rp commun : j'suis pas du matin

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Premier matin dans la villa. Réveil difficile pour tout le monde, c'est une alarme géante qui sonne. Il est hors de question de vous laisser paresser dans le luxe, et si vous n'êtes pas venus ici pour souffrir, il vous suffit de partir. À vous de choisir qui prépare le petit déjeuner ou qui essaye d'éliminer la concurrence en empoisonnant les autres. A vous de choisir qui est du matin et qui est plutôt du genre à égorger la moindre personne pour un mot prononcer. À vous de choisir tout et n'importe quoi avant que vous n'ayez plus le choix.

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toi, tu te lèves tôt. toujours ou presque. c'est comme ça, les grasses mat c'est pas pour toi. tu fais attention à ne pas réveiller sara en sortant du lit sous peine de mourir dès six heures, t'as pas vraiment envie. tu prends une douche rapide avant de descendre à la cuisine pour commencer à préparer un banquet. sauf que comme d'habitude, quelques miettes sur le comptoir, une trace de sauce dans une assiette, tout te distrait et sans savoir comment, tu te retrouves à astiquer la cuisine de fond en comble. jusqu'à ce que ça brille de mille feux. oui, là vraiment, c'est beaucoup mieux. tu peux enfin commence à faire cuire du riz et de la soupe pour le petit déjeuner. tu chantonnes doucement en cuisinant, une nouvelle chanson peut-être, tu travailles dessus, tu ne penses même aux caméras braquées sur toi, au spoiler que tu offres à tes fans. tu te fais surprendre par des pas sur le carrelage, tu tournes le regard vers la jolie fille qui vient d'entrer dans la cuisine. oh ! good morning ! concrètement là, tu sais pas pourquoi tu lui parles en anglais. tu fronces les sourcils en pensant que c'est quand même un peu raciste. enfin... tu parles japonais ? sans doute, si elle est là. tu veux un peu de riz avec de la soupe ?? valait mieux changer de sujet avant de s'enfoncer.

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(( ootd )) Dans ce lit bien moelleux , tu te réveilles telle une princesse. Tu as encore un peu la tête dans le brouillard mais tu as bien dormi en soit. C'est ta première matinée dans cette maison en compagnie de tes nouveaux colocataires qui te sont pas tous inconnus , t'as de la chance t'es tombé avec Nobu , ton bf . Tu prends ton temps et tu vas prendre une bonne douche , t'as pas envie de ressembler à rien en descendant en bas et puis il y' a des caméras partout ici alors il vaut mieux que tu restes présentable , même si tu n'as pas la même notion de ' présentable' que les autres. La douche prise , tu sors de la douche , te sèches et tu t'habilles. Tu prends le temps de te maquiller et puis tu décides enfin de descendre dans la cuisine. Il y' a déjà trois personnes présentes. Tu grimaces en t'avançant vers le l'un des placards , t'aimes pas l'odeur de la soupe de bon matin. Ta mère est américaine et elle t'a toujours habituée à manger sucrée. « B'jour. » que tu lâches , regardant à peine les autres. Toi le matin , t'es pas de bonne humeur si t'as pas ta dose de sucre. Tu fouilles dans le placard et tu trouves une boîte de céréales au chocolat mais c'est pas ceux que t'aimes. « AH mais pourquoi y'a pas des Froots loops ! On aime pas tous le chocolat dans la vie. » Tu soupires et tu refermes la porte du placard. Tu ouvres un tiroir pour prendre une voite de sucre et t'en prend un pour le mettre dans ta bouche. Pas grave ce sera ton petit- déjeuner. Tu te retournes et ton regard croise celui @Kyudo Hotaru : « Bébé , tu veux encore du sucre pour ton café ? » Lui proposes - tu avec un petit sourire angélique.

