisait le coup tous les matins, ça ne le ferait pas et il y avait certainement des gens bien moins patients que lui ici. Genre…Yuzu, par exemple. Ouais, totalement prise au hasard. Ou pas.

Heureusement, la musique cessa enfin et Satoru soupira, retirant le coussin qu’il avait plaqué sur sa tête pour en entendre le moins possible. Pauvre Giichi tout de même. Devoir se lever aussi tôt pour bosser. Il se mit à somnoler, entendant vaguement le jeune homme s’affairer en cuisine jusqu’à sursauter une nouvelle fois lorsqu’il remonta, semblant fouiller dans ses affaires. Bien sûr, ça faisait du bruit aussi. Satoru se redressa et chuchota à l’attention de Giichi. « Qu’est-ce que tu fais ? Si ta première mission est d’emmerder tout le monde, elle est réussie. » Ouais, il était généralement de mauvais poil quand on le réveillait comme ça ou quand il était en manque de sommeil. Oups. Dans tous les cas, il se promit d’acheter des boules quies plus tard. Même s’il n’était pas sûr du tout que ça bloquerait cette maudite chanson qu’il avait dans la tête maintenant. Merci, Giichi. Et merci Haru qui dormait à côté de lui et qui venait de le confondre avec sa peluche puisqu’il le prit dans ses bras et le serra bien trop fort. Ouais. Ce mois allait être long. Très long.

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tu détestes cette maison, tu détestes tous les connards qui sont avec toi, mais surtout, surtout, tu détestes tes actionnaires pour avoir réussi à t'obliger à participer à cette émission ridicule et ringarde. c'était ça ou un autre mariage arrangé, donc non c'est bon, on s'en passera. t'avais reconnu quasiment tout le monde dans les têtes présentes mais clairement, que des gens insignifiants donc t'avais fait comme si tu les connaissais pas, de toutes manière t'étais rentrée tard et tu comptais rentrer tard tous les soirs pour pas voir leurs sales tronches plus que nécessaire. thank god, ton travail te prenait le plus clair de ton temps. et le reste du temps était dédié à ton beauty sleep évidemment, pas question de se coucher trop tard ni de se lever trop tard non plus d'ailleurs. mais cinq heures, c'était clairement trop tôt. et le pire, c'était probablement la sonnerie énervante qui sortait du téléphone d'un mec. c'est bon, ça suffisait pour te lever du pied gauche. tu détestes qu'on te réveille. c'est vraiment la pire des sensations. alors quand tu ouvres tes yeux haineux vers la source du bruit et que tu vois le con visiblement en train d'essayer d'éteindre la chanson sans y arriver, t'as même pas envie de résister. ton oreiller vole avec une force hallucinante vers sa tête et tu fais mouche, comme toujours. et quand tu te mets à l'incendier, toute trace de sommeil a disparu de ta voix. n'y reste que les envies meurtrières que tu masques à peine. espèce de gros connard, la prochaine fois que tu fais ça, c'est ta grosse tête qui va voler en bas des escaliers. il s'eclipse tu sais pas où et t'essaies, oui t'essaies vraiment de te rendormir. mais impossible de retrouver le sommeil après un réveil pareil.

tu gémis avant de te lever, passant les doigts dans tes cheveux parfaitement lisses au passage. et en passant, tu le vois revenir, à moitié à poil. non mais là, c'est une blague ? le mec se fout vraiment de la gueule du monde, c'est pas possible. tes doigts arrachent la serviette de sa taille d'un coup sec avant de l'envoyer valser dans la cuisine. et tu captes son regard, pas question de reluquer son corps, t'es clairement pas intéressée par ce bouffon. si tu veux pas que ce soit ton téléphone ou ta tête que j'éclate, je te conseille de trouver un autre moyen de te réveiller le matin. sans nous faire chier à cinq heures. tu lui donnes un coup d'épaule en passant pour rejoindre la cuisine. décidément, ces abrutis de pauvres se croient vraiment tout permis.

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et pour ne rien changer giichi s'en prend plein la gueule. même satoru avec qui il était censé bien s'entendre semblait irrité. giichi pouvait comprendre que se faire réveiller de bonne heure était désagréable mais il aimerait bien qu'on se mette à sa place aussi. pendant qu'eux avaient le privilège de rester coucher et de se rendormir, lui, il devait aller travailler. il aurait bien aimé pouvoir traîner au lit de temps en temps. de toute manière, il ne s'attendait pas à ce que des gens privilégiés comprennent ce que les gens comme lui traversent au quotidien. c'est comme s'ils vivaient dans un monde parallèle. il adresse quelques excuses à satoru seulement. la barbie enragée n'en méritait pas, surtout pas après qu'elle l'ait menacé ainsi. désolé, j'ai oublié de prendre mes vêtements. le dire à haute voix le faisait se sentir encore plus con. les téléspectateurs penseront surement la même chose. il allait se ridiculiser une nouvelle fois devant le japon tout entier. giichi se demandait quel acte horrible il avait bien pu commettre dans sa précédente vie. il aurait préféré ne pas être réincarné.

