Rave Party ( Ft Kaito)

ODT

Aujourd'hui c'est une soirée comme les autres, une soirée où il s'emmerde dans son appartement avec sa bande, bande qui squatte un peu trop souvent chez lui putain ! Heureusement pour lui l'un d'entre eux à la bonne idée de proposer d'aller à une fête. Un truc qui au début ne convainc pas trop le pyromane, une fête ? Pour quoi faire ? Enfin ils vont s'emmerder, puis il n'a pas trop envie de supporter des pétasses en chaleur ce soir. Cependant les autres membres de la bande semble satisfait de cette idée, mais c'est lui le chef non ? Il pourrait refuser et leur dire de rester maaaais il comprend aussi que par moment vaut mieux faire plaisir à l'équipe pour éviter des conflits inutiles et qui pourrait entacher leur relation. Il ne dit rien et se lève de son canapé pour aller dans sa chambre. Il sort un haut noir un pantalon de la même couleur et un long manteau.... noir bien sûr ! On ne change pas les bonnes habitudes voyons ! Il prend son zippo qui se trouve sur la table de chevet et le glisse dans sa poche avant de sortir de la chambre. Il lâche un long bâillement alors que ses amis sont déjà dehors lui, il est encore en train de mettre ses chaussures, aaaaah il n'a pas envie !


C'est quelques minutes plus tard et surtout pas très lui de chez lui que nous les retrouvons dans un squat, une sorte de fête improvisée pas très légal où m'importe qui peut venir. C'est un peu... Hum... L'anarchie ! Et ça Kohei il aime ! Oui, il adore même, un large sourire étire ses lèvres alors qu'ils se perdent un peu dans la foule. Ses amis ne perdent pas de temps et repère tout de suite un stand d'alcool alors que lui il s'enfonce un peu plus. Il regarde un peu atour de lui et remarque tout de suite que tout le monde être dans un autre monde. Il plisse les yeux et ne remarque pas la meuf qui vient littéralement se jeter dans ses bras. Aaaaah elle pue le vomit putain ! Il la pousse et cette pauvre fille tombe au sol, est ce qu'il va l'aider à se relever ? Non, pas du tout il se contente de l'enjamber et va rejoindre un petit groupe qui semble être tranquillement installés à une table avec encore plusieurs chaises de libres. Bingo, c'est le bon plan, il n'a plus qu'à attendre sa bande avec les verres là-bas. Il ne perd pas de temps et s'assoit à la table, il ne prête pas du tout attention à ses mecs qui le regarde et sort son portable prenant en photo la première chose qu'il voit. Voilà avec ça ils ne devraient pas tarder à le retrouver, il ne tarde pas à ranger son portable et tourne la tête vers le mec et sa bande qui semble le regarder avec un peu trop d'instance.

"Un problème ?"

Oui, c'est ça faites les beaux il va pouvoir vous casser les dents un par un vous allez rien comprendre !

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OODT - La journée a été longue, ennuyante et pas très productive mais je compte bien me rattraper cette nuit, d’une manière ou d’une autre. J’ai de toute façon toujours eu les mains baladeuses que ce soit pour faire les poches ou tout simplement pour peloter de jolies filles et il y en a ce soir. J’échange quelques sourires avec des demoiselles prêtes à être cueillies mais attarde également par moment mon regard sur des mecs qui pourraient être de parfaites cibles. Après tout, je suis ici pour m’amuser et profiter de cette rave clandestine, même si je ne dis pas non pour voler quelques portefeuilles ou portables que je pourrais revendre à mon receleur habituel.

