Plus rien ne va ft Satoru

Je me sens un peu mieux oui, malgré tout la venue de Satoru et son réconfort m'ont fait du bien. Ça a d'abord été douloureux mais, finalement c'est mieux comme ça. Je sens mon coeur s'alléger, vider son sac c'est toujours bénéfique au fond. Et le faire devant cet homme me gênait mais au final, il ne m'a pas jugé et m'a même pris dans ses bras. Il semble inquiet et sincère. Et pour la première fois depuis longtemps, j'ai l'impression de pouvoir lui faire confiance. Je me laisse donc un peu plus aller et au final, il souhaite m'aider. Ça me gêne de nouveau, car je ne suis pas habituée à ça. Les inconnus ou les stars ne font pas ça normalement. Je cache tous à mes proches, et c'est finalement Satoru qui est le premier au courant de ma misère. Lui qui n'est qu'un homme que j'idôlatrais, un inconnu. Il décide de vouloir m'aider. Alors enfin, je peux le voir différement. Comme un homme, un être humain à part entière qui a la main sur le coeur. Car lui aussi ne vit pas de beaux jours en ce moment, lui aussi a du vivre des périodes très difficiles. Et il veut m'aider, je trouve ça admirable et courageux. J'en suis profondément touchée mais, je n'ose pas trop le montrer. Encore aveuglée par ma situation et par la gêne instantanée. C'est Satoru qui prend le dessus, il croise ses bras et me tient tête. Rare sont les gens qui le font et lui n'en a pas peur alors qu'il se trouve dans ma boutique. Il m'ordonne de fermer la boutique tout en insinuant avoir le temps. Je suis surprise et déstabilisée. " Non... Pas du tout je- je vais fermer d'accord. Comme ça vous verrez que je l'ai fait. " Je baisse le regard, un peu honteuse d'être prise à dépourvue comme cela. Je vais vers mon comptoir pour prendre mes clés, éteindre les lumière, ma caisse et fermer le store de la boutique. Tout cela prends quelques minutes, il faut croire que l'intimidation de Satoru a marché, car en moins de dix minutes, la boutique est prête à fermer. Je retourne vers lui, mes clés en main. " Voilà, maintenant on peu sortir... par ici. " Je lui indique le chemin à prendre, sortant par l'arrière de la boutique, on se retrouve dans une petite cours. Je glisse une mèche derrière mon oreille après avoir vérouillé la dernière porte. " Du coup, je vous montrerai la boutique une autre fois... si vous voulez toujours la voir. " Je m'approche non loin de lui, tout en gardant une distance décente.

Que faire maintenant ? Ce qu'il m'a proposé en aide, de me donner de l'argent pour rembourser mon prêt, c'est démesuré. Mais en même temps, son aide pourrait m'être précieuse, j'en ai besoin je ne peux pas le nier. Ce qui me gêne c'est qu'il à l'air de s'en foutre que je le rembourse ou non. Alors, je me dois de comprendre pourquoi. " Pourquoi voulez-vous m'aider Satoru ? On s'est rencontré il y a une semaine et vous êtes prêt à me donner de l'argent, ça me perturbe énormément. C'est par pitié ou par charité ? Qu'est ce que vous voyez en moi ? " Je l'observe attentivement, attendant sa réponse avec curiosité. En attendant j'émai déjà un plan dans ma tête. Un contrat qui soit équitable pour nous deux. Il s'en va de soit, je ne peux accepter quelque chose sans donner du miens également. Il me confirme ensuite pouvoir signer un contrat si je le souhaite, ça me surprends encore plus. Il est vraiment décidé à m'aider. " D'accord et bien... je vais préparer un contrat qu'on signera. Et je vous rembourserai, jusqu'au dernier yen et jusqu'à ma mort s'il le faut ! " J'hausse le ton sur ma dernière parole, levant le point pour accentuer ma promesse. J'éxagere légèrement, mais je suis très sérieuse en même temps. Je ne compte pas rien lui rendre, il peut toujours se coucher. Ça n'arrivera pas. C'est alors qu'il se confie un peu, tout en acceptant mes excuses, je baisse de nouveau la tête pour lui montrer ma sincerité. Vraiment je n'aurai pas du dire cela. " Je pense que maintenant je peux dire que vous êtes un homme bon, sinon vous n'aideriez pas une pauvre fille comme moi.. " C'est vrai, complètement vrai. Un homme mauvais ne s'attarderait pas sur mon sort, mais Satoru l'a fait lui. Je lui en suit très reconnaissante.