alors qu'il se dépêche d’extirper ses vêtements de sa valise, il se fait voler sa serviette, se retrouvant les fesses et le pénis à l'air. d'instinct, il couvre avec ses mains ses parties génitales. cette fille est tarée. d'abord, elle essaye de l'embrasser de force et maintenant, elle le fout à poil. tarée, haineuse et perverse. pas une seule qualité! en plus, elle venait de le ridiculiser devant des millions de téléspectateurs. giichi s'entoura la taille avec sa couverture et avant que la jeune femme ne disparaisse dans la cuisine, il lui attrapa le bras fermement mais pas trop fort. il ne voudrait pas lui laisser un bleu. il ne voudra pas non plus être perçu comme un homme qui agresse et ne respecte pas les femmes. attend une minute. mettons les choses au claire une fois pour toute. t'es peut-être une privilégiée mais il y a des gens ici qui doivent aller bosser pour gagner leur pain. pas la peine de me regarder avec ce regard méprisant. on a compris que t'aimes pas les pauvres et que tu penses qu'on file la peste. mais ça te donne pas le droit de te comporter ainsi. si tu voulais pas te mélanger à la populace, t'avais qu'à rester chez toi. descend de tes grands chevaux. et tes menaces, tu les gardes pour toi parce que je suis pas sur que tu aies de quoi te défendre si quelqu'un décide de te prendre au mot. il finit, scannant sa fine et frêle silhouette. il n'était pas du genre à agresser physiquement la gente féminine mais ce n'était peut-être pas le cas des autres candidats. les vêtements en main, il retourne à la salle de bain. décidément, sa journée commençait hyper mal. une fois habillé, il passe de nouveau à la cuisine pour prendre une banane qu'il grignotera durant le trajet. il croise la jeune sorcière de nouveau mais préfère l'ignorer. il lui restait 10 à 15 minutes avant de partir pour pas rater son bus et il souhaitait pouvoir se calmer avant d'entamer cette longue journée.  

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tu sens la pression sur ton bras et tu souffles. il est sérieux là ? il veut vraiment que tu le démontes à cette heure-ci ? et dans cette tenue ? il te sort un petit monologue que t'écoutes sans grand intérêt avant d'éclater de rire. mais t'as aucune idée de pourquoi je te méprise. right now, c'est parce que t'as aucun respect et visiblement pas de cerveau. ton regard désapprobateur descend lentement le long de son corps nu. tu crois que tout m'a été donné à la naissance, pas vrai ? que je suis née richissime et que j'ai jamais eu à lever le petit doigt de ma vie ? tu te rapproches dangereusement de lui. j'étais plus pauvre que toi. alors je suis bien placée pour savoir qu'être pauvre c'est un choix. ou un manque d'intelligence et de talent. tu arraches ton bras de sa poigne avant de commencer à descendre les escaliers. tu lances tes derniers mots par dessus ton épaule, accompagné d'un bon doigt d'honneur. ah oui, et tes menaces d'abruti ? je m'en ventouse la chatte par terre chéri. ça, c'était dit. les mecs sont toujours là, à croire que les filles sont sans défense, qu'il essaie de poser la main sur toi pour voir. t'allais le faire redescendre vite fait de son piédestal. tu te sers un café noir et tu te coupes soigneusement une pomme sans lui accorder une once d'intérêt de plus, vivement qu'il soit l'heure de se barrer au travail, bordel.