Après avoir récupérer quelques billets ici et là, je repère un groupe d’amis, quoique le terme est peut-être un peu fort ? Il s’agit davantage de connaissances et en arrivant près d’eux, j’entends ce gars qui maugréait après eux. Un léger sourire amusé se dessine sur mes lèvres alors que j’échange un regard complice avec la bande que je m’apprêtais à rejoindre. Je m’assois alors pile entre eux et me tourne vers ce gars qui à l’air de jouer les gros durs :
« Excuse mes amis, mec. Ils sont parfois un peu bizarres. »
Je laisse échapper un rire amical avant de tendre la main vers lui en me présentant :
« Tu peux m’appeler Kai. »
Je perds alors volontairement l’équilibre et tombe littéralement sur lui. Cela ne dure qu’un instant mais c’est suffisant pour que je lui fasse les poches pour en prendre son téléphone portable. J’aurais aimé son portefeuille mais disons que ce gars à l’air trop sur ses gardes pour que je prenne trop de temps à le palper. Je me redresse aussitôt, prenant un air gêné :
« Mec, désolé. Je crois que j’ai trop bu. Je suis terriblement maladroit. Attends bouge pas. Je vais te cherche un verre pour me faire pardonner. »
Je lui adresse alors mon plus beau sourire alors que je n’ai aucune intention de revenir. Pas après lui avoir fait les poches et volé son téléphone portable. D’ailleurs je crois que j’ai les poches suffisamment pleines, il est temps pour moi de tirer ma révérence pour le reste de la soirée. D’ailleurs mon seul regret et de ne pas avoir pécho ce soir mais on ne peut pas tout avoir.

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ODT

Pourquoi il vient lui parler ? Il veut gratter l'amitié ? Ha ben oui on dirait bien.... Il plisse les yeux et ne dit rien, il se méfie il faut toujours se méfier des personnes qui viennent vers vous sans raison. Elles veulent soit vous pécho soit vous faire du mal, il est bien placé pour le savoir car c'est ce qu'il fait quotidiennement. Il se contente juste de ranger dans la poche de sa veste et d'attendre sa bande. Aaaah, ils foutent quoi sérieux ? Il pousse un petit soupir et s'apprête à se lever pour aller les rejoindre mais le mec tombe littéralement sur lui. Il arque un sourcil et ne tarde pas à le repousser. Hum, il sent bon ce con, il parle d'aller lui chercher un verre, oui mais non, il ne boit pas ce qu'un inconnu lui rapporte qui sait quelle merde il peut lui foutre dans le verre ! Il s'apprête à refuser mais ce dernier est déjà loin. Bon, ben tant pis hein, il lui dira quand il revient. Il lâche un soupir et ne tarde pas à voir revenir sa bande tous un verre à la main, il fronce les sourcils lorsque son meilleur ami lui dit qu'il essaie de l'appeler depuis quelques minutes maintenant. Il palpe ses poches prêt à lui montrer qu'il n'a reçu aucun appel, mais voilà, il n'a rien.... Merde.... Me dis pas que.... ll lâche un juron et ne tarde pas à se lever.



Il doit le retrouver et lui faire regretter de s'être foutu de sa gueule, attend il pense avoir qui en face de lui ? Un bouffon ? Il l'a prit pour un bouffon ? Aaaaaah comment il veut le défoncer. Il court un peu partout se doutant bien que le connard ne va pas revenir avec un verre et qu'il doit surement ne plus être à la fête. Il pousse un long soupir et ne perd pas de temps avant de quitter les lieux. Il ne doit pas être bien loin... Chose totalement vraie car il voit une silhouette un peu plus loin, juste à quelques mètres de lui. Il plisse d'abord les yeux et ne tarde pas à le reconnaitre. Enfin, c'est ce qu'il pense... Il se baisse et prend une pierre qu'il lance de toutes ses forces sur la tête de ce dernier. Strike, il le touche et comme il le pensait il se retourne, putain, c'est lui. Il ne perd pas de temps et lui hurle de ne pas bouger et se met à lui courir après. Putain, ce petit con il va le choper et lui foutre le feu ! Il lui court après et gagne vite en distance, hum, le coup à la tête aurait plus dangereux que prévu ? Boh tant pis ! C'est en quelques minutes qu'il le chope par le col et qu'il le plaque contre le mur d'une ruelle.

"Mon portable"

Il aurait bien rajouté un "fils de putes" maaaaais on va éviter hein, il rapproche son visage du sien comme pour l'intimidé et.... Tient... C'est son shampoing qui sent aussi bon ? AAAAH KOHEI ON S'EN FOUT ! Récupère ton portable !

