rp commun : réveil difficile

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Satoru réprima un soupir. Il se demandait parfois pourquoi il insistait et pourquoi il essayait de bêtement raisonner avec Yuzu puisqu’elle n’écoutait jamais rien. Peut-être que s’il se mettait à lui parler comme lors de l’épreuve du kayak, elle écouterait. Allait-elle vraiment l’obliger à prendre son ton autoritaire à cette heure. Nan. Pas envie. Et puis, il voulait finir son café, là. Puis manger un truc. Si on lui en laissait l’occasion. Mais apparemment, il était parti pour des engueulades. Encore et toujours. Était-il surpris que Yuzu ait un ennemi de plus ici ? Pas vraiment. « Tu espères faire m’avaler ça ? » Il haussa les épaules et se planqua derrière sa tasse lorsque l’autre gars arriva et que les embrouilles commencèrent. Il resta silencieux un moment, observant ce qui se passait d’un air totalement blasé. Sérieusement ? Dans un sens, on ne pouvait pas dire que Yuzu ne l’avait pas cherché. Mais tout de même. Il était même tenté de s’éclipser pour les laisser régler ça entre eux, après tout, ce n’étaient pas vraiment ses affaires. Sauf que ça gueulait un peu trop à son goût et l’autre gars avait l’air défoncé en plus. Ou du moins, y avait des restes. Génial. Avec qui était-il tombé ? Pourquoi avait-il cru que venir ici était une bonne idée, déjà ? Ah oui. A cause du défi débile que Haru et lui s’étaient lancés. Il s’en serait bien passé, tiens. En plus, ils s’affichaient devant tout le pays, là. Mais en même temps, n’était-ce pas ce que préféraient les gens ? Voir les embrouilles et autres ? Il poussa un soupir alors que Yuzu et le mec se lançaient dans une bataille de toasts. Des gamins, vraiment. Il leva les yeux au ciel jusqu’à ce qu’il vit le mec attraper sa fille et lui… donner une fessée ?? Et en plus, il lui demandait d’ouvrir la baie vitrée ? Là, c’en était trop.

Satoru posa sa tasse sur la table et se dirigea vers les deux crétins pour choper l’oreille de l’un, puis de l’autre. « Maintenant, ça suffit ! Vous avez quel âge ? Vous ne vous aimez pas, j’ai compris. Mais je m’en fous. Vous allez arrêtez de gueuler et de faire chier tout le monde. Toi, tu vas la lâcher. » Il lança un regard pas content à Ren, puis il se tourna vers Yuzu. « Et toi, tu vas te calmer. Et puis merde ! On ne joue pas avec la nourriture ! Allez vous laver, on dirait des gosses qui savent pas manger ! » Il finit par leur lâcher l’oreille et alla se réinstaller à table en marmonnant un truc incompréhensible tout seul. Peut-être était-il aussi agacé parce qu’il était fatigué, peut-être pas. C’était sans doute un mélange de ras-le-bol et de fatigue. « Personne n’a envie de vous entendre gueuler à cette heure. Apprenez à vous détester en silence, vous rendrez service à tout le monde. » Il attrapa un toast et commença à le préparer tranquillement ensuite. Par contre, si quelqu’un s’avisait à le lui foutre dans le visage, il allait le foutre dans la piscine. Lui d’habitude si calme, si patient semblait déjà à bout. Ouais, ça promettait.

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Haru dormait. C'était un fait : il en fallait beaucoup pour le réveiller. Le matin, c'était avec dix réveils qu'il se levait et encore, il trainait des pieds pendant de longues minutes. Alors oui, le réveil de l'autre dont il n'avait pas retenu le prénom, ça l'avait pas réveillé. Il devait reposer ses émotions déjà. Bloqué dans cette maison, il se retrouvait avec son cousin. Jusque là, normal et plutôt pas mal. Mais le fait que Yuzu et son petit cul de connasse soit aussi présente rendait les choses à la fois excitantes et à la fois terrifiantes. C'était un étrange mélange entre l'envie de potins et l'envie de se pendre, quoi.