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Satoru grognait. Non, il n'aimait pas être réveillé de la sorte et il n'aimait pas non plus avoir son cousin collé contre lui. Rectification: son cousin qui l'étouffait presque en le prenant pour sa stupide peluche en forme de carotte. Il avait une tête de carotte, peut-être ? Dans tous les cas, il avait râlé sur Giichi, mais au fond, il savait que le pauvre n'avait pas le choix et il était évidemment prêt à accepter ses excuses. Néanmoins, il ne savait pas s'il saurait rester patient bien longtemps si ça se reproduisait tous les matins. Bien entendu, Yuzu fut moins conciliante, exprimant son mécontentement. Sérieusement, est-ce qu'il lui arrivait d'être contente, parfois ? Bon, là, elle avait une raison valable, mais il y avait une façon de dire les choses. Satoru soupira et tenta de se défaire de l'emprise de son cousin, le repoussant assez fort avant de se redresser en entendant Giichi et Yuzu s'engueuler. De toute façon, un astéroïde pouvait bien leur tomber dessus, Haru ne se réveillerait pas. Ce type avait un sommeil de plomb. Parfois, Satoru l'enviait. Mais peu importe. Avec tout ça, impossible de se rendormir et le comportement de Yuzu commençait à lui taper sur les nerfs. Elle était sa fille, mais ça n'excusait pas tout. Il finit donc par se lever, n'ayant clairement pas assez dormi comme le montraient les énormes cernes sous ses yeux. La journée allait être géniale... Le temps de rejoindre la cuisine, Giichi avait déjà disparu dans la salle de bain et Yuzu était seule. Satoru poussa un soupir avant de s'adresser à elle. "Si tu veux qu'on te respecte, respecte un peu les autres. Okay, ce réveil était chiant, j'ai sans doute eu des envies de meurtre l'espace de quelques secondes, mais sérieusement, calme-toi. Comment tu veux tenir un mois si tu te mets tout le monde à dos ?" Il constata d'ailleurs que Giichi avait mis la table et préparé le petit-déjeuner. "En plus, il a préparé tout ça. Je crois que ça compte pour des excuses, non ?" Il se prépara un café et s'installa, la tête clairement dans le cul, se demandant encore ce qu'il foutait là.

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Quelle soirée ! Enfin , seulement pour toi parce que t'as fumé un gros bédo avant d'aller te coucher et après tu te souviens absolument plus de rien. Tu t'es endormi comme un gros bébé dans ton lit. Il fallait bien que tu déstresses , toi t'as pour habitude vivre tout seul alors tu espères que personne ne va chambouler tes petites habitudes. La bouche entrouverte , le menton rivé vers le plafond et la bave qui dégouline le long de ta mâchoire , tu dors comme un mort. Rien ne peut te réveiller. Tu crois entendre de la musique à un moment mais c'est pas assez fort pour toi pour te perturber. Tu te retournes , le front collé contre le mur et tu te réfugies dans ta couverture pour te protéger des bruits parasitaires. Là tu commences à entendre des voix , ton cerveau est pas encore connecté pour que tu puisses reconnaître les voix mais t'espères que ça va s'arrêter parce que tu ne supportes absolument pas de te faire réveiller de la sorte. Tu grinces des dents et les bruits s'éloignent , tant mieux. Tu gigotes sous ta couverture , peut-être qu'il y' a un problème mais t'as pas envie de t'en mêler et t'as encore moins envie de savoir ce qu'il se passe , t'as la tête dans l'cul avec ce que t'as fumé hier soir. « Han putain ...  » T'ouvres les yeux et tu te redresses brusquement. Tu restes sur le bord de ton lit , un instant là , juste pour réaliser que t'es bien réveillée. Tu passes tes mains dans tes cheveux. C'est la voix de Yuzu que t'entends en bas et la voix du mec , ouais là t'es au ralenti pour pouvoir réfléchir. Tu passes tes mains sur ton visage puis tes cheveux complètement décoiffé. Tu te décides enfin de descendre mais t'es vraiment pas d'humeur là. Tu te diriges dans la cuisine et tu vois deux personnes. C'est eux qui ont fait tout ce boucan ? Tu ne vois qu'eux en tout cas :  « Yoh ! C'est quoi c'boucan ?! Vous êtes obligés de beugler comme des vaches là ?  » Tu les regarde l'un après l'autre. T'as l'air super agacé et t'es encore un peu dans le coltar. La table est déjà mise alors tu t'y installes tranquillement en soupirant. Tu reposes ton regard sur les deux responsables de ton réveil :  « Sérieux , la prochaine fois que j'vous entend comme ça , j'vous bâillonne et j'vous jette tous les deux par la fenêtres.   » Que tu dis sérieusement en prenant un toast. Tu prends un couteau et tu tartines ton toast de nutella. Peut-être que tu devrais pas manquer de respect à ton aîné mais toi , t'en as rien à foutre de la politesse. Il n'avait qu'à pas te réveiller.   « On est là pour chill et vous pétez les plombs de bon matin , surtout toi Yuzu , si t'as des règles douloureuses prends une tisane au lieu de hurler là pour rien h24.  »  Tu pointes Yuzu avec ton toast. Est-ce que t'es conscient de ce que tu dis d'abord ?