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OODT -C’était presque trop facile. Oui trop facile au point que ça ne pouvait pas durer car ce coup, j’avoue que je ne l’ai pas vu venir. Je ne sais pas trop ce qui m’arrive mais une vive douleur apparait soudain là, juste derrière ma tête et il me faut quelques secondes pour réaliser qu’on m’a tout simplement balancé un truc dessus. Stupéfait, je me retourne et c’est là que je vois ce gars. Celui à qui j’ai piqué le téléphone portable qui traine dans l’une de mes poches et que je comptais refourguer à mon recéleur après l’avoir nettoyé et remis à zéro. Hé merde !

Un peu sonné à cause de la pierre que je me suis pris, je commence à courir, même si j’avoue que j’ai du mal à voir clair. Le coup était plus violent que je ne l’aurais cru mais il faut à tout prix que j’arrive à le semer, sinon je sens que je vais passer un sale quart d’heure. Après tout, quel genre de mec balance une pierre comme ça sur quelqu’un ? Un taré. Je ne vois que ça ! La prochaine fois, je choisirais mieux mes proies parce que sur ce coup, j’ai merdé en beauté. D’ailleurs s’il croit que je vais l’attendre bien gentiment, c’est qu’en plus d’être taré, il est idiot. Qui resterait planté là sans s’enfuir en sachant qu’il va se faire défoncer la gueule ? Personne ou en tout cas pas moi.

Je prends mes jambes à mon cou, enfin… je cours aussi vite que mon état me le permet mais j’ai clairement mal au crâne et ma vue se trouble par moment, si bien qu’il finit par me rattraper. Il me chope par mon col et me plaque violement contre un mur. Un gémissement de douleur s’échappe de mes lèvres notamment lorsque ma tête déjà douloureuse, rencontre les briques derrière moi.

Sans surprise, il me réclame immédiatement son portable, rapprochant considérablement son visage du mien. D’ailleurs si je n’étais pas déjà plaqué contre le mur, je crois que j’aurais reculé la tête pour remettre un peu de distance entre nous parce que clairement là, je peux sentir son souffle contre mon visage et surtout contre mes lèvres…

Je déglutis avec difficilement alors que j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure dans ma poitrine. Je vais passer un sale quart d’heure, je le sais et pourtant, inconsciemment, j’en profite quand même pour lui faire les poches, repérant au passage son portefeuille sans le lui prendre immédiatement. Non il faut attendre le bon timing et ça sera une compensation justifiée vu la brutalité dont il fait preuve avec moi.
« Dans ma poche… »
Je ne cherche pas à nier. Il a l’air suffisamment en pétard comme ça et puis qu’importe son téléphone si je peux lui prendre son portefeuille, hein ? Sauf que je n’avais pas prévu d’avoir soudain la nausée. Est-ce que c’est à cause du coup qu’il m’a donné tout à l’heure ? Ou alors de ce que j’ai bu tout à l’heure ? En tout cas, je sens un haut-le-cœur monter et je porte tant bien que mal ma main à mes lèvres pour tenter de m’empêcher de vomir… fatalement sur lui puisqu’il est en face de moi, pour ne pas dire nez à nez.

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Il reprend vite son esprit lorsqu'il lui dit où se trouve son bien, il plisse les yeux et le plaque un peu plus contre le mur avant de se pencher et de lui faire les poches. Il esquisse un large sourire lorsqu'il a son bien mais ce n'est pas pour autant qu'il le lâche, non il doit lui peur pour le dissuader de recommencer. Sauf que voilà il ne semble pas aller bien. Merde, il ne va pas gerber ? Si ? Mais pourquoi ? Il ne dit rien et s'écarte juste à temps alors qu'il rend son repas à côté de lui. Ah, très glamour comme scène.... Il  pousse un soupir et le laisse reprendre ses esprits et surtout se vider pour qu'il ne le lui vomisse pas dessus. C'est quelques minutes plus tard qu'il le plaque de nouveau contre le mur et qu'il sort son zippo de sa poche droite et l'allume rapprochant dangereusement la flamme du visage de l'inconnu avant de d'esquisser un large sourire et de reprendre la parole.

"Recommence et je te crame vivant t'as compris ?"