Viens ensuite le sujet sensible, concernant les rumeurs qu'il y a à son égard. J'ai rapidement lu l'article mais j'avais également relevé la rumeur du fait qu'il soit père. Ça doit être dont il parle. Une idée me vient alors, il est même d'ailleurs surpris. Je réfléchis un instant, montant les yeux au ciel " Et bien, l'autre histoire concerne votre soit disante futur paternité c'est bien ça ? J'ai pensé qu'on pourrait... enfin je pourrais dire que c'est moi la mère. Comme cela ça discipera les rumeurs sur l'autre fille, du moins vous l'aurez sous contrôle cette fois. Et puis je ne suis pas célèbre, la presse se soucie moins de gens lambda comme moi. Si vous faites un post sur les réseaux sociaux, ça viendra de vous, j'aurai qu'à mettre un commentaire... et là les médias ne pourront plus rien faire à part relayer l'info ! Et vos fans se rendront compte aussi que la presse n'a fait que mentir. Bon je sais c'est un peu fou comme idée mais peut-être que ça marchera..." Ou peut-être pas. C'est certainement même une très mauvaise idée, Satoru ne veut surement pas être père, ou ne pas mentir à ses fans. Je n'en sais rien mais, je veux l'aider, alors autant proposer non ? Je regarde l'heure, d'ici vingt minutes je devrais être chez moi le temps de marcher. Je regarde Satoru une dernière fois, après le silence entre mes dernières paroles. " Je vais partir par là, je rentre à pied je n'ai plus de voiture. Merci malgré tout, de m'avoir reconforté. " M'apprêtant à lui dire au revoir, j'attends sagement ses paroles.

Après avoir fermé la boutique, Satoru s'est calmé et relaxé. Comme s'il était plus serein de me voir lui obéir et d'être raisonnable. Je n'ai fait aucun commentaires car je sais bien qu'il avait raison. Ce n'était pas raisonnable de travailler dans mon état. Il me dit qu'il reviendrait un autre jour et me sourit, j'hocha la tête en guise de sympathie. " Oui j'ai vu un médecin, c'est la première chose que j'ai faite après m'être retrouvé… sur un trottoir… J'attends le résultat de ma prise de sang. " Il s'était clairement passé quelque chose de bizarre cette nuit là. Je n'ai toujours aucun souvenirs, mais, j'espère les retrouver rapidement. Une fois sortit de ma boutique je lui posa une question sérieuse. J'avais besoin de savoir pourquoi il souhaite m'aider à ce point et pourquoi le fait-il aveuglement ? Sa réponse me laissa de marbre, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si honnête et surtout… gentil. Il m'apprécie et veut simplement m'aider. Il n'y a rien de plus pur que ça, vouloir aider une personne. C'est la mêmes valeurs qui m'ont poussés à devenir médecins. Aider les gens, les soigner, sans pour autant les juger. Leur tendre la main et être là pour eux s'ils en ont besoin. C'est ce que je voulais faire, c'est toujours ce que je veux faire. Les paroles de Satoru me touchent donc deux fois plus. Sa réponse me convient et me redonne un peu espoir. " Oh je vois et bien, je vous remercie de votre honnêteté et je vous apprécie aussi… On dirait que vous m'avez bien cerné. " Il est vrai que je suis débrouillarde, je me suis toujours débrouillée toute seule. Jusque là, où ma situation devient trop critique. J'accepte finalement l'aide de Satoru et lui annonce que je vais préparer un contrat à signer. Comme cela, ce sera officiel. J'hoche la tête lorsqu'il acquiesce avec moi. Oui c'est parfait. Vient alors la discussion plus sensible, concernant les rumeurs qui tournent autour de Satoru, sa soit disante aventure d'un soir qui n'en est finalement pas une. J'ai mordu à l'hameçon et y a cru sans réfléchir. C'est lui même qui m'a démentit cette histoire et après m'être excusée, j'ai essayé de la rassurer gentiment. " Je pense que ça fait tout de même de vous un homme bon. Faire ce qu'il y a de juste ça ne peut pas être mauvais. " Il n'est décidément pas un homme mauvais, maintenant je peux le voir clairement. C'est pour cela que j'ai eu une folle idée. Juste pour l'aider, car au fond, c'est injuste qu'il soit perçut comme cela et traité de la sorte par la presse.