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t'attrapes rageusement une tartine faite par l'autre con, au moins il aura servit à quelque chose ce matin. puis y a ton père qui débarque, comme si ta journée était pas assez pourrie comme ça. il commence à te faire une leçon de morale, tu restes figée un instant avant de tourner ton regard meurtrier vers lui et tu finis par l'interrompre parce que clairement, tu t'en beurres de ses conneries. je t'arrête tout de suite, déjà qui t'a demandé un truc ? okay ? maintenant, pour tes histoires de faut que j'sois plus sympa, qui t'a dit que j'vous calculais moi ? j'en ai rien à battre de vos vies, que vous me respectiez ou pas, c'est pas mon dos. que vous soyez mes amis ou pas, c'est pas mon dos non plus, c'est pas comme si j'voulais des amis. tu plantes rageusement ton couteau dans un kiwi avant de finir ta phrase. et encore heureux qu'il a préparé la bouffe, c'est la moindre des choses s'il veut pas que tout le monde ici le déteste. franchement c'est déjà mal parti.

t'aurais pu déguster ta tartine tranquille si l'autre ours mal léché avait pas choisit ce moment là pour débarquer. tu braques tes aimants à emmerdes sur le nids d'oiseau qu'il a sur la tête en grimaçant. comment on peut se lever aussi décoiffé, sérieux ? le seul que j'entends crier comme un singe pour l'instant c'est toi, pose ton cul et ferme-la. il commence à mal te parler et là ça chauffe vraiment, y a déjà un con qui t'a emmerdée ce matin, vaudrait mieux pas pousser le bouchon. tu te mets à découper ton kiwi en imaginant que c'est sa tête. tu vas rien faire du tout avec la quantité de drogues ou d'alcool que t'as prit, tu me prends pour une conne ou quoi, tu crois que j'vois pas tes pupilles dilatées ? tu secoues la tête, un peu dégoutée par cet energumène, vraiment dommage qu'il soit si con parce que physiquement t'as du mal à détacher le regard. et bien entendu, faut qu'il en rajoute une couche, alors toi, t'as décidé d'être une connasse et ta main part toute seule. tu frappes dans son toast qui va s'étaler en plein dans son visage. t'aimerais rester sérieuse mais tu peux pas t'empêcher de pouffer. ouais c'est ça, chill là, pour voir.... putain, t'es trop con. bah voilà, maintenant tu vas coller, t'as qu'à prendre une douche.  

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C'est vrai que t'as pas vraiment toute ta tête ce matin mais tu récupères petit à petit , t'as bien compris qu'il s'est passé un truc ce matin  , sûrement une dispute qui n'en vaut même pas la peine d'ailleurs. T'es surpris d'ailleurs que ton aîné soit impliqué là – dedans. En soit , tu t'en fiches qu'ils disputant tous les deux mais pas de bons matins et pas lorsque toute la maison dort encore , c'est irrespectueux et ça te met de mauvais poil. Étonnamment , tu préfères te réveiller en douceur. Tu te poses à sur une chaise de libre et tu leur mets les point sur les – i – à tous les deux. Désormais tu les as prévenu , si l'un des deux recommencent , toi n’hésiteras pas à les virer. Tu vois Yuzu sur les nerfs , ouais ça te fait quand même un peu peur comment elle magne le couteau. La connaissant tu sais qu'elle serait capable de te planter pour te faire taire. C'est ce que tu aimes chez elle , son caractère de feu , ouais sinon tu ne te serais jamais intéressée à elle au départ pour te la taper. « Que j'la ferme ?  »  Tu pouffes légèrement , elle te fait rire. Son insolence te fait doucement rire. Est-ce qu'elle pense vraiment que tu vas t'écraser face à elle ? Tu la fusilles du regard  , elle vient de te couper la faim avec ses conneries :  « Ouais bah tu devrais en prendre et retirer le balai que t'as dans le cul. Tu te sentiras moins compressée et tu nous feras moins chier.   » Rétorques -tu.  Tu lances un regard sur le mec d'à côté. T'espères bien qu'il te soutient dans tes paroles. Alors que t'es en train de manger ton toast , tu mâches quand même avec colère en imaginant que ce soit les tripes de cette garce entre tes dents , tu reçois son toast en pleine tronche. Tu te relèves brusquement : « T'es sérieuse là ?    » Tu serres les dents et tu retires le toast qui te colle à la joue. Tu sens la confiture sur ta peau ça te dégoûte. Tu lui lances ton toast à moitié entamer sous le coup de l'agacement et tu fais un bond vers elle ,elle a pas le temps de partir en courant que tu l'attrapes par la taille et tu prends un toast que tu lui fourres au visage :  « Va falloir que tu prennes une douche aussi.  » Tu la gardes contre toi et tu la portes comme un sac de pomme de terre , là sur ton épaule. Elle devrait savoir qu'il ne faut jamais jouer avec toi :  « Hey mec , vas y ouvre la baie vitrée . » Que tu demandes à Satoru avant de donner une fessée à Yuzu. Tu t'le permets juste parce que tu sais que ça va la foutre hors d'elle :  « A moins que tu veuilles t'excuser avant nan ?  » T'es pas mauvais tu lui laisses encore une chance se racheter.