Il accentue ses propos en rapprochant la flamme comme s'il allait lui bruler la joue, sauf que voilà il s'arrête juste à temps. Il pousse un soupir et le détache du mur mais ne le lâche pas pour autant. Il serre son poignet alors qu'il répond un appel, sa bande, oui ils n'ont pas à avoir peur, il l'a retrouvé, maintenant il doit juste savoir ce qu'il doit faire de lui. Il plisse les yeux et raccroche bien vite il tire un peu sur le poignet pour qu'il lui fasse face et rapprochement dangereusement son visage du sien avant de reprendre la parole.

"Tu sais que je dois te punir pour ce que tu as voulus me faire"

Bien sûr qu'il ne compte pas laisser passer ça, hors de question pour lui, mais est ce qu'il peut buter des personnes alors qu'on ne lui en a pas donné l'ordre. Puis le buter pour ça ne serait pas un peu trop ? Il pousse un soupir, le passer à tabac alors ? Il fronce très vite les sourcils lorsqu'il voit un truc chelou sur ses cheveux. Il passe sa main derrière sa tête, merde, il saigne, la pierre ? Oui sans doute et c'est sans doute pour ça qu'il a gerbé il y a quelques minutes. Attend.... Il ne va pas mourir ? Merde il a sans doute était un peu trop fort... Il serre un peu plus fort son poignet et sort de ses poches un mouchoir qu'il place sur sa plaie et il appuie dessus pour faire arrêter le saignement. Merde putain...

"Reste conscient ou je crame ton cadavre et pisse sur ta tombe"

Ouais, putain très gentille comme phrase et comme façon de lui demander de rester avec lui. Il ne perd pas de temps et sort de la ruelle et appelle un taxi. Où est ce qu'ils vont ? Sans doute chez lui pour qu'il puisse le soigner.

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OODT -Je pousse un léger gémissement de douleur lorsque ma tête heurte une fois de plus le mur lorsqu’il me plaque davantage contre avant de me faire les poches pour récupérer son bien. Je serre les dents mais surtout les lèvres pour ne pas lui vomir dessus même si au bout d’un moment, c’est juste impossible pour moi de me retenir plus longtemps. Heureusement pour lui, il s’écarte au bon moment et évite de justesse de se faire vomir dessus. Je rends mon dernier repas sur le trottoir et une fois mon estomac vide, je pousse un soupir de soulagement qui ne dure qu’un instant car il me plaque à nouveau contre le mur contre lequel ma tête cogne douloureusement. Un peu sonné, je frémis légèrement lorsqu’il rapproche de ma joue la flamme de son briquet. Je sens la chaleur contre ma peau et l’espace d’un instant je crois qu’il va vraiment mettre sa menace a exécution ou en tout cas m’en donner un avant-goût. Heureusement pour moi, il n’en fait rien. Il répond plutôt au téléphone mais garde sa main sur mon poignet, comme pour être certain que je ne m’enfuirais pas. Hé merde ! De toute façon soyons honnête je ne me sens pas très bien et je ne suis pas certain de réussir à lui échapper. Je n’y suis pas arrivé tout à l’heure alors comment le pourrais-je maintenant ? Non… mieux vaut attendre le bon moment.

Son coup de téléphone ne dure pas longtemps et dès qu’il raccroche il tire sur mon bras, me rapprochant dangereuse de lui. Je réalise alors à quel point je manque de force et peine à rester debout. Putain mais qu’est-ce qui m’arrive ? En plus me tenir si près de lui me met tellement mal à l’aise…

Il me menace à nouveau et au mot punition, je déglutis avec difficulté. Ce mec à l’air complètement taré et jamais je n’aurais dû le voler mais maintenant il est trop tard pour avoir des regrets. Tout ce que je peux espérer c’est tourner de l’œil très vite pour que ce moment prenne fin même s’il serait capable de me rouer de coup pendant que je serais inconscient mais tant qu’il ne me tue pas, ça devrait le faire non ? Et puis ça ne sera pas le premier à me tabasser mais qu’il fasse vite car je peine à rester debout là.