 

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Réveil qui sonne comme la mort qui arrive pour cueillir les pauvres âmes abandonnées dans la villa où les secrets et les tempêtes sont prêtes à exploser. Ca déglingue ses pauvres oreilles, si fort qu’il en deviendrait sourd alors que les râles s’extirpent des pulpeuses, sentant le corps bouger à ses côtés, quelle angoisse cette ( mission ) que l’on a confié à ces deux êtres. La couette qui revient cacher son visage alors qu’il se met en boule, aucune envie de quitter la chaleur du lit, pourtant, il le faut bien. Après plusieurs minutes, le corps se meut lentement hors du lit, enfile un sweat par-dessus son t-shirt sans prendre le temps de se regarder dans le miroir ou bien de se recoiffer. Les pas mènent jusqu’à la cuisine, déjà habitée. Il pose les yeux sur Sinead, soupir qui naît discrètement alors que sa tête se tourne en entendant Alex. Il fronce les yeux, ne sait pas réellement si elle a bel et bien appelée le voisin ‘Bébé’. Les phalanges qui se passent sur son visage alors qu’il avance sans un mot, sans un ( bruit ), juge tout le monde d’un regard froid, certainement hautain, loin d’être matinal. Les lèvres se posent sur la joue de sa ( fausse ) copine alors qu’il s’installe à ses côtés. « T’as bien dormi ? » Parce que lui non, et qu’il aimerait se noyer au plus vite dans la piscine. Il se sert un café, les yeux qui ne quittent pas Alex, liquide qui vient finalement rencontrer les lippes et brûler la gorge amère « T’as bu au réveil ou t’es juste bizarre encore ? » Souffle-t-il alors que les yeux se posent rapidement sur Hotaru, léger sourire sur les lèvres encore endormies.

 

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t'as passé la moitié de ta nuit à lire un livre. enfin bon, livre. un magazine playboy quoi. mais c'était quand même un truc que tu faisais pas souvent lire. même si c'était que regarder des images, c'était pas ton méga kiffe. en fait, même tourner les page t'aimais pas, ça t'ennuyait grave. mais bon ici, y avait vraiment rien à faire, tu pouvais pas sortir de la casa sans être accompagné puis tout le monde dormait. alors t'avais fini par dormir aussi. pas super longtemps mais peut-être plus que quand t'es chez toi, tu sais pas pourquoi. réveil difficile mais t'as l'habitude. tu descends en bas de jogging torse nu, c'est vraiment le dernier de tes soucis de t'habiller et t'faire beau. de toutes façons c'est pas comme si t'étais moche au réveil.

y a déjà grave du monde dans la cuisine mais comme toujours, t'arrives comme un roi. yo les clampins... et puis, l'Enfer commence. t'esquisses un grimace en entendant alex appeler le voisin bébé et le pire c'est quand nao débarque pour demander à sa meuf si elle a bien dormi en lui claquant un bisou trop niais sur la joue. c'est déjà trop pour toi, t'as la nausée. oh putain, hé c'est pas les feux de l'amour ici, dès le matin ça se bécote là, grave envie de gerber. eurk. toi les couples finalement tu comprenais pas trop. pourtant quand t'étais arrivé t'avais la haine de pas avoir de meuf. maintenant t'étais bien content de pas avoir à subir les trucs godiches à mort comme ça à genre cinq heures du mat. regard vers la pendule. huit heures. vas-y cuistot, file un café champion, qu'on se réveille bien là parce que bon. tu parles au mec qui a l'air de faire la cuisine pour vous, t'imagine que c'est la bonniche de la villa.