Ce qui le réveilla, de fait, ce fut Satoru qui bougea et sortit du lit. Haru grogna alors qu'il entendait vaguement des voix, comme des gens qui se prenaient déjà la tête de bon matin. Tapotant le lit à côté, Haru se rendit compte que son chauffage slash peluche humaine avait disparue. Il se retourna un coup, attrapant la pauvre carotte en peluche qui avait été délaissée et tenta de retourner dormir. Et pi, des voix encore plus fortes, plus nombreuses et Haru fut réveillé. Pendant un instant, il crut à un cauchemar. Yuzu était là et gueulait et... C'était pas un cauchemar, apparemment. Allongé en étoile de mer dans son lit, il resta là quelques secondes, se préparant mentalement à faire face à la dispute qui se passait. Et pi, qu'est-ce que Satoru faisait aussi là-bas ? Il pouvait pas se mêler de son cul, lui ? Haru espérait juste que Yuzu lui avait pas déjà enfoncé une fourchette entre les deux yeux.

Sa peluche carotte dans les bras, il descendit donc, la tête encore dans le cul et entendit la voix de Satoru qui grondait deux personnes, comme un père avec ses enfants. C'était le premier jour et ça s'entretuait déjà. Bonjour le repos et le potins, là ça devenait un film d'horreur dans une maison perdue au milieu de nulle part. Quand il arriva enfin à l'endroit où tout se passait, il regarda la scène surréaliste de sa patronne sur l'épaule d'un mec et pourquoi y avait du nutella partout sur eux là ? "Hum." se racla la gorge Haru alors qu'il s'approchait un peu plus de son cousin pour ne pas finir en brochette. C'était qui ces gens, là ? Des psychopathes ou quoi ? Presque collé à Satoru, gardant sa carotte précieusement contre lui, il regrettait déjà d'être descendu putain. "Bonjour ?" Ouais, c'était tout ce qu'il avait trouvé à dire, et alors ? Fallait dire quoi dans ce genre de situation en même temps ? Merde ? Vos gueules ? Sauve qui peut ?

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 Ouaaaaaah j'ai trop bien dormi, les lits sont tout doux et moelleux ! J'ai fait un beau rêve, j'ai rêvé qu'avec Aki on a trouvé le trésor et c'était une montagne de bonbons ! Dommage que ce soit un rêve. Ce matin j'ai pas été réveillé par mon réveil mais par des cris, j'ai pas trop compris ce qu'il se passait mais j'ai vu des gens se disputer. Une fille et un autre garçon ? Puis un autre garçon ? J'ai préféré fermer les yeux et me rendormir un peu. La couette est encore chaude, j'ai pas envie de me lever et j'ai envie de revoir la montagne de bonbon ! Mais elle revient pas, alors au bout de quelques minutes je me décide à finalement sortir du lit et à descendre prendre mon petit déjeuner. Je prends mon doudou avec moi et descends les escaliers. J'arrive dans la cuisine, tout sourire. « Bonjour tout le monde, moi c'est Mihi ! Vous avez bien dormi ?  » Tout sourire je leur fait coucou de la main, mais il y a l'air de se passer quelque chose. Un monsieur qui ressemble à un papa dispute la fille et le garçon de tout à l'heure. Je dis rien et pars me chercher un bol de céréale. Mais je vois un garçon qui a un doudou carotte ??? @Yoshida Haru Elle est trop belle et trop mignonne ! Je cours vers lui sans réfléchir. « Ooooooh kya j'aime trop ton doudou, comment il s'appelle ? Le miens s'appelle Angelica ! C'est une licorne magique regarde ! Elle a des paillettes t'as vu et des pouvoirs magiques !  » Je secoue mon doudou sous ses yeux, c'est rare de voir des gens avec des doudous, peut-être qu'il pourra être mon ami ! J'espère vraiment et je me demande s'il en a d'autres. Je prépare mon bol de céréale et me rappelle ensuite du jeu et de l'émission. Perturbée je regarde autour de moi et demande aux personnes qui sont là. « Est-ce que vous avez vu mon copain ?  » Il faut que je le trouve c'est important. Peut-être qu'il dort encore ? J'irai le chercher après avoir mangé mon petit déjeuner.