Je pousse un léger gémissement de douleur quand il touche l’arrière de ma tête là où c’est douloureux et sans que je ne comprenne pourquoi il fait ça, il presse un mouchoir contre ma plaie puisqu’apparemment je saigne. Ça fait mal putain ! C’est ce que j’aimerais lui crier mais je n’ose pas. Et puis je suis un peu choqué par ce qu’il est en train de faire même si dans le même temps il me broie littéralement le poignet…

J’acquiesce à sa énième menace tout en déglutissant et en me demandant comment je vais bien pouvoir m’en sortir. Ce mec, il n’est vraiment pas normal mais on dirait qu’il n’est pas prêt de me laisser tranquille car il me tire sans ménagement hors de la ruelle et nous appelle un taxi.
« On va où ? »
Je me demande où j’ai trouvé le courage de lui poser cette question car clairement il n’est pas commode et que je sens qu’il va me faire passer un sale quart d’heure mais c’est peut-être parce que je sens que je n’ai plus rien à perdre que j’ose lui dire tout en tirant sur la main qui serre mon poignet :
« Allé je t’ai rendu ton téléphone, laisse-moi tranquille maintenant. Promis je ne recommencerais pas. »
Même si je ne le quitterais pas sans emporter un peu souvenir qui j’espère ne lui manquera pas avant qu’on soit très loin l’un de l’autre. Mais j’ai à peine le temps de formuler ces quelques mots qu’un taxi apparait au coin de la rue et s’arrête à notre hauteur à mon grand regret.

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ODT
Il l'écoute, ouf, tant mieux, bon il lui demande quand même où ils vont mais est ce qu'il va lui répondre ? Non, il se contente de le pousser dans le taxi et donner l'adresse au chauffeur. De son côté il presse toujours le mouchoir contre sa plaie, merde, il n’est pas en train de se vider de son sang ce con si ? Aaaah merde il n'avait pas besoin de ça..... Il pousse un soupir et le cale un peu plus contre lui pour pouvoir un peu mieux stopper ce qui coule de derrière sa tête. Il jette un regard noir au conducteur qui semble regarder autre chose que la route. Merde, qu'il ne se fasse pas d'idées ce con ! Bon au pire s'il n'arrive pas à le soigner et qu'il crève chez lui, ben, tant pis ? Il aura essayé de le sauver et c'est ce qui compte non ? C'est au bout de quelques minutes qu'ils arrivent devant chez lui. Il sort son portefeuille et paie le chauffeur avant de dire au brun de s'occuper du mouchoir.

Il pousse un long soupir avant de sortir du taxi empoignant le poignet du voleur et de le forcer à le suivre. Bon, d'accord, l'immeuble fait flipper même le quartier craint mais ça vous étonne venant d'un tueur à gage pyromane ? Non, bien sûr que non, il ne perd pas de temps et pousse le brun vers l'entrée avant de rentrer et de lui faire signe de le suivre. Il ne compte pas le tuer sinon il l'aurait déjà fait et ça depuis longtemps ! Il pousse un soupir et lui prend le poignet pour l'entrainer, il peut crier s'il le souhaite personne ne l'entendra car l'immeuble est vide depuis bien longtemps maintenant. Il ne prend même pas l'ascenseur car il est hors service depuis maintenant plusieurs années. C'est une fois devant sa porte qu'il tape le code et qu'il ouvre la porte avant de pousser Kaito dans son appartement. Un appartement bien plus spacieux que le reste de l'établissement, un appartement où il ne manque rien, il faut dire que ses deux taffs paient très bien.

"Enlève tes chaussures et va t'asseoir sur le canapé"

Il n'attend pas sa réponse qu'il enlève les siennes pour les laisser dans l'entrée et va directement dans la salle de bain pour prendre la trousse de secours. Il l'ouvre et pousse un soupire soulagé lorsqu'il voit qu'elle est de nouveau remplie. Il ne perd pas de temps et va s'asseoir à côté du kleptomane.

"Tourne-toi"

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OODT - Le taxi est là et il me pousse littéralement à l’intérieur. Bon ce n’est pas comme si j’avais résisté. Je ne me sens pas en état de faire quoi que ce soit d’autre que de lui obéir. J’ai bien trop mal au crâne et je suis soudain fatigué même si je flippe quand même un peu. Ce gars, il est trop bizarre et je ne sais pas trop quoi penser de lui. De toute façon ce n’est pas comme si j’étais capable de penser correctement. Alors je me laisse juste faire, espérant ne pas passer un trop mauvais quart d’heure même si pour le moment tout ce qu’il me fait, c’est presser son mouchoir contre ma plaie. Ça en est presque gentil et c’est ce qui est perturbant.