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Y'en a d'autres qui débarquent dans la cuisine.
Tu t'sens en trop, pas à ta place, t'aurais dû écouter Sato et te tirer d'ici dès le début.
Pourquoi t'es venue déjà ? Pour te retrouver coincée avec Chiro et un faux petit ami ?
Mais tu t'souviens aussi d'avoir reconnu Nobu la veille, d'accord tu ne peux pas encore dire que c'est un super pote proche, mais lui, il sait mettre l'ambiance. Tu seras rassurée en l'voyant ce matin. S'il sort de son lit.
Oh il sera pas le dernier, y'en a encore d'autres qui n'ont pas encore débarqué, tu penses surtout à Chiro, le plus âgé de toute la villa d'ailleurs. Si lui va rester longtemps ?
Au fond tu espères que non, déjà que t'as pris sur toi hier en le voyant dans la villa, t'es persuadée que tu partiras à cause de lui.
Ou alors que ce soit lui qui parte, parce qu'il n'a clairement pas sa place ici non plus. Trop vieux pour ces conneries. Non ?

Et voilà que Nao débarque. Irk. Qu'il claque un bisou sur ta joue, faut jouer le jeu.
Respire, tourne toi vers lui et adresse lui ton plus beau sourire.
« En dormant à tes côtés oui, et toi ? » d'accord, ça sonne trop niais, mais les autres vont ptêt y croire. C'est tout c'qui faut non ?
Puis c'est au tour de Nobu d'arriver. Toujours pas de Chiro en vue. Ouf.
« Non mais arrête d'te plaindre toi, t'es jaloux c'est tout. » t'es contente d'le voir. Mais lui, est-ce qu'il se souvient de toi au moins ?

 

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Hotaru aime bien quand y’a beaucoup de monde autour de lui en général. Mais il préfère quand il fait pas parti de ce “monde”. Il aime bien observer, écouter, essayer de comprendre les réactions de telle ou telle personne, mais dès qu’on s’amuse à le foutre dans la conversation, il change totalement d’avis et préfère être seul. Il aurait apprécié que quiconque rentre après lui dans la cuisine, sauf elle. Sa meuf. Par soucis de réalismes, les producteurs auraient sérieusement pu le mettre avec n’importe qui d’autre. Juste, elle quoi… Une minette style instagrameuse rose bonbon qui bouffe des produits de beauté avant même de se poser pour le petit déj. Il la voit arriver et retient de justesse ses yeux qui étaient prêt à se lever au ciel. Elle ouvre les tiroirs et se plaint de pas trouver les céréales qu’elle voulait elle. Oh well. Hotaru trouve ça presque incroyable, cette capacité qu’elle a, de descendre dans son estime à chaque fois qu’elle ouvre la bouche. Elle finit par poser son regard sur lui, et lorsqu’elle lui parle, il sent la bile pointer dans sa gorge. Il a rien mangé encore, mais la goutte de café qu’il a bu suffit. Bébé ? Sérieux ? Hotaru baisse les yeux vers sa tasse et lâche un “Non.” qui ne demande ni n’attend de réponse.
Le prochain arrivé l’intéresse plus. Nao. Le voisin. Le mec de cette fille qui semble apprécier ses oeuvres sur les murs de la ville. Il observe du coin de l’oeil leurs interactions, et ne manque pas non plus la phrase envoyée à l’autre barbie. Il ne manque pas non plus le très léger sourire en sa direction, et Hotaru baisse les yeux. Il sait pas comment réagir lui, à un sourire comme celui là.
La cuisine continue à se remplir et c’est au tour d’un autre type d’arriver. Hotaru sait plus s’il les connaît ou non, les gens. Il a arrêté de les regarder. Ses mots sont probablement malvenus, et probablement qu’il pourrait prendre la défense de ce mec qui s’est cassé le cul à leur faire à bouffer. Mais il le fait pas. Parce que dans son esprit, le fait que Nao ait pris du café. Le café qu’Hotaru a préparé. Et il sait pas pourquoi ça lui reste à l’esprit. Ni pourquoi il semble s’y agripper. Ça lui fait juste.
Plaisir, ou un  truc comme ça.
L’occidentale semble répondre au gars, et Hotaru est juste là, assis sur sa chaise, torse nu, les cheveux mouillés, les tatouages à l’air libre, et les blessures qui commencent de nouveau un peu à piquoter.