Je lui ai donc tout dit de mon idée et évidemment il en a été surpris. Ce n'est pas comme si j'y avais vraiment pensé. Il me regarda bouche bée puis secoua la tête. Il refuse. " Oui mais je pourrai le supporter pour vous, j'ai beaucoup de soucis oui mais c'est pas des rumeurs scandaleuses qui me font peur ou des insultes sur les réseaux sociaux. " Il y a d'autres choses qui m'effraient bien plus que ça. Mais finalement Satoru me dit qu'il a déjà été prouvé que la fille n'est pas enceinte. Je le sens hésitant, comme s'il voulait continuer à parler. Et finalement il me révèle tout, c'est sa fille. Satoru est donc père ? Wow jamais je ne l'aurai imaginé, mais apparemment, il ne connaissait pas l'existence de sa fille, d'où cette récente découverte et cette visite à l'hôpital. Tout prend sens maintenant. C'est à mon tour de le regarder la bouche entre-ouverte. Complètement surprise, je termine de l'écouter. Puis j'arrive à bafouiller quelque chose. " Oh… je vois, je comprends mieux pourquoi ma proposition ne sert à rien. Les médias sont vraiment les pires à s'immiscer dans la vie privé des gens comme ça… j'imagine que votre fille est populaire ? " Je me pince le menton, pensive. Ce qui fait scandale c'est donc la rumeur qu'il fréquente une fille mineure, alors que c'est sa propre fille. Mon dieu quel horreur, Satoru doit se sentir terriblement mal. Il était tellement gêné qu'il a dévié son regard et c'est bien la première fois que je le vois faire ça. " Peut-être que je peux vous aider autrement alors… pour pas que vous passiez pour un… homme attiré par les jeunes filles… il faudrait peut-être faire un live instagram et en parler ? Ou alors vous voir aux côtés de femmes plus adultes ?… " Je le regarda en coin. Et alors que je lui annonce vouloir rentrer à pied, il s'y oppose et appel un taxi. Décidément il est bien trop galant. " Ah… mais je pourrais vous aider à payer le taxi au moins ? " Je ne savais plus quoi dire ni quoi faire, le taxi arrive et je m'y installe à l'arrière avec Satoru. J'indique mon adresse au chauffeur et la voiture démarre. " Merci de me raccompagner. Je pourrais vous offrir un thé une fois chez moi ? Enfin si vous l'acceptez. " Il fallait bien que je le remercie à ma façon. Si je peux au moins faire ça, je le ferai avec plaisir.

Une fois dans le taxi, l'ambiance stressante s'était volatilisée. Je me sentais désormais mieux, encore fatiguée par mon état de santé, mais un peu mieux moralement. Maintenant que Satoru m'a montré qu'il voulait vraiment m'aider, je me sens rassurée. Et même si je retourne à contre-coeur chez moi, je pourrais au moins me reposer la conscience un peu plus tranquille.Tous mes soucis ne sont pas réglés, il y a encore le plus gros à régler et ce sera surement le plus difficile à faire. Mais avec le prêt remboursé, je n'aurai plus qu'à payer la part des dealers, je pourrai surement vivre un peu mieux et ce sera grâce à Satoru. Rien que pour ça ma dette est immense. Comment peut-il être aussi généreux ? J'ai encore du mal à réaliser qu'il a un si bon coeur, qu'il est si pure. Etrangement, mon sentiment de fan disparaît petit à petit. Certes je l'admire toujours pour sa carrière mais je le vois désormais tel qu'il est. Je le vois sous un autre regard, une vision plus humaine peut-être, plus proche. Après tout ça, il me connaît mieux. Et ça ne fait que deux jours que je l'ai rencontré. J'avais l'impression de connaître Satoru, j'apprends à le connaître seulement maintenant. Et j'en suis plutôt contente.