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tu lèves les yeux au ciel en entendant ren parler comme un petit con, pour changer. mais toi, son insolence, elle t'énerve. donc son toast dans la gueule, il l'a bien mérité. et tu pouffes comme une gamine au début. t'entends sa chaise racler le sol oh putain, ça pue ça, il a l'air grave énervé. tu pousses un cri quand il t'attrape par taille pour t'écraser un autre toast en plein visage, quelle enflure. c'est encore pire quand il te prend sur son épaule, tu te débats comme une diablesse en hurlant mais il lâche pas prise ce con. c'est la fessée la goutte d'eau, devant ton père en plus. ta dentition parfaite trouve rapidement son flanc et tu mords avec hargne. puis y a ledit père qui vous attrape tous les deux par les oreilles, celui-là tu sais pas pour qui il se prend non plus. ren finit par te reposer et tu donnes une tape dans le bras de ton père. lâche moi. tu pouvais pas supporter qu'il essaie de jouer au père modèle maintenant. t'aperçois ton employé du coin de l'oeil avec une énorme peluche carotte, à quoi il joue ? tu retournes vers la table, arrache la peluche des mains d'Haru pour la lancer dans la tête de ton père. je t'ai rien demandé alors la prochaine fois, mêle toi de tes oignons. et toi ! tu fous quoi avec une peluche, t'as six ans ou quoi ? tu donnes un coup de la main dans un truc qui traine sur la table pour renverser quelque chose parce que t'es énervée et t'as envie que tout le monde le sache puis ton regard se tourne vers la fille, tu grimaces. j'savais pas que les attardés étaient autorisés ici. t'avais envie que personne t'approche, au moins c'était clair. tu finis quand même par suivre l'autre gros con vers la salle de bain puisqu'il faut bien que t'ailles te laver vu l'état dans lequel t'es. tu marmonnes en partant. des licornes magiques et des paillettes, on est où ici.

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Oui, il était en colère. Il en avait marre de devoir assister à de telles gamineries à cette heure. D’ailleurs, ce n’était vraiment pas une heure décente pour se lever. Peu importe. Il n’avait pas pu rester là sans rien faire, alors il était venu littéralement tirer les oreilles à Yuzu et à l’autre gars dont il avait oublié le prénom. Bah, ils referaient les présentations plus tard. Au moins, même si Yuzu protestait, sa petite intervention semblait avoir fonctionné. Dans un sens. Car la jeune fille semblait réellement hors d’elle. Entretemps, Haru était descendu. Finalement, le boucan avait dû être trop fort, même pour lui qui dormait pourtant comme un mort d’habitude. Le pauvre avait l’air totalement paumé. Il fut d’ailleurs suivi par une fille qui se ramena aussi avec sa peluche. Haru aurait une amie pour jouer, c’était mignon ! D’ailleurs, elle ne tarda pas à s’extasier sur la carotte de Haru. C’était adorable. Un peu de douceur dans ce monde de brutes. Monde qui semblait régi par l’Impératrice Yuzu en personne. Cette dernière ne resta pas calme bien longtemps. Elle entra dans une réelle rage et piqua la pauvre carotte d’Haru pour la balancer sur Satoru. « On vit sous le même toit et tu perturbes ma tranquillité. Alors si, ce sont mes oignons. » Il ne comptait pas lâcher face à elle, même si elle était sa fille. Il y avait des choses à ne pas faire et Yuzu dépassait les bornes. En attendant, il avait rattrapé la peluche d’Haru, puis la lui rendit. « Tiens ! Fais-y plus attention, la prochaine fois ! » Et puis, Yuzu se mit à insulter la pauvre fille avec sa licorne. Franchement, elle était ignoble, là. En plus, elle pensait pouvoir se défiler en allant dans la salle de bain. Satoru soupira, se demandant pour la énième fois où il était tombé. Il l’attrapa par le bras avant qu’elle n’entre dans la salle de bain. Elle n’apprécierait sans doute pas, mais tant pis. «  Tu as intérêt à t’excuser. » Il n’avait pas crié, il avait juste adopté un ton ferme avant de finalement la lâcher et la laisser aller se laver.