Je ne réalise pas tout de suite que le taxi s’est arrêté. C’est à peine si j’ai prêté attention au trajet. Je crois que je n’étais pas tout à fait là mais c’est sa voix qui me ramène à la réalité. Il me dit de tenir le mouchoir et je lui obéis sans vraiment réfléchis. D’ailleurs je ne lui oppose pas de résistance quand il m’empoigne pour me guider hors du taxi. Je le suis en essayant de rester conscient. Il ne manquerait plus que je m’écroule tout d’un coup et qui sait ce qui pourrait m’arriver après ? Non je dois faire l’effort de rester conscient même si c’est difficile.

Une fois sur le trottoir, il me lâche la main et me fait signe de le suivre. J’hésite. L’immeuble qui nous fait face semble abandonné et particulièrement flippant. Mais est-ce que j’ai le choix ? Non car il m’empoigne à nouveau pour me tirer vers le hall d’entrée puis jusqu’à son appartement, prenant au passage les escaliers, ce qui a raison de mes dernières forces. Je suis à bout de souffle lorsqu’il me pousse dans son appartement. Je ne comprends toujours pas pourquoi il m’a emmené ici. Pour m’interroger à l’abri des regards indiscrets ? Mais je n’ai rien à dire ! Je lui ai déjà rendu son bien ! Mais comme il n’est pas le genre de type qu’il faut contrarier et que je ne suis surtout pas en état de me défendre, je décide de lui obéir en retirant mes chaussures avant d’aller m’assoir un peu lourdement sur le canapé. Il ne me rejoint pas immédiatement. Il met un certain à revenir vers moi avec de quoi me soigner. Je l’interroge du regard, sans comprendre pourquoi il fait ça mais je n’ai pas le temps de lui poser la question qu’il me dit de me tourner. Je lui obéis et me crispe de douleur quand il commence à s’occuper de ma plaie. Ça me fait bizarre. Personne ne s’est jamais occupé de moi en dehors de ma sœur, en plus je ne comprends pas pourquoi il fait ça après ce que j’ai fait. J’hésite à lui poser la question et mords un certain temps ma lèvre inférieure avant de me décider à lui demander d’une voix un peu hésitante :
« Pourquoi tu fais ça ? »
Je regrette aussitôt ma question. Ce gars, il est bizarre et on sait jamais comment il va réagir. Est-ce qu’il ne serait pas le genre de taré à soigner sa victime avant de lui faire à nouveau mal ? Genre un sadique qui veille à rafistoler sa victime entre deux séances ? Rien qu’à cette idée j’en frissonne d’horreur et de peur. Merde… faut que je trouve un moyen de m’en aller.

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ODT
Il pousse un soupir lorsqu'il regarde sa tête et la pousse un peu en avant pour pouvoir un peu mieux et sort un coton qu'il imbibe d'alcool. Il plisse les yeux se demandant si c'est bien comme ça, peut être un peu plus non ? Merde il n'en sait rien, ce n'est pas lui l'infirmier de la bande. Il retient un juron et commence à appuyer sur la plaie alors que le brun reprend la parole. Pourquoi il fait ça ? Ben disons qu'il n'a pas trop envie d'avoir des ennuis.... Oui, un séjour chez les flics très peu pour lui ! Il ne dit rien, il ne veut pas lui répondre. Il n'a pas envie qu'il remarque qu'il a un moyen de pression. Non, hors de question de le laisser voir ça, c'est sans doute pour ça qu'il se contente d'appuyer sur la plaie pour la désinfecter, mais aussi pour arrêter l'hémorragie, même si elle est petite ce n'est pas vraiment normale que ça continue de couler. Il se lève et va dans la salle de bain fouillant un peu partout avant de revenir avec une tondeuse. Oui, s'il veut lui mettre une compresse, il va devoir lui raser une partie de la tête. Ca lui fera rien d'avoir un trou au milieu de la tête non ? Bon d'accord, il sait, il ne sera pas d'accord. Qui le serait en même temps hein ? Il esquisse un petit sourire qu'il veut amusant, mais qui se révèle plus sadique qu'autre chose et reprend rapidement la parole.