Il me remercie de nouveau, j'hoche simplement de la tête. Une fois installée dans le taxi je met ma ceinture et donne mon adresse. Selon le gps nous y sommes dans dix minutes, ce n'est vraiment pas loin. Je continue de discuter avec Satoru qui me fait part de son agacement avec les paparazzis. " Cela doit être fatiguant, vous méritez du repos comme tout le monde. Mais quand on est exposé à la scène j'ai l'impression qu'il est difficile de s'en détacher totalement. " Les médias en jouent beaucoup, ils sont doués pour s'infiltrer dans les vies des gens. j'espère juste que Satoru n'en souffrira pas trop, il ne le mérite vraiment pas. Il me parle alors ensuite de sa fille, j'ai vraiment du mal à l'imaginer père mais il faut croire que c'est bien réel. C'est donc une riche héritière, ça ne me dit rien. Il faut dire aussi que je lis très peu les journaux et je ne suis pas trop les actualités ces derniers temps. " Oh je vois, elle est donc aussi exposée aux paparazzis. Et j'imagine que vous ne pouvez pas régler cela avec sa mère ? " Difficile de me mettre à sa place, je n'ai pas d'enfants et j'imagine que découvrir l'existence de sa fille a du être un choc. Il devait être jeune à l'époque, maintenant il est adulte mais, ce personne n'est prêt à une grossesse surprise. Je lui expose ensuite plusieurs idées, elles ne sont surement pas bonne mais, j'essaie de trouver une solution pour Satoru. Il réagit de nouveau avec surprise, je ne peux pas lui en vouloir car ce que je dis est tout aussi surprenant. Seulement je n'aurai pas pensé qu'il voit aussi clair dans mon esprit, je lui réponds un peu plus embarassée cette fois. " Je... Oui je vous ai dit que je vous aiderai, je ne compte pas vous laisser m'aider à rembourser mon prêt sans rien faire en retour. Alors oui je me porte volontaire ! " Je détourne ensuite le regardn nous arrivons chez moi. Le trajet a été rapide. Et Satoru accepte mon invitation, par contre il refuse que je l'aide à payer le taxi, il sort même en premier pour payer le chauffeur. Décidemment, il m'aura à chaque fois.

Une fois sortie de la voiture, je fait signe à Satoru de me suivre. " C'est par ici. " J'ouvre la porte d'entrée de l'immeuble et monte ensuite les escaliers qui montent au deuxième étage. J'ouvre ensuite la porte de mon appartemment et l'invite à entrer. C'est là qu'il me remercie. " Je vous en prie... C'est surtout vous que je devrais remercier pour votre confiance. " Après tout il lui suffirait d'appeler la police et déclarer que je vende de la drogue et en un rien de temps je finirai derrière les barreaux. Je pose mon sac et mon manteau, retirant ensuite mes chaussures dans l'entrée, je me dirige vers ma cuisine afin de préparer le thé. " Vous pouvez vous installer sur le canapé, j'apporte le thé dans deux minutes. " Et je m'éxécute, je sors les tasses et un plateau. Une fois l'eau chaude, je vers le thé dedans et apporte le tout à Satoru. Je m'assois et lui tend sa tasse. " Faites attention c'est encore chaud. " Je prends ensuite la mienne et souffe doucement sur l'eau chaude. Puis Sirius fait son apparition, il saute sur le canapé et miaule près de Satoru, comme pour lui dire bonjour. Je souris légèrement. " C'est mon chat, Sirius. Il a l'air de bien vous aimer ! C'est marrant d'habitude il ne fait jamais ça. " Je continue de souffler pour finalement tremper mes lèvres dans le doux liquide chaud. Ça fait du bien cette petite pause, je souffle légèrement, me sentant un peu mieux. Puis je me concentre sur Satoru, cherchant à dire quelque chose. Que lui dire maintenant ? Il est chez moi en plus, jamais j'aurai pu imaginer ça avant. Mais c'est la moindre des choses à faire, après ce qu'il vient de se passer. " Merci encore Satoru pour votre aide, je radote surement mais, ça été une journée particulièrement difficile, et vous l'avez rendu un peu plus belle.  " Sincère, je le regarde droit dans les yeux. Je sens de nouveau mes joues rougir, alors je détourne le regard vers ma tasse, un peu honteuse. Pourquoi j'ai tant de mal à le regarder ? Alors cette fois, je remonte mon regard vers lui. Tant pis si j'ai chaud ou si mes joues rougissent. Je veux lui montrer que je suis reconnaissante.