Il revint auprès des autres en secouant la tête, constatant les dégâts causés par la tornade Yuzu lors de son passage du côté de la table. Puis, il s’adressa à Haru, mais surtout à Mihi. « Ne l’écoutez pas. Il n’y a pas de mal à apporter un peu de joie ici. Au contraire. » Il adressa un petit sourire à Mihi. « Mihi, c’est ça ? Moi, c’est Satoru. Angelica est très belle ! » Il commença ensuite à remettre de l’ordre sur la table avant de s’installer pour reprendre son petit déjeuner. Il aurait préféré un bon petit déjeuner à la japonaise, mais Giichi s’était donné du mal quand même. Oh et puis zut ! « Quelqu’un veut une omelette ? » Au moins une omelette ! Il commença donc à préparer ça, appréciant le calme après que les deux fauteurs de trouble soient partis. Mais…une seconde ? Ils étaient allés dans la même salle de bain ? Ensemble ? Bon sang… il espérait qu’ils n’allaient pas s’y entretuer. Pas envie de nettoyer du sang. Une fois l’omelette finie, il servit à qui voulait, puis s’installa pour manger, non sans faire une pichenette à Haru au passage. « Au fait. Je ne suis pas une peluche. Alors évite de me faire des câlins la nuit, tu seras gentil. » Sa vengeance serait terrible. Oh que oui.

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Que ce soit devant des dizaines de caméras qui vous filment ou non , toi tu te laisseras marcher sur les pieds par cette reine de pacotille. Elle est allée trop loin en te foutant le toast à la tronche alors t'as pris les devants et tu t'es chargée de son cas. Ouais , ils ont quand même la chance que tu sois encore un peu dans l'coltar sinon tu les aurais tous fait sauter comme des pancakes. Quand tu viens de te réveiller , t'aimes pas qu'on t'emmerde et c'est exactement ce que faisait Yuzu parce que l'autre vieux - là , il restait quand même silencieux.  De toute façon , tu es bien décidée à la balancer dans l'eau cette grosse bouche , elle a beau se débattre tu la gardes fermement contre ton épaule. Tu en profites pour la provoquer en lui donnant une fessée et tu sens soudainement ses crocs dans ta peau , tu laisses échapper un cri de douleur malgré toi :   « Sale garce , tu vas boire la tasse tu vas voir. » Tu lui pinces la cuisse. T'es déterminée à la faire plonger dans la piscine mais ton aînée débarque et t'attrapes par l'oreille. T'espères que tu vas pas ressembler à un lutin parce qu'il tire assez fort quand même : « Aïe , Aïe , lâche moi ! » T'as pas le choix tu reposes Yuzu et tu te dégages de la prise de Satoru. Tu le fusilles du regard , de quoi droit touche t-il tes oreilles si parfaitement dessinés non mais.« T'as d'la chance qu'il y' ait des caméras toi. » Tu marmonnes avant de le bousculer et de te tirer . C'est quand même dingue que ce soit eux qui foutent le brin depuis ce matin et que ce soit toi qui sois en tord. Tu dévisages le mec qui vient de débarquer avec sa peluche en forme de carotte. T'as l'impression qu'il s'est piqué pour avoir un trip aussi fort. T'as envie de pouffer lorsque Yuzu lui arrache sa peluche pour la balancer sur Satoru , en tout cas tu ne peux pas nier qu'elle vise bien. Tu croises la blondinette qui parle de licorne et de paillettes    « Woaw les gars vous avez pris d'la forte nan ? »  T'attends pas leur réponse. Un sourire mi moqueur , mi amusé sur le coin de tes lèvres. T'es vraiment dans une maison de fou ici. T'aurais bien aimé voir jusqu'où ils peuvent aller avec leur délire de peluche mais tu dois te décrasser alors tu quittes la cuisine pour te rendre dans la salle de bain alors que la peste de service te suit.