"On va faire une petite coupe ?"

Il ne lui laisse pas le temps de répondre qu'il se jette sur lui pour l'immobilier. Bon d'accord ce n'est pas normal comme situation, mais est ce que Kohei est normal ? Non, pas du tout.... Du coup, ne soyons pas choqué ! Il met quand même une bonne dizaine de minutes pour l'immobiliser et prendre un nouveau coton qu'il imbibe d'alcool. Bon, désinfectons la plaie en premier lieu non ? Il reporte son regard vers Kaito qui semble un peu paniquer, il ne comprend pas vraiment pourquoi il panique.... Il le soigne, c'est tout.... Il esquisse un petit sourire et vient déposer un chaste baiser sur sa joue avant de lui lancer.

"Tout va bien se passer, je fais ça pour toi."

Il ne lui laisse pas le temps de répondre qu'il passe la tondeuse sur sa plaie pour raser les cheveux, mais ah ? Ben, elle ne fonctionne pas.... Il lâche Kaito et regarde intrigué la tondeuse. Il essaie de l'allumer, mais rien n'y fait, il pousse un soupir et repose ses yeux vers la télécommande juste à côté de Kaito. Il regarde d'abord la télécommande, puis Kaito avant de reposer son regard vers l'objet se demandant si Kaito à capté ce qu'il va vouloir faire. En tout cas une chose et bien sûr, il ne perd pas de temps et se jette sur cette dernière espérons juste qu'il a était plus rapide que le brun.

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OODT -Pour toute réponse, il appuie un peu plus fort sur ma plaie et je ne peux empêcher un gémissement de douleur traverser mes lèvres. Putain mais ça fait mal ! C’est ce que j’aimerais crier, hurler… mais je n’ose pas. Je me contente juste de pousser des plaintes dont le volume sonore est équivalent à la douleur que je ressens.

Lorsqu’il se lève, j’en profite pour observer un peu les lieux, cherchant éventuellement une arme du regard ou une échappatoire. Je pourrais reprendre le chemin que nous avons pris pour arriver mais je ne sais pas si j’ai le courage ni la force de courir jusqu’à la porte qui est peut-être fermée à clé. De toute façon, je n’ai pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit car il ne tarde pas à revenir avec… une tondeuse à la main ? J’écarquille les yeux de surprise tout en déglutissant. Alors ça non. On ne touche pas à mes cheveux de beau gosse ! Et comme pour lui faire comprendre que c’est non, je le lui fais d’un mouvement de la tête mais je pose également mes mains sur mes cheveux comme pour les protéger.

Ce qu’il me dit ne me rassure pas vraiment et à raison puisqu’il se jette littéralement sur moi. Je me débats comme je peux mais je manque de force aujourd’hui certainement à cause de ma blessure. Si bien que même en me débattant comme un beau diable, il finit par m’immobiliser pour m’imbiber le coton plein d’alcool sur la plaie qui a définitivement raison de mes dernières résistances mais je me demande si le pire n’est pas ce moment où il presse ses lèvres contre ma joue. Je me fige de stupeur et un peu d’effroi. Ce mec, il n’est juste pas normal. On n’embrasse pas quelqu’un qu’on était sur le point de tabasser. On aurait encore été en soirée je dis pas, mais là, c’est clairement flippant au point que j’ai beaucoup de mal à déglutir. De toute façon j’ai déjà perdu, il va me raser le crâne… sauf que sa foutue tondeuse refuse de fonctionner. Ouf ! Sauvé ! Non ? Non ! Je vois son regard se poser sur une espèce de télécommande et sans réfléchir, je me jette dessus, en même temps que lui mais j’arrive quand même à refermer mes doigts dessus. Retombant lourdement sur le sol, je serre fort l’objet dans mes mains en lui disant :
« Jamais je ne te la donnerais. Laisse mes cheveux tranquilles. »
Puis d’une voix un peu hésitante :
« Mais me tue pas s’il te plait. »
Ma voix est également faible et avant que je ne réalise ce qui m’arrive je perds connaissance sur le sol de son salon, lâchant au passage la télécommande.

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