Satoru se confiait de plus en plus, le sujet des paparazzis et des médias est important pour lui, il m'en fait part très naturellement. Comme un poid dont on ne peut se débarasser. Je le comprends, même si au fond je ne saurai jamais ce que cela fait, je ne suis pas une célébrité, tant qu'on ne le vit pas on ne peut pas vraiment le comprendre. Mais je le comprends d'une certaine manière et j'hoche simplement de la tête lorsqu'il me parle. " J'espère pour vous que les médias passeront à autre chose. Mais ne dîtes pas ça ! Vous n'êtes pas à la retraite, vous continuez à jouer de la musique après tout. " Imaginer Satoru comme un retraité est presque iréel pour moi, il est encore jeune et encore pleins de talents. Ce n'était qu'une pause loin des projecteurs. Je suis sûre que s'il remonte sur scène, il sera de nouveau très populaire. De nouveau il se confit sur sa vie et cette fois je suis surprise d'écouter ce qu'il a à me dire. La mère de sa fille ne lui a rien dit pendant dix huit ans... Mais qui fait ça ? C'est affreux et même s'ils étaient jeunes ça doit être très dur de découvrir l'existence de son enfant 18 ans après. Je reste silencieuse, n'osant pas trop faire de commentaire. "Oh d'accord... j'imagine. " Une fois chez moi, tout allait mieux et je n'ai pas souhaité continuer la conversation du passé de Satoru, ça me semblait assez compliqué comme ça.

Après avoir servit le thé, j'ai pris une première gorgée. Pouvoir m'assoir dans mon canapé est agréable, voilà des jours que je n'ai pas trop eu l'occasion de me reposer. Mon chat Sirius s'incruste et est tout de suite attiré par mon invité. En général il a tendance à nous observer de loin, je suis donc agréablement surprise de le voir si curieux. Satoru le remarqua tout de suite et se présenta, ce qui me fit légèrement rire. J'afficha un sourire en observant la scène, c'est beaucoup trop mignon et Sirius a l'air de lui répondre en plus. " Oh oui c'est vrai votre chien, j'ai vu sur instagram, il est très mignon ! " Il poste tellement de photo de son chien, ça m'a donné envie d'en adopter un à un moment mais, je n'en ai pas les moyens. Satoru réagit ensuite à ce que je dis et je ne peux m'empêche de rire. Irrésistible ? Il a bien raison. " Hahaha je ne peux pas dire le contraire, vous êtes très populaire auprès des humains et des chats visiblement. " Dire que Satoru n'est pas populaire ce serait mentir, il l'est énormément surtout auprès de la gente féminine. J'ai préféré dire humain pour ne pas faire d'amalgame, mais au fond on le sait tous qu'il a donné une image d'homme très séduisant. J'avais même parfois du mal de regarder ses live plus jeune, tellement il était charmant. J'ai eu l'impression plusieurs fois de sentir mon coeur lâcher. Je suis adulte maintenant, je me demande même comment je fait pour rester calme en ce moment même et depuis notre rencontre. Je sors de mes pensées lorsqu'il demande l'origine du nom de mon chat. " Oui c'est bien cela, ça vient d'Harry Potter, j'ai trouvé ce prénom charmant. Vous aimez bien cette saga ? " Il a tout de suite deviné, je suis agréablement surprise. Peut-être qu'il a vu tous les films ! Je sirote de nouveau mon thé et je l'ai remercié, encore une fois. Je suis touchée par son geste, il va m'enlever un énorme poid et je crois que je vais encore le remercier de nombreuses fois. Alors, je rougis, c'est bête mais je ne peux m'en empêcher. Il me réponds et dit que ça lui fait plaisir. J'hoche simplement de la tête, finissant ma tasse de thé. Il est véritablement un homme bon, je lui serai éternellement reconnaissante. Je le regarde ensuite, ses yeux plongés dans les miens me perturbe lorsqu'il pose une nouvelle question. " Non je n'ai pas votre carte. C'est vrai qu'il me faut votre contact pour vous tenir au courant..." Je n'ose pas lui demander son numéro ou son mail, encore trop gênée. Et doucement je sens l'atmoshpère s'alléger, le temps se stoper. Les yeux de Satoru m'hypnotise et je sens mon coeur s'accélérer. Bon sang Aiko ressaisit toi. Et c'est Sirius qui me sauve, en donnant un petit coup de tête à Satoru, son regard se détache du miens. Je passe une main dans me cheveux, qu'est ce qu'il vient de se passer là exactement ? Je n'en sais rien mais, je me sens bizarre."Ah Sirius est taquin parfois. " Je souris doucement. " Ça va, j'ai encore un peu mal. Je pense que je vais dormir un peu après, je suis fatiguée. Vous pouvez finir votre thé ne vous en faite pas ! Je vous ai invité à venir après tout. " Je ne veux pas le mettre à la porte, je peux dormir après et discuter encore un peu avec lui. C'est la moindre des choses après toute l'aide qu'il m'a apporté. J'aurai toute la fin de journée et la nuit pour me reposer. Alors, je souris de nouveau à Satoru et mon regard glisse sur son visage et le temps s'arrête de nouveau.